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EAN : 9782810621811
68 pages
Books on Demand (02/08/2011)
3.68/5   66 notes
Résumé :
A cette époque, Montceau-les-Mines était bien différent d'aujourd'hui.
— Oui, on sait déjà tout ça !!! répondrez-vous.
C'était la campagne, il n'y avait personne à part quelques lapins, il ne se passait rien du tout...
Ce n'est pas si simple, il se passait même bien des choses. Il y avait Arthur, Theobald et Justin, il y avait aussi la belle Ermelinde, il y avait encore... Isidore, il y avait enfin...
Mais je ne vais pas vous raconter to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 66 notes
MON AVIS:

J'ai "rencontré" (virtuellement) l'auteur, Pierre Thiry lors de la parution de son premier roman: "Ramsès au pays des points-virgules", qu'il avait eu la gentillesse de me faire parvenir et que j'avais énormément aimé. Gentillesse n°2, Mr Thiry sort un nouveau conte, et m'en envoie aussi un exemplaire dédicacé afin que je puisse le découvrir, l'auteur est tout à fait adorable :)



Je vais essayer de m'appliquer à faire une critique un peu moins niaise que celle de son premier livre ( je crois me souvenir d'avoir parlé de boite de chocolats moelleux et croquants, un peu à la Forrest Gump ^^), histoire de le remercier comme il se doit de ses gentilles attentions.

Je termine à l'instant son joli conte pour enfants Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-Les-Mines, avec le sourire aux lèvres, car c'est une petite fable délicieuse :) ( comme un chocolat qui... non non! Cali!)

Eternelle enfant je resterai toute ma vie, ce qui me permet d'adhérer complètement à ce genre de petits histoires, qui stimule mon imagination!

Si, globalement, j'ai un tout petit peu moins aimé ce livre que le premier, je crois que c'est juste dû au côté plus poétique et romantique que déjanté et décalé. On y retrouve pourtant bien toute la fantaisie de Mr Thiry. Nous sommes sur Terre, avant qu'elle ne soit peuplée par les humains, Terre habitée par le peuple: des petits lapinoux, et dirigée par les familles riches: les hermines. Bon déjà niveau fantasie, c'est pas mal :)

Beaucoup de choses m'ont amusée, comme l'explication du nom de la ville Montceau-Les-Mines, que j'ai vraiment trouvée tout à fait charmante, ainsi que des illustrations toutes personnelles à l'auteur de certaines expressions comme "tuer le temps", à travers Isidore.

De façon générale je qualifierais ce petit conte ( qui se lit très très vite, une demi heure à peine) de poème charmant et d'une tendre délicatesse. D'abord, on sent que l'auteur aime la poésie ( car c'est un peu le poète Justin, le héros de l'histoire, c'est lui qui gagne!) et qu'il lui attribue beaucoup de mérites. Ce sont les poèmes qu'il compose qui font remporter à Justin le coeur de sa belle Hermine! Au nez et à la moustache de ses 2 frères lapinoux, Théobald et Arthur. de plus, si les poèmes de Justin sont doux, charmants, et en même temps aussi frais et spontannés que ceux d'un enfant, ils débordent parfois dans la narration de Mr Thiry. Il n'est pas rare, en effet, de déceler des effets poétiques, des rimes ou ce genre de choses dans son récit. C'est très agréable et plein de tendresse. On se doute bien qu'en tant que conteur-auteur-poète, Pierre Thiry a du avoir plus d'une fois l'occasion d'en vérifier les effets :) l'auteur est un réveur, cela se sent!

Un petit bémol néanmoins sur les illustrations de Myriam Saci: je n'ai pas trop accroché à son sens artistique. Même pour un conte pour enfants, j'ai trouvé ses dessins un peu pauvres, et beaucoup regretté qu'ils soient tous engoncés dans un cadre si sévère, quand un fondu les aurait surement rendus plus doux. Mais bon, artistiquement, les goûts et les couleurs ne peuvent trop se discuter.

Ce que je retiendrai surement longtemps de ce livre: l'image que j'ai eue dans la tête, lorsque Isidore tournoie dans l'espace, et nous explique que les étoiles font les belles, et se disputent la lumière des téléscopes, et se bousculent pour être les premières devant l'objectif, telles des "stars", j'ai vraiment adoré ce passage! :)

Je lirai surement ce conte à mes enfants, pour le moment, ils sont encore un peu petits, je pense qu'ils passeraient à côté, surtout que le langage utilisé n'est pas gnangnan ou simplifié pour eux, au contraire de beaucoup d'autres livres ( ce qui n'est pas forcément une bonne chose pour leurs futures notes de français!!) mais d'ici un ou deux ans, c'est une lecture que je leur ferai avec plaisir!



