Roland Barthes nous faisait quelquefois réfléchir sur des protocoles d'écriture (...) Un jour que nous manifestions notre désarroi que rien ne prenne forme il avait rétorqué "Mais c'est vous qui m'avez choisi" C'est une belle réponse. N'importe quel professeur aurait chercher à se justifier, aurait réexposé sa méthode; lui nous a renvoyés au mouvement et aux besoins initiaux qui nous avaient conduits là, à ce que nous cherchions auprès de lui et qui, au fond, ne concernait que nous.
Chacun porte en soi le dessin de sa journée idéale, celle qui lui fourni le modèle de perfection. Une fois cette perfection réalisée (...) il suffit que quelques paillettes de cette journée idéale interfèrent avec des temps moins parfaits our que ceux-ci en soient illuminés, vécus à un rythme et dans une lumière qu'ils ne possèdent pas en propre, mais que le seul rappel du temps idéal leur confère.
Ces femmes qui tenaient salon n'avaient en rien le projet d'une oeuvre. Est-ce un trait plus spécialement féminin ? En tous cas c'est quelque chose en quoi je me reconnais.
"il faut interrompre un chemin si possible à un moment imprévu", dit thomas Bernhard.
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Ah, le plaisir d'un moment passé à la terrasse d'un café. La terrasse, ou l'arrière-salle. le café, comme refuge et comme aventure. Voici un livre réjouissant qui fait l'éloge de ce lieu unique puisqu'il est à la fois celui du partage et de la solitude.
« Café Vivre » , de Chantal Thomas, c'est aux éditions du Seuil.
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