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4,1

sur 5962 notes
Bin dis donc Pascal, t'en as une tête… T'as réveillonné jusqu'à très tard cette nuit ?…
- Heuu non… On est le 2 je te rappelle…
- Ah ouais ? J'aurais pas dit… Alors quoi ? T'as des insomnies ?
- Non, non, j'ai juste veillé un peu tard pour finir le dernier Thilliez, j'arrivais pas à le lâcher… Comme d'hab…
- le dernier quoi ? Ah ouais Thilliez… le mec des bouquins…
- L'écrivain, oui, c'est ça.
- Ha ouais ! Il est terrible lui ! C'est lui qui fait les bouquins avec la fille du nord et le mec, là… L'écorché vif…. Attends attends, me dis pas… Ca va me revenir… Ah ouais, Sarko et Babybel ! Je les adore ceux-là !
- Heuuu oui… Sharko et Hennebelle, c'est ça. Mais là ils n'y sont pas dans celui-là. C'est une sorte de one-shot.
- Un oane chotte ? Heuu…
- Laisse tomber ! Y a pas Lucie et Shark dans celui-là !
- Ah ! Dommage… Et il est bien quand même ?
- Bin non… Je me suis couché à point d'heure pour lire un truc trop nul…
- Ha ouais ? C'est con…
- Mais non, Imbécile, c'est de l'ironie, j'ai adoré !!!
- Ah D'accord… Ouais ouais… Et ça parle de quoi ?
- T'as qu'à lire les critiques sur Babelio, il y en a de très bien écrites…
- Ouais, ouais, j'ai vu. Y'en a plein qui font leurs malins en disant qu'ils avaient deviné la fin… pas toi ?
- Heuu… Si… Dans les grandes lignes, j'avais compris, surtout que Thilliez donne des indices assez visibles. Mais ça ne m'a pas empêché d'aimer ce livre.
- Ha ouais mais si tu connais la fin, c'est nul…
- Mais non ! demande à Gwen21, elle te dira : "Quel dénouement peut être savoureux quand on en ignore les tenants et les aboutissants ?"
- Ah ouais ouais ouais… Je vois…
- Non, tu ne vois rien du tout. Tu sais quoi ? Je vais te prêter Puzzle et tu me diras ce que t'en penses. Tu veux .
- Un puzzle ? Ouais bof, je suis pas trop casse tête, moi …
- Je te l'accorde, tu serais plutôt casse… Bon,je reprends : Puzzle c'est le titre du dernier Thilliez !!!
- Ah Ouais, Thilliez, je connais, terrible lui !! Les rivières pourpres, l'âme du mal… j'adore…
- Heuu attends, j'ai un double appel… je dois te laisser…
- Mais heuu… On n'est pas au téléphone, je suis devant toi !
- C'est pas grave… Allez on se voit bientôt… La bise chez toi.
- Mais heuu… je vis tout seul…
- Et on se demande pourquoi…Allez je file, j'ai un Austen à aller chercher à la bibliothèque.
- Ha ouais… Austen, je connais… Hey Pascal… Arrête ! reviens !...
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Vous venez de lire le résumé de cette histoire qui parle de jeu de rôle grandeur nature dans le cadre d'un hôpital psychiatrique désaffecté.

Vous vous dites que ce n'est pas bien nouveau tout ça. Des thrillers prenant pour cadre ce genre d'endroit, il y en a un certain nombre (Le briseur d'âmes de Sébastian Fitzek récemment par exemple). Quant au thème du jeu, il a donné naissance à un bon film appelé « The game », pour ne citer que lui.

Maintenant, penchez-vous sur la couverture. Là, au dessus du titre « Puzzle », vous voyez ce qu'il y a de marqué en grosses lettres rouge sang ? Il est inscrit « Franck Thilliez ».

Bon, on rembobine et on recommence (non ce n'est pas la bobine du Syndrome [E] ;-))

« Puzzle » donc, est le nouveau Thilliez, gage de qualité et d'un moment de lecture mémorable.

