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Sharko & Henebelle tome 1 sur 13

Jérémie Covillault (Autre) Lizzie (Autre)
EAN : 978B08X15X4FT
Lizzie (11/03/2021)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
4.07/5   3843 notes
Résumé :
Un cadavre en morceaux artistiquement répartis est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martyrisé a fait l'objet d'une mise en scène défiant l'imagination.
Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît : sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon.
Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l'emmener au cœur de la nuit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (506) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 3843 notes
Un polar classique très bien documenté, bien écrit avec des métaphores flamboyantes.

Un premier roman réussit, alors évidemment si on cherche la petite bête, je peux dire que les références cinématographiques et littéraires sont voyantes très voyantes, parfois trop ce qui donne le sentiment d'une juxtaposition des faits qui entraînent un manque de fluidité au propos.

Ces petits défauts sont certainement dus au fait qu'il s'agit du premier roman de l'auteur...

J'ai adoré le personnage principal, Franck Sharko, un personnage profondément humain, désabusé, parfois cynique mais très attachant.

Le fait d'utiliser la première personne du singulier m'a fait entrer de pleins pieds dans cette histoire.

Bref un beau premier livre qui m'incite à lire la suite des aventures de Franck Sharko.
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Petit Thilliez deviendra grand! Petit Sharko (son personnage principal) deviendra grand requin!
Eh oui, c'est le tout premier roman du jeune Franck, à peine trente ans, qui biberonne déjà à l'horreur des tueurs en séries et au raffinnement des supplices Sado-Maso!

D'emblée, on prend ce Train d'enfer pour Ange Rouge et d'entrée, on se demande si on aurait pas mieux fait de le rater!!
Le commissaire Franck Sharko nous amène sur les lieux d'un crime avec au menu : Décapitation, énucléation, mutilations en tous genre avec pour plat principal, une jeune femme (du moins, on le devine d'après les restes) accrochée de manière artistique selon les préceptes raffinés du bondage, et gentiment maintenue en l'air. Cerise sur le gâteau, le tout a été filmé.
Franck Thilliez fait ses armes déjà avec du lourd!!
Bien sûr, il sera question de tueurs en série, d'une enquête longue avec une série de cadavres joliment présentés à chaque fois et d'un enquêteur au supplice lui aussi car sa femme aimée a disparu depuis 6 mois! Y a-t-il un lien avec les crimes odieux auxquels le commissaire Shark va être confronté?
Vous le saurez en vous pécipitant sur ce récit qui amusera les fans (dont je fais partie) de l'auteur.

Il faut dire que Franck Thilliez a, dès son premier livre, l'art et la manière pour bien présenter son récit : Il a déjà son style bien à lui, très descriptif et même si l'on pourrait reprocher au jeune débutant quelques lourdeurs, on est vite accroché à ce sacré thriller, genre dans lequel il va exceller pour notre plus grand plaisir!

Le Train d'enfer pour Ange Rouge s'apprête à rentrer dans vos bibliothèques, vous pouvez embarquer si vous aimez vous faire peur!
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Le commissaire Franck Sharko est dépêché vite fait sur les lieux d'un crime, non loin de Paris. La victime, du moins ce qu'il en reste, a été découverte par un voisin qui s'étonnait de voir la porte d'entrée ouverte. La scène de crime dépasse tous les entendements, la femme a été mutilée, torturée, décapitée, ses yeux extraits de leurs orbites et son corps minutieusement accroché à plusieurs cordes qui la maintiennent suspendue en l'air.Le légiste découvre dans son estomac des résidus de poudre de granit. Aussitôt, Sharko part en Bretagne, vers les carrières. Là-bas, aussi, on lui apprend qu'une jeune femme employée dans l'entreprise est décédée il y a peu de temps. Accident ou meurtre ? Apparemment, ce n'était pas le souci des flics du coin de découvrir les circonstances véritables de sa mort. Il apprend de source sûre que cette dernière était très branchée sadomasochisme. de retour à la capitale, d'autres meurtres se succèdent, la police est sur le qui-vive et c'est avec l'aide de ses collègues et d'une profileuse que Sharko va devoir affronter un monde mal connu et peu fréquentable qu'est celui du sadomasochisme et du bondage. Déjà très tourmenté par la disparition de sa femme il y a 6 mois, ce cher commissaire n'est pas au bout de ses surprises et ne se doute pas un seul instant de ce qui l'attend au bout de ce long tunnel de l'âme humaine...

