AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 66 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu un livre pour enfant. Cela doit remonter à mon dernier Harry Potter. Mais tout le monde sait qu'en chaque adulte sommeille un enfant. En ouvrant ce livre, j'ai eu soudain une réminiscence, une sorte de flash-back. Je me revois à l'âge de 8 ou 9 ans, étendue sur le canapé et lisant un énorme bouquin vert pâle des frères Grimm. Quel plaisir, d'un coup, d'avoir fait un saut dans l'espace temps... Voilà qui risquerait de ne pas faire plaisir à Isidore Tiperanole, personnage cruel et infâme dont la marotte est justement le temps. Non pas comme le lapin dans Alice au pays des merveilles, bien sûr. Isidore étant bien plus odieux, je vous laisse à imaginer quel est son fantasme à propos de Chronos. Et puisque je parlais de lapin, voici une habile transition pour parler de ceux de Montceau-les-Mines : Les frères Lapaimbot, amoureux de la belle Ermelinde. Certes, il s'agit bien d'un conte mais n'allez pas croire que ces lapins sont sages comme des images. Ils se déchirent le coeur de la princesse qui ne daigne pas répondre à leurs missives enflammées. Mais j'en raconte déjà trop...

Bien plus qu'un simple conte, je dirais que ce petit texte appartient plutôt à la catégorie des fables, avec morale à l'appui. Et si les dessins de Myriam Saci nous rappellent que le premier lecteur est l'enfant, il n'empêche que cette histoire peut se lire à différents degrés.

Voici donc un livre qui vous permettra de vous replonger pour une petite heure dans les petits bonheurs de votre enfance. A lire absolument.

Un grand merci à l'auteur, Pierre Thiry, pour avoir eu la gentillesse de m'offrir ce texte empli de fraîcheur.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          100
Dans un lointain passé, la ville de Montceau-les-Mines resplendissait de l'éclat des contes de fée : "Sur les rives de la rivière appelée la Bourbince, se dressaient de vastes maisons de pierres blanches avec des toits de tuiles incrustées de diamants et de rubis". La terre n'était pas encore peuplée d'humains, seulement d'animaux, en particulier des lapins aux occupations éclectiques : construire des villes, imprimer des livres mais aussi piloter des avions et naviguer dans les étoiles. Parmi ces lapins, trois frères, Arthur, Théobald et Justin Lapaimbot tombent amoureux de la fille de la reine hermine, Ermelinde. Ils sont tous trois dotés d'une personnalité différente : Arthur est gendarme, Théobald, glacier et Justin le poète "n'avait pas son pareil pour réchauffer les coeurs." Ils vont donc tout mettre en oeuvre pour approcher la coquette Ermelinde et pour cela, se frotter au terrible Isidore Tipéranole, le concierge qui défend farouchement la porte du château tout en se vouant à sa passion, tuer le temps... au sens propre !montceau

Voici un récit charmant, qui allie tradition du conte merveilleux et fantaisie moderne.

Les trois frères évoquent pour moi des contes célèbres (Les Trois plumes des frères Grimm par exemple) ainsi que leur quête, séduire la princesse, et la supériorité du petit dernier sur ses frères aînés. le triomphe de la ruse sur la force constitue également un thème récurrent depuis l'Odyssée jusqu'au Petit Poucet, sans parler de la morale de l'histoire : le pouvoir des mots et de la poésie qui ont le don de transformer nos vies, comme celle de Shéhérazade. P. 47 "Justin ne fut pas effrayé, car il était persuadé de vaincre tous les obstacles par la seule force de la poésie." Ce contexte imaginaire m'a beacoup plu à moi, qui adore les contes, passion que je partage avec mes enfants et mes élèves !

Le récit se situe à la croisée de plusieurs univers : fantaisie des contes et atmosphère du quotidien à travers le nom des rues (rue des oiseaux, quai Gauthey) et la profession exercée par les lapins. La poésie du conte associée à l'humour, aux jeux de mots, en font un conte atypique, à la forte personnalité, un joli hommage aux habitants de Montceau et aux mineurs. Les illustrations de Myriam Saci mettent surtout en valeur cet aspect fantaisiste et humoristique, peut-être moins l'aspect poétique.