Franck Thilliez, celui-là même qui nous proposait il n'y a pas si longtemps un roman avec un sujet qui semblait sentir lui aussi le réchauffé : « Vertige ». Un roman qui n'est rien de moins qu'un chef d'oeuvre du genre.

Comme dans « Vertige », Thilliez assume clairement ses influences et a pris, cette fois encore, un malin plaisir à nous concocter un casse-tête machiavélique, un jeu de patience qu'il convient de savourer ligne après ligne pour profiter pleinement de l'intrigue.

Aucun temps mort tout au long de ces 430 pages, pas une minute de répit, les innombrables pièces s'emboîtant les unes dans les autres à un rythme effréné.

Vous avez votre méthode pour venir à bout d'un puzzle, vous commencez par les coins, recherchez les bords ? Laissez tomber et laissez-vous guider par un maître en la matière.

Comme dans « Vertige », l'auteur s'est effacé derrière son histoire pour remplir à merveille son rôle de conteur, sans que rien ne vienne perturber le défilement de l'histoire. Plus difficile à réaliser qu'il n'y paraît, à mon sens, et parfaitement réussi une fois de plus.

On retrouve dans ce roman certains thèmes récurrents chez Thilliez (vous pouvez toujours courir pour que je vous énumère lesquels), et leur agencement donne parfaitement corps à ce récit.

Un récit immersif, qui prouve que « divertissant » peut rimer avec « intelligent », lorsqu'une bonne histoire est mise entre les mains d'un auteur de talent.

C'est bien simple, j'écoute régulièrement de la musique en lisant, mais pas avec ce roman. Je voulais entendre siffler le vent dans les montagnes et entendre le silence glaçant des longs couloirs du bâtiment servant de lieux à cette histoire.

Proposez-moi d'autres moments de pur divertissement de cette qualité et je signe des deux mains de suite.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Pourquoi tant de haine m'sieur Thilliez, hein, dis, pourquoi ?

Je ne sais pas si ça vient du temps pourri ou bien d'un moral battant pavillon noir depuis quelques temps mais je supporte de moins en moins la Thilliez's touch hors contexte policier.

Non pas qu'un auteur doive se cantonner à un seul genre, bien au contraire, seulement n'est pas couteau suisse qui veut.

Ding dong, c'est l'heure du clin d'oeil au sponsor.
Aujourd'hui, l'ami Biactol va devoir livrer un combat perdu d'avance face aux multiples points noirs parsemant allègrement ce roman.

Premier chantier de taille, l'absence totale d'originalité.
Prenez 8 candidats à la fortune. Enfermez-les dans un endroit censé foutre les jetons, un ancien hôpital psy devrait faire l'affaire, parsemez cette course au trésor de faits plus ou moins sanguinolents histoire de sortir le courageux lecteur d'une léthargie frôlant le coma éveillé et croisez les doigts bien fort en espérant ce même lecteur atteint d'un alzheimer foudroyant qui pourrait, auquel cas, lui faire penser qu'on touche au sublime tant par la singularité du propos que par l'énergie qui s'en dégage. Manque de bol, j'ai déjà en tête une dizaine de slasher du même tonneau d'où un désintérêt presque immédiat pour la resucée sauce Thilliez.

Ajoutez à cela une absence de rythme coupable qui ferait passer Mon Derrick Chez les Nudistes pour le film d'action de l'année, la coupe est pleine, la déception est totale, le bouquin déjà relégué aux oubliettes...

Puzzle avait pour ambition de vous balader aux confins de la folie, il ne sera finalement qu'un interminable chemin de croix poussif.
Plaisir de lecture, 5/20, en souvenir de feu pot de N*****a, modèle 1 kg, qui me tint compagnie en ces heures de misèèèè-re.
On compense comme on peut...

PS : si une bonne âme avait un remède contre le mal de foie, ça urge !
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Mon premier Franck Thilliez où j'espérais me réconcilier enfin avec le genre. Sur les recommandations de mon ado qui avait littéralement adoré ce livre, j'ai tenté le coup.
Sceptique, mitigée, une impression de déjà vu, déjà lu, qui m'a rappelé l'excellent Thérapie de Fitzek en beaucoup plus tordu.