Waouh ! Frank Thilliez ne fait ni dans la dentelle ni dans la demi-mesure ! L'auteur nous plonge dans les méandres de l'âme humaine, dans tout ce qu'elle a de plus profond, de plus mauvais et qui peut sembler inimaginable. De la Bretagne à Paris, l'on suit l'enquête de Sharko passionnément, fougueusement, haletant tout comme lui au fil des pages. C'est dans un climat des plus austères et macabres, dans les milieux du sadomasochisme, de la violence, de la torture et du voyeurisme que nous évoluons. Sans nous ménager une seule seconde, avec des descriptions très détaillées aussi bien des cadavres ou des autopsies que du paysage environnant, Thilliez nous plonge dans un monde glauque, oppressant et terrifiant. D'une écriture adroite, prenante et descriptive, ce polar palpitant de bout en bout tient toutes ses promesses.

Train d'enfer pour Ange rouge... bienvenue à bord !
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1er roman et 1ère réussite de Franck Thilliez.
Comme toute première oeuvre, celle-ci n'est pas exempte de défauts de jeunesse inhérents à l'exercice. Notamment dans le style car la construction de l'intrigue est parfaite mais nous y reviendrons.

Le style, donc, est dense, les phrases sont lourdes et ampoulées, l'envie de trop bien faire probablement. L'impétuosité de parfaire des phrases qui auraient gagné en grâce si elles avaient été rédigées avec plus de légèreté.
Le deuxième défaut est de vouloir étaler ses connaissances anatomiques et judiciaires pour se donner une crédibilité et une assise réaliste à son bouquin. Un côté scolaire qui aurait pu s'avérer ennuyeux.

Mais heureusement, il n'en est rien. Une fois plantés le décor et les enjeux, Franck Thilliez nous embarque pour l'enfer. Notre Charon c'est lui et le prix du bouquin est la pièce placée dans la bouche des morts pour visiter tous ses cercles. Et quel voyage aux méandres du mal !
Les descriptions poussent loin dans le gore, dans le détail bien glauque. Accrochez vos coeurs et clouez vos âmes, de peur qu'elles ne se détachent.

Ici, le tueur est diaboliquement malin et entend bien montrer qu'il est imprévisible, sadique, minutieux et omnipotent.

Du côté des forces de l'ordre, Franck Thilliez nous introduit auprès du commissaire Sharko qui deviendra l'un des personnages récurrents des bouquins qui suivront. Et qui s'appelle Franck aussi. Troublant. Car il prend cher le Sharko, Thilliez ne le ménage pas.
Sharko est suffisamment humain et crédible pour que tout à chacun puisse s'identifier et se plonger dans ses souffrances, ses doutes et ses failles.
La construction est machiavélique. Pièce par pièce, Thilliez tisse un canevas aux fils acérés dont les mailles étranglent le lecteur de leur noirceur. Qui arrivera à la fin du bouquin exsangue, à bout de souffle mais terriblement content. C'est bête un lecteur. 3,5/5
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Waouh !
encore une critique (il y en a déjà 248?) mais Waouh quand même!
Le commissaire Sharko est appelé sur une scène de crime particulièrement sophistiquée : une femme mutilée, torturée, attachée grâce à un système de cordes compliqué, (comme ces lustres gigantesques avec des ampoules multiples, dignes de Versailles, et décapitée. le tueur lui a extrait les yeux des orbites et posé à l'envers comme si elle contemplait le chef-d'oeuvre de son tortionnaire.

Chose étrange : le légiste a découvert des traces de poudre de granit, qui oriente notre commissaire vers la Bretagne où une autre jeune fille a disparu.

Franck Sharko part à la chasse sur les traces d'un tueur en série, accompagnée d'une jeune profileuse qui l'aide à décrypter le mode de pensée, de fonctionnement du tueur en question.