A ceux qui veulent découvrir une légende poétique expliquant l'origine minière de la ville, à ceux qui aiment les contes et la fantaisie, à ceux qui aiment les petits lapins, ou tout cela à la fois, je conseille la lecture de ce petit livre !
Commenter  J’apprécie          70
Où l'on découvre enfin la véritable origine du nom de cette ville (ce n'est pas du tout ce que vous croyez!), au temps où les citoyens aux longues oreilles étaient gouvernés par une royauté matriarchale mustélidée dans un contexte où le mot crise ne pouvait évoquer qu'un mal de dents, tant la prospérité étalait ses signes extérieurs de richesse dans les rues et les jardins de la cité : pour les amateurs de fantastique, nous sommes à la fois dans l'utopie et l'uchronie.
Bien entendu c'est l'amour qui va semer le désordre dans notre histoire : 3 frères amoureux de la princesse, dont on pressent que la beauté cache un secret, et dont la vertu est protégée par une chimère crocodilo-gorillesque, monstre sanguinaire qui a juré de tuer ...le temps. Pour lutter contre le body guard de la princesse, nos lapins utiliseront avec plus ou moins de bonheur une arme fatale : la poésie.. Les règles sont respectées, comme dans les trois petits cochons du conte, le plus malin arrivera à ses fins, après quelques péripéties édifiantes.

C'est un conte qui s'adresse à un public très jeune, avant l'âge de la lecture autonome (certains mots nécessitant peut-être des explications : Garde des sceaux, régurgiter), et l'auteur n'a pas oublié le narrateur adulte auquel il adresse quelques clins d'oeil (Oh rage! Oh Désespoir! Que n'ai-je tant vécu...).On y retrouve les éléments classiques du conte initiatique (les épreuves, les rites de passage pour aboutir une nouvelle vie) dans un contexte traditionnel avec des allusions à notre société contemporaine.

Les dessins simples et de style naïf sont totalement en harmonie avec le ton utilisé dans l'écriture, viennent illustrer le propos en apportant une note colorée et agréable.

Je soumettrai sans tarder ce conte à l'avis de ceux qui dans mon entourage appartiennent à la population cible, pour juger de l'effet produit.

En attendant, j'ai passé un sympathique moment de lecture, et je remercie chaleureusement Pierre Thiry, l'auteur pour m'avoir proposé de découvrir son univers
ainsi pour la sympathique dédicace jointe à l'exemplaire
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          70
Dans la charmante ville de Montceau les Mines, dans un temps que personne ne connaît aujourd'hui vivaient trois frères lapins aussi différents les uns des autres qu'il est possible de l'être : Arthure Lapaimbot, le gendarme sévère, Théobald, le glacier fantaisiste et Justin, le troubadour poète qui n'existait que pour la rime. Descendants du Garde des Sceaux de cette ville, l'Auguste grand-père qui criait toujours :“Mon sceau l'hermine ! Mon sceau l'hermine !”, ils sont tous les trois amoureux de l'hermine, princesse de la ville, la belle et inaccessible Ermelinde. le château de cette dernière est enchanteur, fait de diamants et de pierre précieuses.

© Myriam Saci (clic sur l'image)

Ils lui écrivent donc des lettres enflammées, destinées à la séduire, missives qui ne lui sont jamais remises… Furieux, ils conçoivent alors un plan de séduction massive en se rendant chacun leur tour au château de la belle dans l'espoir d'être l'élu…

Mais voilà, voilà. Isidore Tiperanole, l'odieux concierge crocodile veille au grain. Armé d'un tromblon, il court après le temps, essayant de le rattraper, de le circoncire. Personne n'y est arrivé n'est-ce pas ? Et sa faille est là. “Quand il aperçut les horloges de la gare et de l'église miniature, il fut persuadé qu'il était en face du temps ; ce temps qu'il voulait massacrer depuis si longtemps.” Qui des trois amoureux transis retiendra l'attention d'Ermelinde sans se faire dévorer par le terrible Isidore ?

