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4,3

sur 3077 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après une petite déception autour de Pandémia, j'ai décidé de poursuivre la série avec les personnages récurrents des livres de l'auteur et, en lisant le résumé de cet ouvrage, j'étais très enthousiaste.

Alors qu'elle n'était pas censée être là, Lucie Henebelle a tiré sur un homme, qui est mort. Paniquée, elle va immédiatement prévenir son compagnie dans la vie et au travail, Franck Sharko, qui va prendre la décision de masquer le crime. Après quoi, le couple va faire en sorte d'être chargé de l'enquête et découvrir la vie tâchée de sang de cet homme qui est mort... et ce n'est pas peu dire, puisque les enquêteur·rice·s vont plonger dans l'hémoglobine (pas au sens littéral, rassurez-vous).

Encore une fois, l'auteur a su trouver un sujet original en parlant du sang, du don ou trafic de ce dernier... et également d'une flic qui a tué un suspect en dehors de toute procédure, et qui se retrouve à enquêter sur ce même meurtre. Cela m'a plu, parce que ça donne une dimension complètement différente aux personnages de Lucie et Franck que nous suivons depuis plusieurs tomes déjà.

Malheureusement, j'émets un gros bémol qui m'a empêchée d'apprécier pleinement le livre : l'histoire tourne vite à une enquête "classique" et le secret des protagonistes était un peu relégué au second plan, ce que je trouvais dommage. Malgré ceci, j'ai apprécié cette lecture. Une fois de plus, Franck Thilliez a fait beaucoup de recherches pour écrire cette intrigue, et c'est ce que j'apprécie le plus dans ces thrillers.

Alors, êtes-vous prêt·e·s à faire un don de votre personne pour 600 pages passionnantes, gores et qui vous donneront envie (ou pas...) de faire un tour à l'EFS ?
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Ouf ! Je crois bien que j'ai ma dose d'hémoglobine pour un petit bout de temps. Tout récemment, je tournais la dernière page de "La Soif" de Jo Nesbo. Et là, avec mon tout premier Thilliez à vie, avec ce "Sharko" dont j'entends tellement parler, je suis encore et totalement dans ce monde glauque du vampire...Différemment ici mais tout de même...Ça fait beaucoup de sang en peu de temps!
Sharko c'est l'enquêteur de Thilliez, personnage récurrent de ses récits mais comme je le disais , que je découvre. Dans ce récit, il décide de couvrir une bévue de sa compagne Lucie, elle-même policière et collègue de Sharko. Bévue qui les mènera à s'enfoncer toujours un peu plus dans le mensonge et les façons disons moins conventionnelles sinon moins professionnelles de faire. Bévue qui les obligera à toujours jeter un oeil derrière l'épaule car le collègue Nicolas ne lâche rien et veut tout savoir, tout découvrir de cet horrible et pas très net premier meurtre.
Puis Thilliez nous sert une histoire du "sang" et de la "maladie" hyper documentée et qui franchement fait peur. Toutes ces histoires de sang contaminé que l'on a connues nous reviennent vite en tête. On peut dire que cet auteur connait la façon d'instiller le doute, sinon carrément la terreur chez son lecteur. Le sang, les donneurs, les receveurs, bref l'angoisse !
Et là, je consulte mon calendrier et je tombe sur mardi 30 janvier, date de la prochaine collecte de sang dans mon petit village...plasma, sang, plaquettes.
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Adolescent, je lisais des polars par dizaines. Une catégorie dans laquelle je classe pêle-mêle romans policiers, romans d'espionnage, romans noirs. Plus tard, je m'étais détourné de ces ouvrages souvent pauvres en qualité d'écriture et conçus suivant un même modèle simpliste. En évoluant vers une littérature romanesque plus étoffée, j'avais observé que de nombreux ouvrages contenaient eux aussi leur part de noirceur, d'intrigues criminelles et de mystères qui ne se dénouaient qu'à la fin. C'était mieux ! J'avais alors considéré que les polars, ce n'était plus pour moi.

Avec le temps, toutefois, j'ai eu envie de me replonger dans un pur polar, tel que Sharko, le dernier opus de Franck Thilliez, un livre et un auteur qui suscitent des avis plutôt positifs. C'est un gros bouquin, l'équivalent de six cents pages ; la perspective d'une complexité de bon aloi ?