Ma note: 4/5
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J'avais hâte de découvrir ce petit livre dont j'avais beaucoup entendu et j'avoue qu'une fois qu'il a été entre mes mains, je l'ai dévoré. Il faut que c'est un conte pour enfants, donc court et rapidement lu. Ce qui n'enlève rien à la poésie et à la magie qui l'habite. Il m'a permis pendant quelques minutes de retomber en enfance et de m'imaginer un autre monde, un autre temps. Quoi de mieux que de s'émerveiller à nouveau quand on est grand ?

Et ce petit conte y arrive très bien. Dans un premier temps, j'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur reprenne une ville existante pour la transposer dans une autre temporalité, la parant de pierres précieuses et d'animaux. On se retrouve transporté dans une ville au bord de l'eau qui scintille de milles feux et dont les habitants sont des lapins et des hermines. Un vrai petit plaisir pour moi que de voir apparaître ici mon animal fétiche. Ca m'a permis aussi d'entrer plus facilement dans l'histoire, quand on aime les lapins, les voir vivre sous ses yeux apporte une petite touche de fantaisie supplémentaire à la lecture. Au début du conte, l'auteur prend le temps de bien expliquer l'environnement dans lequel va se dérouler l'histoire, qui d'ailleurs, ne commence réellement tout de suite. Cette petite mise en place permet d'entrevoir un bout de la légende créée par l'auteur, de comprendre comment fonctionne cette ville, en quoi elle est exceptionnelle et différentes des autres. On nous explique aussi sa richesse, sa grandeur, sa fierté. On découvre aussi qu'autrefois les animaux faisaient tout ce que les hommes font aujourd'hui, de quoi les rapprocher un peu plus de l'enfant-lecteur qui saura y reconnaître le parallèle. Quoique j'ai trouvé cette présentation intéressante et nécessaire, elle m'a paru receler quelques mots plutôt difficiles, mais j'y reviendrai.

Ce que ce conte apporte surtout, c'est de la fantaisie ! le lecteur plonge dans une histoire farfelue, celle de trois frères lapins qui souhaitent conquérir le coeur de la princesse de Montceau-les-Mines, Ermelinde. Au début ça m'a fait penser un peu aux trois petits cochons et à leurs trois différentes méthodes pour résister au loup. Et au final, c'est à peu près ça, sauf qu'ici on parle séduction. Mais au bout du compte, il ne peut toujours y en avoir qu'un. Et le loup est remplacé par un garde mi-crocodile, mi-gorille. Les éléments centraux du conte traditionnel sont donc identiques, mais l'auteur les rend originaux à sa manière. Ces trois lapins qui se battent pour le coeur de la princesse ont chacun une spécialité, l'un est gendarme, l'autre marchand de glaces et le dernier poète, et leur profession reflète leur personnalité dans la cour qu'ils font à Ermelinde. Étonnement, tous trois essaient, au début du moins, de conquérir la princesse de la même façon, en lui composant des poèmes. J'avoue que cette partie-là du texte n'est pas ma préférée, même si j'avoue que le tout dernier poème m'a fait sourire. Pour le reste, je n'ai pas été embarquée dans les poèmes tels quels. Par contre, la poésie du texte en lui-même m'a accrochée lors de la lecture. C'est enchanteur. Cette courte histoire de trois lapins amoureux d'une princesse, quoique classique sur ses bases, est écrite d'une bien belle manière, drôle, légère, attrayante, qui vous emporte dès les premiers mots. Mais il y a bien plus que ça dans ce texte ...

J'ai beaucoup aimé notamment le personnage d'Isidore Tipéranole, même s'il n'apparaît pas tout de suite dans le texte, j'ai trouvé que finalement, c'était lui qui avait le plus d'importance là-dedans. C'est le gardien du château dans lequel vit Ermelinde et il empêche consenscieusement quiconque essaie de s'approcher d'elle d'y entrer. Il a une obsession, il veut tuer le temps à coups de troublon. Il passe sa vie à chasser le temps, à essayer de le repérer pour l'anéantir. Dans quel but ? Finalement, on ne le sait pas vraiment. Il représente la morale du texte, à savoir qu'il faut prendre son temps, le savourer, profiter de l'instant présent, carpe diem comme dirait notre cher ami Horace. Au début, j'ai trouvé ce personnage loufoque, un peu grotesque voir pathétique, je ne comprenais pas où l'auteur voulait en venir avec lui et puis, petit à petit, la lumière s'est faite et la morale représentée par le personnage m'est apparue. J'ai beaucoup aimé le voir subir les assauts des trois frères lapins, de le voir déjouer leurs pièges, cela amène quelques situations teintées d'humour dans le texte. Au final, tous ces petits personnages nous offre un conte d'une douceur et d'une magie indéniables. J'ai pris plaisir à découvrir cet univers étrange mais merveilleux, habité par des animaux un peu gourmands et aussi un peu décalés et je suis sûre qu'il vous plaira de le découvrir à votre tour. Il y a de la magie dans l'air ...