Le poète semble mieux armé que ses frères contrairement aux apparences… La cruelle princesse cèdera-t-elle au charme de l'un des trois ? Je vous laisse découvrir ce joli conte pour enfants en leur expliquant malgré tout les jeux de mots, les références à Proust ou à Corneille, faciles mais pas compréhensibles par les plus jeunes. Les illustrations de Myriam Saci ne m'ont pas émue, surtout celles de la princesse Hermine, je ne l'imaginais pas aussi “contemporaine”, mais ce n'est que mon humble avis. le conte, quant à lui peut être transporté dans n'importe quelle ville afin que les petits enfants s'identifient plus facilement.
Commenter  J’apprécie          60
Donc c'est l'histoire de trois frères lapin, Arthur, le gendarme, Théobald qui prépare les meilleures glaces de Montceau-les-Mines et Julien qui écrit des poèmes. Tout trois sont amoureux d'une même "femme hermine". Et pour la conquérir ils vont tous les trois utilisés leurs charme et leur talents. Mais comment arriver à ces fins quand on est amoureux d'une princesse qui vit dans un château gardé par un féroce gardien appelé Isidor...

Lorsque j'ai reçu le livre et que je l'ai ouvert j'ai lu la dédicace qui dit ceci "Ce petit conte où l'on apprend qu'être poète, même si on est un lapin parfois c'est bien utile" et en effet en lisant le livre j'ai très bien compris cette phrase qui est la base de la réussite pour l'un d'entre eux, mais quelle est cette réussite ?? Pour le savoir acheté ce beau petit conte et lisez le "seul" ou en compagnie de votre enfant, neveu... ;-)

C'est une belle petite histoire rythmé par de beau petit poème. Pour tout vous dire j'ai été surprise d'apprécier à mon âge (22 ans) un conte pour enfants, qui se lit rapidement. Petit hic peut-être, c'est le manque de "définition" par exemple pour le mot 'sceau' et aussi 'l'hermine' j'ai eu l'idée d'aller sur internet voir ce qu'était un sceau, hermine je savais, mais je me suis dit peut-être qu'un enfant qui commence tout juste à lire des livres ne connais pas encore cet animal, elle est représentée sur un dessin, mais n'est pas aussi représentatif de la réalité comme avec le crocodile. Pour ce qui est des dessins je les trouve tout mimi et coloré dans un style enfantin, accessible aux enfants s'il leur prend l'envie de re-dessiner les dessins présents dans le conte.

Voilà donc un livre qui a mon avis va plaire aux enfants par son histoire originale d'un monde où n'existe que les animaux.
Encore merci à Monsieur Pierre Thiry de m'avoir offert ce livre.
Lien : http://4-hobbies.skyrock.com..
Commenter  J’apprécie          50
MON AVIS:

J'ai "rencontré" (virtuellement) l'auteur, Pierre Thiry lors de la parution de son premier roman: "Ramsès au pays des points-virgules", qu'il avait eu la gentillesse de me faire parvenir et que j'avais énormément aimé. Gentillesse n°2, Mr Thiry sort un nouveau conte, et m'en envoie aussi un exemplaire dédicacé afin que je puisse le découvrir, l'auteur est tout à fait adorable :)



Je vais essayer de m'appliquer à faire une critique un peu moins niaise que celle de son premier livre ( je crois me souvenir d'avoir parlé de boite de chocolats moelleux et croquants, un peu à la Forrest Gump ^^), histoire de le remercier comme il se doit de ses gentilles attentions.

Je termine à l'instant son joli conte pour enfants Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-Les-Mines, avec le sourire aux lèvres, car c'est une petite fable délicieuse :) ( comme un chocolat qui... non non! Cali!)

Eternelle enfant je resterai toute ma vie, ce qui me permet d'adhérer complètement à ce genre de petits histoires, qui stimule mon imagination!

Si, globalement, j'ai un tout petit peu moins aimé ce livre que le premier, je crois que c'est juste dû au côté plus poétique et romantique que déjanté et décalé. On y retrouve pourtant bien toute la fantaisie de Mr Thiry. Nous sommes sur Terre, avant qu'elle ne soit peuplée par les humains, Terre habitée par le peuple: des petits lapinoux, et dirigée par les familles riches: les hermines. Bon déjà niveau fantasie, c'est pas mal :)

Beaucoup de choses m'ont amusée, comme l'explication du nom de la ville Montceau-Les-Mines, que j'ai vraiment trouvée tout à fait charmante, ainsi que des illustrations toutes personnelles à l'auteur de certaines expressions comme "tuer le temps", à travers Isidore.