Une histoire de chasse aux trésors pour huit candidats qui les conduisent enfermés dans un hôpital psychiatrique désaffecté. Me laisse une vague impression de roman pour ado à la Hunger games. Des énigmes pour ouvrir des portes comme ce nouveau jeu à la mode - Escape -, des meurtres à l'Agatha Christie, de la paranoïa,... Si j'ai apprécié le début plus intellectualisé dans la réalité, j'ai plutôt décroché à l'arrivée des candidats dans l'hôpital où l'atmosphère m'a semblé lugubre, plombante et surtout très longue.
Le final quant à lui est assez prévisible et sans grande surprise. Les allusions à la mythologie et à l'enfer de Dante passent assez inaperçues à moins d'être fan de ce genre de romans tortueux. Lu en entier mais sans partager l'engouement de mon fils pour ce roman. Dommage.
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Avec "Puzzle", je découvre enfin le titre le plus lu de Franck Thilliez, 733 avis au compteur au moment où j'écris ces lignes !
Pour ce qui est de mon ressenti, j'avoue être partagé entre deux sentiments. Pour commencer, j'ai retrouvé un auteur qui attaque fort comme à son habitude, les deux premiers chapitres m'ont mis directement dans l'ambiance avec une scène de crime spectaculaire et l'arrestation du meurtrier présumé qui ne se souvient de rien. Quelques mois plus tard, le suspect qui est traité en psychiatrie lourde se prépare à faire des révélations à sa psy...
A ce moment, je me disais que cela partait plutôt bien, et puis l'auteur a bifurqué sans préavis sur une autre histoire et un autre univers, celui des "joueurs", jeux de rôle, chasse au trésor et la récompense qui va avec, une activité que je pensais réservée aux américains, bon, pourquoi pas.
A partir de là, je dois dire que l'auteur, pour la toute première fois en douze lectures ne m'a pas passionné, et pourtant je reconnais sans peine que l'intrigue est très complexe et plutôt carrée si on accepte l'idée du scénario.
Quand toute l'intrigue repose sur le thème de la psychose et de la schizophrénie, on peut accepter l'idée de se faire balader, cela fait même partie du jeu après tout, cela peut même être brillant, comme avec "Les refuges" de Jérôme Loubry. Ici, à mon goût, cela manque de rythme, c'est long, et surtout, c'est malheureusement assez vite prévisible pour ce qui est de la conclusion, seuls les détails m'ont fait attendre une fin sans surprise, tout ça pour ça...
Ce qui m'a gêné tient surtout au fait que trop de scènes, y compris au début avec les troubles mnésiques d'Ilan, avaient un air de "déjà vu". Il y a aussi des invraisemblances en veux tu en voilà, qui pour le coup n'en sont plus vu le contexte, non, vraiment, sans parler d'ennui, je n'ai pas non plus pris de plaisir.
Il reste, comme d'habitude avec Franck Thilliez, la sensation de s'être instruit sur un thème, ici celui de la psychose et de la perte de mémoire due à des traumatismes, ou encore l'évocation de certaines expériences plus où moins interdites, à condition bien sûr que les éléments du scénario soient inspirés de faits réels, ce dont je ne suis pas certain...
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Franck Thilliez copycat sérial writer ?

On peut se poser la question. « The Game » 1997, avec Michael Douglas Toute la première moitié du livre développe une histoire dont le fil rouge est pour le moins assez proche du film, je dirais même que certains passages sont parfaitement identiques.
Rabbit Doubt, manga japonais ou plutôt un jeu populaire au japon dont j'éviterais de donner ici les règles afin de ne pas spoiler la deuxième partie du livre dont pourrait bien être inspiré Puzzle.

Jusque là je me suis dit que c'était une simple coïncidence et que Franck Thilliez s'inspirait de ses lectures, des films qu'il avait vu, de son vécu… et puis il y eu la scène mythique de « Usual Suspects » avec Keyser Söze et là j'ai franchement sourit. Clin d'oeil ou copie je n'en sais rien mais ça fait beaucoup quand même.