Ce que je pourrais reprocher à ce conte, ce sont les petites coquilles d'orthographe, de typographie que j'ai repéré ici et là, rien de bien méchant. le problème majeur que j'ai noté, c'est le vocabulaire. J'ai trouvé que, même si dans l'ensemble le conte est bien adapté à son public, il y a néanmoins plusieurs mots qui m'ont paru difficiles à comprendre pour des enfants. C'est dommage parce que, de fait, ça m'a donné le sentiment que ce ne serait pas forcément aisé pour un enfant de lire ce conte seul et de le comprendre. A voir. Ensuite, pour l'écriture en elle-même, je l'ai trouvé entraînante, on se perd avec plaisir dans l'histoire, on en ressort avec le sourire, on rit beaucoup, on s'émerveille, les descriptions nous permettent de bien imaginer le décor et les personnages, c'est rythmé, ça se lit vite et on a pas envie de lâcher le livre une fois qu'on l'a commencé. Vraiment, c'est très bien écrit. La seule tournure de phrase qui ne m'a pas "plu" c'est le jeu de mots avec "chocolat" sur les dernières pages, là, je ne suis pas fan, mais bon, c'est un point de vue personnel. Aussi, j'allais oublier de parler des illustrations qui accompagnent le texte. Elles sont sympathiques, apportent de la couleur au récit, lui font bien écho, cependant, je trouve qu'elles sont un peu "brouillonnes" par moment, c'est dommage. Et puis, j'aurai peut-être plus apprécié de les voir en pleine page face au texte, pour leur donner plus de force, plus d'impact, comme dans un album.

Pour conclure, je dirais que ce conte doux, drôle et imaginatif a tous les atouts pour plaire aux plus petits comme aux plus grands. J'ai apprécié visiter cet univers décalé, un peu loufoque et parfois déjanté, faire la connaissance de ses habitants pas comme les autres et suivre leur histoire. Au final, je retiendrai un agréable moment de lecture et un conte que je prendrai plaisir à relire.
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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Dans un lointain passé, la ville de Montceau-les-Mines resplendissait de l'éclat des contes de fée : "Sur les rives de la rivière appelée la Bourbince, se dressaient de vastes maisons de pierres blanches avec des toits de tuiles incrustées de diamants et de rubis". La terre n'était pas encore peuplée d'humains, seulement d'animaux, en particulier des lapins aux occupations éclectiques : construire des villes, imprimer des livres mais aussi piloter des avions et naviguer dans les étoiles. Parmi ces lapins, trois frères, Arthur, Théobald et Justin Lapaimbot tombent amoureux de la fille de la reine hermine, Ermelinde. Ils sont tous trois dotés d'une personnalité différente : Arthur est gendarme, Théobald, glacier et Justin le poète "n'avait pas son pareil pour réchauffer les coeurs." Ils vont donc tout mettre en oeuvre pour approcher la coquette Ermelinde et pour cela, se frotter au terrible Isidore Tipéranole, le concierge qui défend farouchement la porte du château tout en se vouant à sa passion, tuer le temps... au sens propre !montceau

Voici un récit charmant, qui allie tradition du conte merveilleux et fantaisie moderne.

Les trois frères évoquent pour moi des contes célèbres (Les Trois plumes des frères Grimm par exemple) ainsi que leur quête, séduire la princesse, et la supériorité du petit dernier sur ses frères aînés. le triomphe de la ruse sur la force constitue également un thème récurrent depuis l'Odyssée jusqu'au Petit Poucet, sans parler de la morale de l'histoire : le pouvoir des mots et de la poésie qui ont le don de transformer nos vies, comme celle de Shéhérazade. P. 47 "Justin ne fut pas effrayé, car il était persuadé de vaincre tous les obstacles par la seule force de la poésie." Ce contexte imaginaire m'a beacoup plu à moi, qui adore les contes, passion que je partage avec mes enfants et mes élèves !