De façon générale je qualifierais ce petit conte ( qui se lit très très vite, une demi heure à peine) de poème charmant et d'une tendre délicatesse. D'abord, on sent que l'auteur aime la poésie ( car c'est un peu le poète Justin, le héros de l'histoire, c'est lui qui gagne!) et qu'il lui attribue beaucoup de mérites. Ce sont les poèmes qu'il compose qui font remporter à Justin le coeur de sa belle Hermine! Au nez et à la moustache de ses 2 frères lapinoux, Théobald et Arthur. de plus, si les poèmes de Justin sont doux, charmants, et en même temps aussi frais et spontannés que ceux d'un enfant, ils débordent parfois dans la narration de Mr Thiry. Il n'est pas rare, en effet, de déceler des effets poétiques, des rimes ou ce genre de choses dans son récit. C'est très agréable et plein de tendresse. On se doute bien qu'en tant que conteur-auteur-poète, Pierre Thiry a du avoir plus d'une fois l'occasion d'en vérifier les effets :) l'auteur est un réveur, cela se sent!

Un petit bémol néanmoins sur les illustrations de Myriam Saci: je n'ai pas trop accroché à son sens artistique. Même pour un conte pour enfants, j'ai trouvé ses dessins un peu pauvres, et beaucoup regretté qu'ils soient tous engoncés dans un cadre si sévère, quand un fondu les aurait surement rendus plus doux. Mais bon, artistiquement, les goûts et les couleurs ne peuvent trop se discuter.

Ce que je retiendrai surement longtemps de ce livre: l'image que j'ai eue dans la tête, lorsque Isidore tournoie dans l'espace, et nous explique que les étoiles font les belles, et se disputent la lumière des téléscopes, et se bousculent pour être les premières devant l'objectif, telles des "stars", j'ai vraiment adoré ce passage! :)

Je lirai surement ce conte à mes enfants, pour le moment, ils sont encore un peu petits, je pense qu'ils passeraient à côté, surtout que le langage utilisé n'est pas gnangnan ou simplifié pour eux, au contraire de beaucoup d'autres livres ( ce qui n'est pas forcément une bonne chose pour leurs futures notes de français!!) mais d'ici un ou deux ans, c'est une lecture que je leur ferai avec plaisir!



Ma note: 4/5
Commenter  J’apprécie          50
Premier surf, avant même de lire : une carte géographique pour situer précisément Montceau-les-Mines : je sais vaguement où c'est, je me doute bien que c'est loin de la mer, sinon, cela s'appellerait Montceau-les-Bains !
Je découvre donc pourquoi Montceau-les-Mines s'appelle ainsi ! Et non, ce n'est pas à cause des mines de charbon ! Et nous voici embarqués dans une histoire où les animaux sont rois (comme chez Jean de la Fontaine), où la morale est sauve (idem) et où cela se termine bien ! D'ailleurs, il y a trois lapins (comme dans le conte des trois petits cochons ?) (et non, Pierre Thiry n'a pas eu ainsi l'idée de cette histoire).

Ce qui m'a gêné... la police de caractère monstrueuse (je ne suis pas si vieille !). Mais cela a plu, au contraire pour Grand Ange (utile dans son cas) (de même : les noms des personnages... trop longs pour Grand Ange et plus encore pour Petit Ange qui n'arrivait pas à les déchiffrer tout seul). Et les dessins : trop enfantins et trop colorés. J'aurai préféré des dessins plus "aquarelle". Grand Ange (presque 8 ans) a cru que c'était un enfant qui les avait dessiné, il les a trouvés " jolis ". Cependant, il a fallu montrer des images d'hermine aux Anges (Petit Ange, un peu plus de 5 ans et demi) qui avaient du mal à visualiser ledit animal.

Grand Ange a aimé cette histoire jolie. Les lapins vivent des plein d'aventures. Les poèmes de Justin le lapin sont rigolos. Plus que la poésie [de Robert Desnos] que je suis en train d'apprendre.

Il y a aussi dans cette histoire des clins d'oeil pour les parents : le journal local qui s'appelle "le coup du lapin", Isidore Tiperanole court après le temps (comme le lièvre de mars d'Alice) et Marcel Pétarademps le retrouve (le temps)...

Un livre court qui plaît (et qu'on peut relire tous les soirs..........!!!!!) aux Anges !

Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
Commenter  J’apprécie          40
Isidore Tiperanole est le concierge du palais royal de Montceau-les-Mines, il est farfelu et cherche à tuer le temps à coups de fusil. Arthur, Théobald et Justin sont trois lapins connus dans leur ville, amoureux de la princesse Ermelinde. Ils vont donc tout mettre en oeuvre, chacun de leur côté et avec leur talent particulier, pour l'approcher et la conquérir.