Allez, je vous fais un petit tour de magie…. Prenez ces deux films et ce manga, déposez le tout dans un sac de toile estampillé Shutter Island, secouez énergiquement durant 5 minutes, criez Abracadabra et paf, sans surprises aucune vous en sortirez un Puzzle. C'est magique.

Plaisanterie mise à part, ce livre est une bonne distraction. Ceux qui n'ont pas vu ou lu les films ou les livres que je cite vont trouver l'histoire brillante et originale, les autres pourront sourire tout au long de cette lecture en y voyant des clins d'oeil mais l'aventure n'en demeure pas moins sympathique et très dynamique, agréable et distrayante même si le tout parait un peu cousu de fil blanc. Pour moi ça a été un peu lourd car connaissant parfaitement ces films et livres, j'espérais tout au long être surpris et me tromper sur la suite des événements mais ça n'a jamais été le cas.

"Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite" :-)
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Ilan et Chloé sont tous les deux fans de chasses au trésor, jeux vidéo, traquant la toile y compris dans ses coins les plus obscurs, connus des seuls initiés. Ils ont longtemps cherché sur internet des éléments leur permettant d’être choisis pour participer au jeu ultime, « Paranoïa ».

Cet univers occupait tellement leur esprit que leur couple a volé en éclats et ils ont fini par se séparer. Un jour Chloé débarque chez Ilan, persuadée qu’elle est arrivée très proche de la sélection.

Ils sont convoqués pour passer des tests psychologiques pour un laboratoire, ce qui est en fait le stade terminal de la sélection. Les huit meilleurs joueurs sont convoqués et le jeu va commencer.

Les candidats se retrouvent dans un hôpital psychiatrique désaffecté au nom évocateur: Swansong et le roman va inclure au jeu, un meurtrier, Lucas Chardon, psychotique, paranoïaque, interné dans une UMD depuis quatre mois, et la découverte de corps retrouvés morts dans un chalet le vingt deux décembre de l’année précédente par l’adjudant chef Pierre Boniface. Tous participaient à une chasse au trésor et ont été assassinés. Un suspect a été arrêté qui crie son innocence.

on fait ainsi la connaissance d’Ilan Dedisset, créateur de jeux-vidéos avec plus ou moins de succès, et pompiste dans une station service la nuit. Il a perdu ses parents dans un accident de la circulation et il est persuadé qu’il s’agit d’un assassinat car ils effectuaient des travaux dérangeants sur la mémoire. Pour participer au jeu, son couple avec Chloé se reforme pour augmenter leur chance de gagner.

Pendant tout le roman, on va revoir apparaître Lucas Chardon et l’assassinat du vingt-deux décembre, de temps à autre dans le déroulement du jeu. Son transfert dans une unité psychiatrique va être l’occasion de croiser nos héros, sans que l’on sache s’il s’agit ou non d’une partie du jeu.

Quand je vous aurai dit que l’organisateur du jeu s’appelle Hadès et que « la divine comédie », (notamment l’enfer), de Dante est omniprésente, je pense que vous aurez envie d’en savoir davantage…

C’est le premier roman de Franck Thilliez que je me procure et je l’ai lu de façon addictive, tant l’univers est étrange. Le théâtre du jeu est un ancien hôpital psychiatrique appelé « Swansong », ce qui donne déjà une idée de l’ambiance qui règne. Les différents protagonistes, qui ne se font pas de cadeaux car l’enjeu est important : trois cent mille euros.

J’ai aimé bien sûr tout le côté psychiatrique de l’histoire, de la personnalité de l’assassin présumé, des joueurs, à l’univers de l’hôpital psychiatrique avec ses salles d’électrochocs, salle d’opération pour réaliser les lobotomies à l’époque, le fameux leucotome, la salle d’autopsie, tout y est.

On ne sait jamais où on en est, car le doute est entretenu sans cesse, la vérité d’un moment est entièrement remise en question quelques pages plus loin, on est happé par l’histoire notamment par sa noirceur, par l’agressivité latente ou patente des héros.