Le récit se situe à la croisée de plusieurs univers : fantaisie des contes et atmosphère du quotidien à travers le nom des rues (rue des oiseaux, quai Gauthey) et la profession exercée par les lapins. La poésie du conte associée à l'humour, aux jeux de mots, en font un conte atypique, à la forte personnalité, un joli hommage aux habitants de Montceau et aux mineurs. Les illustrations de Myriam Saci mettent surtout en valeur cet aspect fantaisiste et humoristique, peut-être moins l'aspect poétique.

A ceux qui veulent découvrir une légende poétique expliquant l'origine minière de la ville, à ceux qui aiment les contes et la fantaisie, à ceux qui aiment les petits lapins, ou tout cela à la fois, je conseille la lecture de ce petit livre !
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Un peu de littérature de jeunesse. Voilà un genre vers lequel je ne m'étais pas penchée depuis un moment. Et Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines m'a fait comprendre à quel point j'avais tort !
Car, si on y pense, c'est bien grâce à ces histoires que s'est éveillé notre goût pour la lecture et la douce poésie des mots. (petit hommage donc aussi à nos parents qui prenaient le temps de nous lire ces histoires pour que nous nous endormions)

D'abord on ne peut qu'être interpellé par ce titre à rallonge (et il en va de même pour le nom des personnages). Mais c'est un aspect qu'on oublie, finalement, très vite!

On trouve en effet dans ce receuil tout ce qui fait les délices de la littérature pour enfants : des phénomènes complexes expliqués de manière très poétique (ici, par exemple, les étoiles), le concret et l'abstrait qui se conjugent sur le même plan - ce qui donne un effet très poétique, donc -, de jolis rythmes avec des phrases qui deviennent des sauts de lapins ! ..etc

Les adultes y trouvent donc très bien leur compte (peut-être plus que les enfnats?!??). Et on voit des clins d'oeils très clairs :
- aux frères Grimm bien sûr, mais aussi
- à Corneille ("Oh! rage oh désepoir, n'ai-je donc tant vécu que pour voir éclater ma famille?") ,
- et à Jean de la Fontaine ("Rien ne sert de s'agiter en tous sens, sans but et sans raison. Il vaut mieux regarder sa montre et agir méthodiquement : faire peu, mais le faire bien.")
Une part du comique qu'il faut signaler!

J'ai aussi été séduite par le propos qui m'a également ramené en enfance. Ici, on trouve le poète comme seul survivant d'une "quête", et qui est le seul qui parvient à changer le cours des choses. C'est aussi lui qui séduit le coeur de la belle avec ses vers. "Comme c'est romantique!" (cf. Les Aristochats)

Pourquoi cette note seulement alors? Parce qu'une fois partie dans ce monde, et dans mes souvenirs d'enfance, j'en aurais presque voulu à Pierre Thiry d'avoir intégré à son récit des mots "d'adultes" (comme "versification") qui m'ont coupée dans mon élan et brutalement ramenée à la réalité.
Et aussi parce que les dessins de Myriam Saci étaient tellement plein de fraîcheur que j'aurais aimé en voir plus !!

Toutefois, malgré ces 2 petits bémols, Pierre Thiry est un auteur qui mérite d'être découvert par un large nombre de lecteurs.
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Dans la charmante ville de Montceau les Mines, dans un temps que personne ne connaît aujourd'hui vivaient trois frères lapins aussi différents les uns des autres qu'il est possible de l'être : Arthure Lapaimbot, le gendarme sévère, Théobald, le glacier fantaisiste et Justin, le troubadour poète qui n'existait que pour la rime. Descendants du Garde des Sceaux de cette ville, l'Auguste grand-père qui criait toujours :“Mon sceau l'hermine ! Mon sceau l'hermine !”, ils sont tous les trois amoureux de l'hermine, princesse de la ville, la belle et inaccessible Ermelinde. le château de cette dernière est enchanteur, fait de diamants et de pierre précieuses.

© Myriam Saci (clic sur l'image)

Ils lui écrivent donc des lettres enflammées, destinées à la séduire, missives qui ne lui sont jamais remises… Furieux, ils conçoivent alors un plan de séduction massive en se rendant chacun leur tour au château de la belle dans l'espoir d'être l'élu…

Mais voilà, voilà. Isidore Tiperanole, l'odieux concierge crocodile veille au grain. Armé d'un tromblon, il court après le temps, essayant de le rattraper, de le circoncire. Personne n'y est arrivé n'est-ce pas ? Et sa faille est là. “Quand il aperçut les horloges de la gare et de l'église miniature, il fut persuadé qu'il était en face du temps ; ce temps qu'il voulait massacrer depuis si longtemps.” Qui des trois amoureux transis retiendra l'attention d'Ermelinde sans se faire dévorer par le terrible Isidore ?