Dans Sharko, les personnages principaux, deux flics, sont en couple : à ma droite, Sharko soi-même, Franck de son prénom ; à ma gauche, Lucie, sa compagne. Si j'ai bien compris, ils tenaient déjà ces rôles dans les romans précédents de Thilliez. Une pratique courante chez les auteurs de romans policiers. Dans ce domaine, on peut dire qu'il y a autant d'écrivains en série que de tueurs en série.

Deux trames d'enquête se superposent, s'entrecroisent et se télescopent, ce qui donne au roman une épaisseur plaisante.

Tout commence par une initiative malvenue de Lucie ; une intervention illicite, partant d'un bon sentiment, et qui tourne très mal. Par crainte que l'enquête ne remonte à Lucie, Franck s'efforce d'arranger les bidons pour qu'elle soit confiée au service de la PJ auquel ils appartiennent tous les deux. Parviendront-ils à éviter que leur responsabilité soit établie ? Il vaudrait mieux, car la sanction, je dirais même la condamnation, pourrait être lourde...

La bavure de Lucie lève en effet le voile sur une affaire qui s'avère sérieuse et gravissime. Elle va entraîner les policiers dans un monde interlope sans frontières, où des criminels malades, fêlés et pervers, s'adonnent au satanisme et au fétichisme du sang, avec la complaisance d'hommes d'affaires peu scrupuleux qui y trouvent leur compte.

Le lecteur que je suis n'est pas sensible à l'aspect « thriller » ; je ne ressens ni fébrilité, ni angoisse, ni frissons. Je suis en revanche curieux et j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les investigations, qui s'appuient sur des éléments réels ou réalistes, assemblés grâce à une documentation très fouillée. de révélation en révélation, de rebondissement en rebondissement, j'ai découvert l'existence de groupes sanguins très rares et de maladies plus que rarissimes. J'ai aussi appris, incrédule, que dans les années soixante et soixante-dix, les pouvoirs publics français avaient autoritairement transporté – importé ? déporté ? – en Métropole, des enfants réunionnais plus ou moins sans famille, dans le dessein de repeupler des zones rurales !... Incroyable !

Tout au long de l'enquête, Franck et Lucie sont sur des charbons ardents ; des indices menacent à chaque instant de mettre la puce à l'oreille de leurs collègues. Pas facile de faire avancer la vérité quand une partie de celle-ci n'est pas bonne à dire ! Cette intrigue donne de l'épaisseur au roman qui, sinon, aurait été limité à une succession de requêtes, d'interrogatoires et de déductions dépourvus de tout charme romanesque, car les personnages manquent de relief et le style narratif se contente d'afficher l'efficacité fonctionnelle d'un rapport d'investigation… sauf pour les scènes nauséabondes de torture et de découverte de corps, dont je ne vois pas le plaisir que l'on peut trouver à en écrire ou à en lire les détails.

Globalement, à condition de ne pas en attendre ce qu'il ne prévoit pas de donner, on passe un moment sympathique avec Sharko, un polar roboratif dont le découpage en courts chapitres facilite la lecture…

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Lucie Henebelle tue un homme dans le cadre d'une enquête non-officielle. Franck Sharko maquille la scène. le point de départ d'un thriller scientifique qui plonge dans le milieu de l'hématologie et des maladies transmises par le sang. Un opus sombre et tendu aussi bien par son sujet que par la situation du couple de personnages principaux, même s'il s'avère moins réaliste et ainsi moins angoissant que d'autres.
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« Le diable se cache dans les détails »
Dans ce roman il est en effet question de diable - ou plutôt de vampires, et de détails.
Les détails d'une enquête, et même d'une double enquête, qui confèrent au roman une construction très intéressante.

Je connais peu l'univers de Franck Thilliez, que j'ai découvert avec son premier roman, 1991.
J'ai aussi beaucoup aimé le manuscrit inachevé.
Un peu moins Sharko, je l'avoue, à cause de sa thématique « sanglante ». Trop d'hémoglobine pour moi.
Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre en ouvrant ce roman… eh bien j'ai peur de ne pas être hyper fan de vampires, de cultes sataniques, ni d'ambiances « underground ».