Franck Thilliez nous entraîne ainsi dans le milieu sadomasochiste, les pratiques, le côté sombre surtout, alors que Sharko baigne lui-même dans les ténèbres car sa femme a disparu depuis six mois et qu'il n'a toujours trouvé aucun indice, même s'il persiste à la croire vivante pour ne pas s'écrouler.

Ce roman tient en haleine de début à la fin, ne nous épargne rien dans la violence qu'ont subie les victimes, on sent presque dans son propre corps, certaines tortures !

C'est une amie qui me l'a donné et comme je voulais en savoir plus sur les débuts de Sharko que j'aime bien, j'ai souffert mais le rythme haletant de l'auteur m'a emportée comme d'habitude.

Si j'avais commencé à lire les polars de Franck Thilliez, je n'aurais peut-être pas continué. Heureusement j'ai commencé avec « Puzzle » que j'ai adoré, et la trilogie « le syndrome E, Gattaca et Atomka » ce printemps qui m'a passionnée, alors je vais continuer à suivre le commissaire Sharko, (et d'autres policiers qui enquêtent dans les polars de l'auteur).

En refermant le livre, les scènes dures s'évanouissent de la mémoire, je n'ai gardé que l'enquête, et le rythme haletant… (peut-être le côté magique de l'anesthésie générale !)

La prochaine fois, ce sera « L'anneau de Moebius »…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Citations et extraits (188) Voir plus Ajouter une citation
La pièce dans laquelle j'évoluais me parut immense, si creuse et si vide que mes pas claquèrent vers des confins de noirceur que je ne discernais pas. La faune des ténèbres, ces ouvriers du désespoir, oeuvrait avec acharnement dans l'anonymat de la nuit et de l'isolement. Des araignées tendaient leurs toiles, des mites agitaient leurs membranes en d'inquiétants frémissements et j'aperçus même un rat transpercer le faisceau jaune de ma lampe, courir sur une poutre branlante et se glisser entre les pales immobiles d'un ventilateur dont la taille dépassait mon imagination.
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Une fleur reste ce qu'elle est, même privée de ses feuilles, même fanée ou brulée par l'oeil rouge du soleil.Les souvenirs s'estompent mais ne disparaissent pas, ils vont et viennent comme ces langues d'écume qui s'échouent sur une plage avant de repartir grandies par leur substance même. Ils tissent ce que nous sommes, bien plus que ce que nous avons été... Je m'accrochais à cela chaque jour pour surmonter la disparition de ma femme, de ma Suzanne .
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Une fleur reste ce qu'elle est, même privée de ses feuilles, même fanée ou brûlée par l'oeil rouge du soleil. Les souvenirs s'estompent mais ne disparaissent pas, ils vont et viennent comme ces langues d'écume qui s'échouent sur une plage avant de repartir grandies par leur substance même. Ils tissent ce que nous sommes, bien plus que ce que nous avons été...
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Un nuage effilé coupa le soleil en deux, au ras de l'horizon, dans un feu d'artifice de rose, d'orange et de violet.Je m'assis contre un rocher d'où jaillit un petit crabe qui se faufila entre mes pieds avant de rejoindre une flaque translucide. Je jetai un regard circulaire autour de moi et, contre toute attente, me laissai envahir par les larmes jusqu'à ce que ma poitrine se soulevât dans des soubresauts d'amertume. Je pensais à Suzanne, à mon impuissance, à sa souffrance, à ma colère. L'ignorance me rongeait comme un acide à la douceur de l'hydromel, lent et indolore, efficace dans sa traîtrise. L'immensité bleue qui s'ouvrait devant moi accueillait mes pleurs dans son silence marin, les entraînait avec elle au loin et les gardait précieusement au fond de ses eaux, comme des coffres destinés à ne jamais être ouverts.
Sur la pointe bretonne, loin de chez moi, je me sentais seul... et ballotté de tristesse...
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"La science m'impressionnera toujours...Je n aimerais pas être un assassin de nos jours.Avec vos techniques,le type ne peut même plus péter tranquillement sur le lieu du crime,parce que vous seriez capables de récupérez les molécules du pet,d'en déduire l'âge et la couleur du tueur et de dire ce qu' il avait mangé avant de commettre le crime"
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