Le poète semble mieux armé que ses frères contrairement aux apparences… La cruelle princesse cèdera-t-elle au charme de l'un des trois ? Je vous laisse découvrir ce joli conte pour enfants en leur expliquant malgré tout les jeux de mots, les références à Proust ou à Corneille, faciles mais pas compréhensibles par les plus jeunes. Les illustrations de Myriam Saci ne m'ont pas émue, surtout celles de la princesse Hermine, je ne l'imaginais pas aussi “contemporaine”, mais ce n'est que mon humble avis. le conte, quant à lui peut être transporté dans n'importe quelle ville afin que les petits enfants s'identifient plus facilement.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Jadis, régnait à à Montceau-les-Mines, une hermine plus belle que le jour. Elle avait une physionomie fine et gracieuse. Elle était agile et légère. Elle portait toute l'année les fourrures les plus précieuses : brunes, d'un jaune très clair en été ; d'un beau blanc éclatant et fourni en hiver. En ce temps-là, les êtres humains n'existaient pas encore. Le monde n'était peuplé que d'animaux. Les lapins faisaient tout ce que les hommes font aujourd'hui. Ils parlaient, chantaient, dansaient, travaillaient ; construisaient des villes et des routes ; creusaient des trous ; dressaient des tours ; cultivaient des fleurs et des légumes ; imprimaient des livres et des revues ; fabriquaient des microscopes et des télescopes ; pilotaient des avions et des bateaux ; naviguaient sur les mers et dans les airs ; sur les rivières et – mais cela, peu de gens le savent – quelques uns d'entre eux naviguaient aussi dans les étoiles...
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Très féroce concierge Isidore Tipéranole
Laissez-moi vous chanter cette fable espagnole :
N'imaginez pas qu'on lape un lapin malin
Comme on lape un bol de cacao le matin.
Il faut d'abord prendre le temps.
Respirer, savourer ce temps
Qui vous fuit depuis si longtemps,
Laissez donc s'écouler le temps...
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Si les hermines de Sanvigne-l'Hermine régnaient sur l'empire de Montceau-les-Mines ce n'était pas seulement parce qu'elles étaient riches. C'était aussi parce qu'elles étaient très féroces et voraces. Elles ne détestaient pas dévorer un, deux, trois ou même quatre lapins de temps en temps. Elles les dégustaient grillés avec des amandes, mijotés en papillotes, mitonnés en gratin de carottes.
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A cette époque, il y avait sur terre beaucoup de cités fabuleuses. Mais la plus merveilleuse était la ville de Montceau-les-Mine. Elle était bien plus belle, bien plus prospère qu'aujourd'hui. Sur les rives de la rivière appelée la Bourbince, se dressaient de vastes maisons de pierres blanches avec des toits de tuiles incrustées de diamants et de rubis. Au milieu de ces splendides demeures, on remarquait une majestueuse bâtisse encore plus luxueuse que les autres : le château de la reine. C'était un immense palais, féerique, fabriqué en briques d'or incrustées de pierres précieuses.
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L'histoire se déroule dans la ville de Montceau-les-Mines et vous découvrirez les origines fantasques de ce nom ! Trois lapins nommés Arthur, Théobald et Justin Lapaimbot sont amoureux l'hermine Ermelinde, la fille de la reine Hermangarde et cherchent à la courtiser. Mais attention pourquoi la famille royale de Sanvigne-l'Hermine règne t-elle sur Montceau-les-Mines ?

Comment le gendarme, le glacier et le poète vont t'ils s'y prendre pour tenter d'approcher Ermelinde ? Est-ce que l'un d'eux réussira à séduire la belle princesse si convoitée ? Et surtout les trois lapins devront faire face au gardien du château, l'imposant Isidore Tiperanole, qui ne voit pas du tout d'un bon oeil leurs démarches et dont le physique, on peut le dire, est hors du commun !

Ce petit livre est le troisième ouvrage de Pierre Thiry que j'ai l'immense plaisir de découvrir et je suis ravie d'y retrouver sa plume poétique pleine de fantaisie.

Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines est un conte illustré pour enfants qui peut être lu dès le plus jeune âge et dont l'atmosphère qui se dégage est loufoque, drôle et très agréable.

De plus, j'ai aimé retrouver des petits poèmes, des jeux de mots, l'aspect farfelu du récit et les illustrations colorées où les jeunes lecteurs pourront facilement se projetter comme étant à l'origine des dessins. En fait, ce petit conte est très sympathique et franchement réussi ! Il amusera et fera rêver sans aucun doute vos enfants !
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