Il me semble toutefois que ce roman à l'écriture irréprochable et au suspense habilement entretenu a trouvé et trouvera son lectorat.
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Ayant modérément apprécié Pandemia, j'attendais avec un peu d'appréhension la publication du prochain opus de Franck Thilliez. En découvrant, la 4ème de couverture, l'idée de départ m'est apparue trés originale et attrayante : quoi de mieux que d'imaginer Franck et Lucie pris au piège de leurs propres dissimulations, au centre de la toile d'araignée qu'ils vont pourtant devoir contribuer à défaire avec leurs collègues.
J'ai lu avec beaucoup d'enthousiasme et d'intérêt les passages dédiés aux peurs, aux doutes de nos deux héros.
L'enquête autour du personnage de Ramirez m'a moins convaincue. Elle n'est pas très originale, et très (trop) sanglante de mon point de vue. le fait que beaucoup d'éléments de l'enquête puissent être vérifiés d'un point de vue scientifique ne suffit pas à en faire un modèle du genre. L'auteur fait du noir, trés noir, et on se demande dans quel but.
Le style d'écriture est plat, peu de descriptions, des dialogues peu travaillés. Heureusement, Franck Thilliez maîtrise toujours aussi bien l'art des rebondissements.
En résumé, une lecture en demi-teinte, et bien sûr, j'attendrai le prochain Thilliez avec fébrilité.
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Je n'avais jamais lu de romans de M.Thilliez.
C'est du costaud, du lourd… et pas que le poids du livre. Parfois, des moments d'ennui, beaucoup de personnages et une fin, hop là, vite fait, vite fini…
L'idée de départ est intéressante: comment faire quand on est flic et qu'on enquête sur un meurtre que l'on a soi-même commis? Chance, la victime est un salaud parfait!
Beaucoup de policiers, des hommes, je me suis un peu perdue dans les membres du commissariat… fallait-il qu'il y en ait autant? Une seule femme policier, peu présente même si c'est elle qui a tué le très vilain en légitime défense mais hors enquête. Et là, son policier de mari, reprend l'affaire en main, contrôle, trafique un peu et mène l'enquête. Ouf! elle est sauvée! son homme est là pour elle et pour les enfants qu'ils ont ensemble.
Peut-être finalement que les polars français ne m'offrant aucun dépaysement, m'ennuient un peu. Tout tourne autour du sang, on sent que l'auteur a bûché, trop peut-être... Fallait-il en faire, en dire autant?
J'ai préféré la partie concernant ceux et celles qui perdent le sens de la peur...Voilà qui est étrange, le rôle essentiel, vital de la peur, sans elle, nous mourrons vite. Mais comme il fallait que les 2 parties se rejoignent à la fin, pirouette, cacahuète, c'est fait en quelques pages improbables.
j'en relirai un autre de M.Thilliez, un jour. Pas tout de suite... faut que je souffle un peu. Et puis, y a tellement de livres à lire... et lui, a tellement de lecteurs et de lectrices!
Bref, une rencontre un peu ratée, pas complètement mais pas de quoi conclure...
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Après avoir lu REVER de cet auteur, j'ai abordé sur les conseils de ma bibliothécaire, Sharko et j'ai aimé. C'est un bon polar assez original puisque c'est une policière, qui a tué. Et même si le mort fut une personne complètement immorale et perverse, personne n'est habilité à faire justice soi-même. On n'est pas dans un western tout de même. Un pavé à dévorer en un rien de temps car on a envie de savoir – même si on sait que sans doute, le bien triomphera, c'est noir, très noir et même très gothique. Je laisse le soin à nos lecteurs babeliotes de le découvrir si ce n'est pas déjà fait car il date quand même de 2017 ! A vos bésicles et avalez-moi ce pavé.
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J'ai commencé par beaucoup aimer : très belle double intrigue. Puis j'ai eu le sentiment que Thilliez n'avait pas fait des recherches pour nourrir son histoire mais mis un roman au service de ses recherches ; j'avais l'impression par moment d'un cours de premier année de médecine et j'ai trouvé que le « policier » que j'étais venu chercher perdait en efficacité. Bref un peu déçu même si c'est un réel travail.
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Je n'aurais jamais lu ce livre si on ne me l'avait pas offert pour mon anniversaire. Si je devais résumer, c'est 'peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse'. Je veux dire par là que ce qui compte c'est la mécanique terriblement efficace de Thilliez pour accrocher le lecteur à son thriller. de ce point de vue, c'est très bien fait et bien documenté, notamment sur ce qui concerne certaines maladies rares. Mais je dois dire que j'ai soupiré plus d'une fois devant l'outrance de certaines scènes, les clichés et les incohérences savamment dissimulées derrière la machinerie diabolique du scénario. On ne vient pas chercher de la littérature de haut niveau en lisant un livre de ce type. Par contre, je reconnais à Thilliez un talent certain de conteur.
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