J’ai tourné les pages fébrilement, le nez dans le bouquin, reprenant mon souffle de temps en temps et, à certains moments, je ne savais plus si c’était mon cerveau qui fonctionnait ou si j’étais dans l’histoire. Une impression très particulière, les phrases m’imprégnaient littéralement et j’avais l’impression de participer moi-même au jeu et de ne pas pouvoir m’en échapper. Je me suis laissé portée par l’histoire, sans chercher à comprendre à tout prix.

Franck Thilliez réussit à nous faire approcher la folie de très près, tutoyant sans cesse la ligne, la folie en tant que telle mais aussi la folie du milieu des jeux-vidéos sur lesquels certaines personnes peuvent rester scotchées pendant des heures devant leur ordinateur, ne sachant plus faire la différence entre le réel et le virtuel.

En tout cas, cela a été une expérience très forte, bluffante car c’est ma première lecture dans ce genre et j’ai très envie de lire un autre de ses romans pour me faire une idée plus précise de cet auteur, car c’était ma première lecture de ce type et j’ai marché à fond.
Note : 8/10

Je ne sais pas si j'irai voir le film, car j'ai peur que le côté haletant ne soit trahi, comme cela a été le cas pour l'adaptation du livre de Christophe Grangé: "Les rivières pourpres" qui m'a beaucoup déçue à l'époque.

challenge destination PAL
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Clinique Elfique

2 Impasse de la lecture

8210013456 Air Bulle

Monsieur Thilliez,

Nous vous avions adressé une lettre il y a un mois pile aujourd'hui, pour vous signaler les dangers et mutations du virus de Pandémia. Par la présente, nous vous signifions qu'une nouvelle contamination plus insidieuse vient encore frapper notre chère Stelphique, et qu'elle prend aujourd'hui le nom de Paranoïa.

Nous ne pensions pas revoir dans nos locaux de sitôt, notre chère amie féérique et pourtant, encore une fois, elle a voulu jouer le jeu de vos lignes, s'offrir en pâture à votre imaginaire, souffrir de vos angoissantes histoires. La réalité l'a donc rattraper au vol, votre thriller l'a tenu en haleine durant ses jours d'enfermements, son sang s'est glacé durant cette tempête de neige et de frissons, son corps présente des cicatrices concentriques mystérieuses.

Coincée sur les hauteurs des Alpes, dans un Hôpital psychiatrique abandonné. Elle a connu la Peur, s'est confrontée à ses pires délires, Stelphique s'est mis dans la peau d'un de ses 8 joueurs, et n'en ai pas ressortie indemne. Entre horreur et admiration devant les pièces de ce Puzzle mis en place, elle a connu selon ses propres dires « la meilleure et plus flippante histoire jamais vécue », ou encore « Mon thriller rêvé, mais en mieux », mais nous restons encore sceptique quand elle nous parle de « COUP DE COEUR Phénoménal ». Maintenant, elle ne parle plus que par énigme, laisse des arc en ciel partout où elle passe, des séries de mots incohérentes, continue des hypnotiser par les cygnes. On dirait que son esprit est atteint de Thiliziennerie!

Coup de coeur. Paranoïa. Tempête de neige. Obsession. Peur. Jeu. Frissons. Hôpital Psychiatrique. Manipulations.

Enfer (de Dante). Enfer(mement). Enfer.

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C'est plein d'appréhension et de doutes que nous vous adressons encore une fois un courrier: jusqu'où allez vous emmener vos lecteurs? Pourquoi leur infliger une telle souffrance interne??? Tout le corps médical elfique s'inquiète. Si vous rendez dingue nos membres en les faisant succomber à vos charmes envoûtants, mais cruels, nous organiserons, nous aussi , notre propre jeu, où réel et réalité se mélangeront, et nous verrons bien qui gagnera!!!!

