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EAN : 9782234069398
208 pages
Stock (30/03/2011)
3.06/5   17 notes
Résumé :

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Chronique rédigée tout au début de mon inscription sur Babelio- Mai 2013....pour un livre acquis en avril 2011 à la Librairie Texture.Paris 19e ( et lu à la même époque)

****Relecture et remaniement de "mon billet" ce 4 juin 2023, en ajoutant bon nombre de citations
( *** ce que je ne faisais pas du tout à " mes débuts" sur Babelio ! Je viens de m' en rendre compte en parcourant mes premières implications sur le site !!)

"La poésie et la médecine, c'est pareil

L'autre jour à la radio, j'ai entendu dire que les grands livres sont des livres de bonté. "

Un texte choc... pour tous les amoureux Du Livre, avec un grand L.

* le récit se fait par un tiers: un anthropologue attaché au CNRS poursuit des recherches sur la lecture et le rapport aux livres...partout ou sévissent des états de " crise".Il vient donc dans un hôpital demander à une cancérologue, le Docteur Lise, de la suivre dans son quotidien de médecin et le rôle de ses lectures, de ses morceaux de bibliothèque dispersés entre son bureau et divers lieux accessibles ou plus intimes...

Un ouvrage qui a la double richesse de faire une chaîne humaine et livresque...en nous faisant découvrir les écrits qui aident cette Docteur Lise...Elle soignerait moins bien sans la compagnie des livres, elle vivrait moins bien. Cancérologue dans un grand hôpital parisien, Lise Ménard trouve chez Philip Roth, Irène Némirovsky, Nabokov, ou Céline, Henry james, Doris Lessing, Mc Carthy ou Kafka, la force renouvelée pour affronter les situations graves, parfois inconvenantes, auxquelles sont soumis le patient et ses proches dans le quotidien de la maladie...La littérature révèle à cette femme de cinquante ans, dissidente à sa façon, la beauté qui existe à soigner autrui.

Une grande lecture tonique, pleine de courage, de vie, d'espoir....d'une femme -médecin qui réfléchit avec beaucoup de justesse à la pratique de son métier, mais aussi à toutes les complexités de "communication" avec ses patients.... la Littérature, ainsi que les très nombreux médecins-écrivains, par leurs écrits, leur propre ressenti, sont une véritable force pour l'aider à affiner l'exercice d'une médecine, qu'elle veut aussi humaine que possible, en prenant en compte le corps, mais aussi le mental....Et les "mots" sont un formidable outil, une richesse positive quand ils sont utilisés à propos....

Ce texte est parmi mes grands coups de coeur de ces dernières années, et je ne "rate" pas une occasion d'en parler autour de moi. Ce texte est à l'image de cette narratrice, forte, et à la fois assumant un équilibre constructif d'empathie, de compassion et d'écoute, envers ses "malades"... Ce médecin ayant une très haute idée de son engagement professionel, se remet en question quotidiennement, face à des malades souvent gravement atteints, vulnérables, grâce à tous ces livres-compagnons, qui ajoutent chacun à leur manière, un surplus d'humanité et de réflexions bienveillantes, dans son quotidien médical.

Pour tous les amoureux inconditionnels de littérature, et les curieux d'une profession essentielle, infiniment complexe... puisque chaque jour, "nos" médecins sont confrontés à la mort, à des limites... et qu'il faut toutefois se battre, soigner autrui, envers et contre tout. Après cette lecture, vous aurez été époustouflés , "ragaillardis" par la personnalité extrêment attachante de cette femme. Et en plus, une sacrée liste de textes à découvrir: écrivains-médecins et écrivains "tout court" !!!

Ce genre de lecture qui vous transforme en profondeur...qui vous enrichit à tous points de vue... et qui de surplus... vous fait rencontrer des auteurs et livres magnifiques. Que du bonheur !

*En remaniant cette chronique avec cette relecture du moment, je redis la force et le rayonnement de cet ouvrage qui fait réfléchir abondamment et en profondeur sur les réalités complexes de la maladie, de la douleur, du " soin", de l' " Accompagnement " des médecins comme celui des proches. Ce texte , à cet égard, m'avait été un vrai soutien, étant dans la délicate et " épuisante " situation d'accompagnement de " mon mari" en fin de vie...

En dépit de la gravité du sujet, ce livre est totalement lumineux et constructif , nous entraînant dans une folle équipée dans l'histoire mondiale de la Littérature, nous faisant griffonner, au fil des pages, un grand nombre de nouveaux textes et écrivains à lire et à découvrir.Ce fut, en tout cas, pour ma part le " 2ème grand Plus" de cette lecture unique ,en son genre, qui donne des ailes et alimente généreusement nos curiosités...!

En conclusion un extrait significatif , montrant bien à la fois toute l'importance essentielle des Livres, de la Beauté " thérapeutique " de la Littérature et à la fois, les limites inévitables !

" Alors l'anthropologue comprend que cette dissémination d'ouvrages si appréciés, cette métastase de lecture, la façon d'avoir une bibliothèque et plusieurs et aucune tout en tenant tellement aux livres, en comptant tellement sur eux, ne recouvre rien moins que " le rêve de guérir ".Au-delà de l'exercice qui consiste à tenir la maladie en respect le plus longtemps possible, la bibliothèque joue contre la mort, à même hauteur, illusoire et alors ?"

Récit prenant , prolongé par une très intéressante sélection bibliographique, in- fine !