Ce livre pour enfants est un conte de 68 pages, illustré deci-delà par Myriam Saci. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, malgré les noms choisis et quelques termes employés qui me semblent un peu compliqués pour un public très jeune, ainsi que les références à des oeuvres connues comme celle de la Fontaine. Cette histoire m'a immédiatement fait penser à celle des 3 petits cochons, Isidore représentant pour moi le méchant loup! D'ailleurs, sa description physique m'a fait rire mais j'avoue avoir été un peu déçue par l'illustration faite, qui selon moi n'accentue pas assez le côté gorille. Par ailleurs, je trouve que l'histoire manque d'illustrations, même si cela n'a pas gâché ma lecture d'adulte.

J'ai également aimé la poésie décriée par Justin, les rimes employés, et leur place dans l'histoire montre selon moi le pouvoir de la littérature et des mots, et à quel point ceux-ci peuvent toucher (comment ça, je vois peut-être des choses qui n'existent pas, même dans un conte pour enfants?). Pour moi la morale de ce conte serait "rien ne sert de courir, il faut partir à point", réfléchir avant d'agir.

En somme, un joli conte farfelu que je conseillerais aux enfants de 6 à 10 ans, et qui m'a donné envie de découvrir le roman de l'auteur "Ramsès aux pays des points virgules" (rien que le titre m'intrigue!).

Lien : http://nanalit.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          40
Je tiens avant tout à remercier Pierre Thiry, l'auteur de ce conte, d'avoir eu la gentillesse de me contacter et de m'envoyer un exemplaire de ce livre.

Depuis bien des années, je n'avais plus eu l'occasion, ni peut-être l'envie, de lire de contes pour enfants. Aussi, lorsque j'ai commencé la lecture d'Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines, j'ai eu une petite appréhension, qui a disparu aussi vite qu'elle était apparue. En effet, le style de Pierre Thiry m'a fait replonger dans la magie de l'enfance, dès les premières lignes. Un style simple, fluide et surtout très poétique, superbement illustré par les dessins "enfantins" de Myriam Saci.
Ce livre est avant tout un conte de fée avec une belle princesse : Ermelinde, de preux chevaliers : les trois jeunes lapins : Arthur,Théobald et Justin, et le méchant dragon : Isidore . Un conte qui est intelligemment et très poétiquement transposé à l'époque moderne, le rendant accessible aux jeunes lecteurs actuels, qui, j'en suis sûre, prendront beaucoup de plaisir à découvrir l'univers de l'auteur.
Cette lecture n'est cependant pas uniquement réservée aux plus jeunes, puisqu'en effet l'auteur glisse dans ce récit, des clins d'oeil littéraires et beaucoup d'humour. J'ai par exemple beaucoup aimé l'explication de l'origine de Montceau-les-Mines. Ce conte est donc aussi écrit pour le plaisir des parents qui feront la lecture à leurs plus jeunes enfants.
Comme dans tous les contes, il y a une fin heureuse et une morale, que je ne vous dévoilerai pas, mais qui m'a beaucoup plu de part sa justesse et son originalité.
Ce conte est donc pour moi une belle découverte que je recommande de découvrir ou de faire découvrir aux jeunes enfants de votre entourage. C'est bien ce que j'ai, pour ma part, l'intention de faire.
Commenter  J’apprécie          40
L'auteur, Pierre Thiry commence son histoire à la manière d'un conteur. Ce saut dans un monde merveilleux ma tout de suite séduit car il me rappelle toute ma jeunesse dans les rues de Montceau-les-Mines et je revis le conte a travers mes yeux d'enfant.

La fluidité du récit, ponctué par petite touche d'humour et de jolies poèmes, est clairement destiné aux jeunes enfants qui sont encore dans l'âge du rêve et de l'amour, mais les grands enfants seront tout autant attendris par cette histoire.
Les petites illustrations au fil de la lecture ponctue de touche de couleurs et nous accompagne gentillement dans notre imaginaire.

Je pense que la lecture du roman est plutôt destiné dans la lecture a voix haute, afin que les parents puissent expliquer la moral de cette histoire. Malgré la fluidité de l'histoire, une explication complémentaire de la part d'un adulte pourrais aider l'enfant a se retrouver.
N'hésitez plus a rêver et faire rêver vos enfants.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (90) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1525 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..