Monsieur Thilliez, cela fait deux fois, que vous emportez notre amie vers des abîmes inconnues de nous autres, elfes. La lecture de vos thrillers a l'air si diaboliquement efficace que notre sujet Stelphique rempli, bien au delà de vos attentes, j'imagine, le statut de fan absolue de votre immense talent.

Cordialement,

L'équipe Clinique Elfique.

Passez voir sur le blog cette lettre plus visuellement parlante! ;)

Lien : https://fairystelphique.word..
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J'ai fait mon fan sur ce coup là, je vous plante le décor : il y a trois semaines environ, c'était un samedi après-midi très pluvieux, je me décidais à aller faire le plein de bouquins chez mon libraire préféré (« Yve Grannonio » librairie du château , place du marché, 77170 Brie Comte Robert)… et comme je ne suis pas du genre patient mais plutôt beau gosse capricieux : je voulais mes nouveautés tout de suite, et « Thilliez » en faisait partie…

Bah ouais « Francky » c'est quand même un style : ambiance tamisée, noire, oppressante, meurtres, torture, amputations à froid, bref si tu aimes bien dégueuler, tu lis du « Thilliez »

Mais voilà….

Au bout de quelques pages du roman « PUZZLE », tu commences à échafauder quelques théories suivant ton expérience dans les polars noirs :
- Alors soit tu te plantes et là c'est gagné, tu dis "chapeau l'artiste…"
- Soit tu tombes juste et là c'est la merdasse parce que finalement le bouquin manquait d'originalité… et ce fut le cas : sentiment de « déjà vu » de trop nombreuses fois, aucune surprise, parfois un peu longuet, des questions sans réponse, un peu brouillon finalement, bref une déception…

Ce roman ravira peut-être les occasionnels du polar, mais certainement pas les habitués, quoi que tout ceci reste très subjectif et comme le dirait l'une des nombreuses bombasses de Babelio (amoureuse de moi en secret, comment beaucoup d'autres chatounettes d'ailleurs) :

« Ce n'est que mon avis c'est-à-dire pas grand-chose ! »

A plus les copains
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Moi qui suis amatrice de puzzle, tout en étant une lectrice de thriller à la sauce Thilliez, j'espérais me régaler davantage. Cette lecture ne m'a pas emportée au bout de la nuit…

Sans vie, j'm'enfuis, Au bout de l'envie, Tout meurt sans cri…
Mes confuses, je me perds dans la virgule de Mylène Farmer.
Les démons me rattrapent et les images se brouillent… Ils m'entraînent au bout de la nuit, Les démons de minuit, M'entraînent jusqu'à l'insomnie, Les fantômes de l'ennui…
Ayé, je file un mauvais coton. J'en perds le fil de ma critique
Mes désoles.

J'en étais où ? Ah oui, l'ennui !
C'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Notamment pour la deuxième partie du roman. C'est d'un long.
Le petit village avait l'air charmant, mais c'est l'intervention de tous ces couloirs d'hôpital, la nuit, dans le froid, ça va très loin.
Le premier volet du livre m'aura pourtant entraînée dans un gentil rythme agréable. Pas le meilleur de l'auteur mais correct. La mise en place de l'escape game était plutôt réussie. Puis, le volet s'est refermé en grinçant sur un huis clos à tentative oppressante. Personnellement, j'ai bâillé une à deux fois par page. Y paraît que le bâillement est bon pour la santé. C'est toujours ça de pris.

Et sinon la plume ?
Ah mais oui ! Faites bien d'en parler.
Quelques passages imagés d'une belle qualité m'ont donné le sourire. L'hôpital, dont la substance est en totale déperdition, est comparé tour à tour à un monstre prêt à avaler ses hôtes ou un cerveau en constance suractivité. Aime bien.
« Ces murs qui se rapprochent sont comme les muscles d'un système digestif reptilien qui le forcent à aller de l'avant. »
« D'innombrables câbles entraient et sortaient du plafond, des murs, et s'entrecroisaient, pareils à des réseaux de neurones. »
« La puanteur des chairs en putréfaction est forte, persistante, incrustée dans chaque meuble, chaque objet. On ne peut pas tuer la mort. »

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