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"Je me souviens d'avoir été fascinée par le miracle des bons livres qui arrivaient au bon moment de la vie. Ceux qui parfois tombaient des étagères pour venir répondre à des questions que me posait l'existence" (extrait "La Grand-mère de Jade" de Frédérique Deghelt). Dans mon cas, "La bibliothèque du Docteur Lise" m'est tombé dans les mains sur la recommandation de "Fanfanouche24" après avoir "zyeuté" (terme québécois pour "jeter un oeil") sa liste "Les livres, nos guides et nos héros....". Il s'est avéré que cette suggestion est arrivé à point suite au décès récent de ma mère, alors que questions et réflexions se bousculaient dans ma tête sur la vie en général mais où l'esprit, embrouillé par les vapeurs du deuil, anesthésiait chez moi toute volonté d'y voir plus clair . "La bibliothèque du Docteur Lise" de Mona Thomas a donc pris le relais pour apporter quelques réponses. J'ai aimé la lucidité des propos de l'auteur qui s'immisce dans la peau d'une cancérologue laquelle puise à son tour dans ses propres lectures pour donner un sens à ses actes et y apporter une dimension plus humaine. Dans un langage simple et une atmosphère décontractée, sans pathos, elle aborde divers thèmes auxquels elle est confrontée dans sa profession, chacun appuyé de références littéraires: l'erreur médicale, les conditions de travail en milieu hospitalier, l'indépassable souffrance morale de certains patients, la sacro-sainte vérité au patient (faut-il tout dire ?), les soins palliatifs, le soi-disant "combat" contre la maladie (j'ai bien aimé son point de vue là-dessus), la chirurgie plastique, etc. À la fin du livre, on retrouve d'ailleurs en annexe la liste de tous les livres. Parmi les auteurs cités, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka, Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer et plusieurs autres. Bref, vous avez sans doute saisi que j'ai beaucoup aimé !
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Que lit le docteur Lise, médecin spécialisée en cancérologie ?

L'idée pouvait -être intéressante mais sûrement pas pour un anthropologue car il faut bien se garder de généraliser.
J'ai de mon côté constaté que, la plupart du temps, les médecins ne lisent guère plus que quelques revues spécialisées et ceux qui lisent, préfèrent des ouvrages de distractions, on les comprend.


Le docteur Lise, elle, accumulent les livres qui traitent de la maladie, de la mort ou de son approche dont certains, il est vrai, sont des chefs d'oeuvre de la littérature mondiale.

On la suit donc dans son travail, on écoute son point de vue de soignant… Qui n'a rien de très original. Chacun dans ce domaine se croyant humain, bon technicien et à la pointe des habitudes (souvent arriérées) d'une époque. le docteur Lise aurait probablement figurée autrefois plutôt du côté des détracteurs de Semmelweis par son suivisme.

Le tout aurait pu être intéressant s'il n'était pagaille au possible.

La forme de l'échange entre deux personnes ne sacrifie pas ici au dialogue écrit avec tirets, retours à la ligne et points d'interrogation (ou éventuellement mise en gras des questions) et on obtient donc des phrases qui finissent par "Que je lui dis" ou "qu'elle me répond" !
C'est lourd, inélégant.
Le livre est finalement gâché par ce caractère brouillon.
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Il s'agit essentiellement d'un essai montrant en quoi la littérature aide à la pratique humaine et éclairée de la médecine, ce qui est très intéressant. Malheureusement, dans le but, je pense, de rendre la lecture un peu plus vivante, l'auteure a cru bon de greffer une histoire d'un " pseudo-observateur qui souhaite classer la bibliothèque du Docteur, et qui joue le rôle du Naïf". Et ça nuit au discours à mon sens, il perd en force et en intensité. le récit en devient brouillon et superficiel, ce qui est malheureux car l'idée de base se suffisait à elle-même. Donc c'est l'ascenseur, passionnant par moment et tout à coup ça retombe comme une crêpe. Dommage, dommage.
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Sûrement un excellent roman, j'attendais d'ailleurs depuis longtemps de m'y plonger, avec beaucoup d'impatience.
...mais vraiment trop ardu pour moi :
beaucoup trop de références, auxquelles je ne comprends pas grand chose.
Pas spécialement médicales, hélas : littéraires.
J'ai pourtant noté beaucoup de beaux échanges entre les deux protagonistes du roman, avec une véritable émotion (ceux évoquant les malades et la médecine).
Comme quoi...
Du coup je ne sais plus. Ai-je adoré ? Ou me suis-je perdue...
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Quand Boulgakov parle d'un malade dans Les carnets d'un jeune médecin, je reconnais des éléments de situation que je côtoie dans ma pratique. C'est à la communauté des symptômes décrits que je vois bien combien la lecture revivifie mon intérêt pour ce travail. Et puis, les débuts dans ce métier, c'est bouleversant...
Parfois Boulgakov a de ces délicatesses, on dirait un polar. " La Gorge en acier" , par exemple, sa première opération chirurgicale, est un récit à suspens, haletant. Le lecteur ressent le même espoir de soigner,de sauver, la même émotion et la même crainte de l'échec qui habitent le jeune médecin.
La crainte de l'erreur?
L'erreur, l'éventualité de l'erreur, c'est obsédant. C'est, dans une très large mesure, ce à quoi le médecin n'a pas droit.
Et qui peut toujours arriver.
On doit lutter, attendre, mais pas trop parce que ce serait, là encore, risquer le pire. C'est difficile, il faut décider vite. Dans Blouse d'Antoine Sénanque, à la fin, comment le personnage confesse une erreur! L'obsession de tout bon médecin. Parfois on est en train d'en commettre une, on ne s'en rend pas compte, on continue un peu et on laisse faire jusqu'à ce que l'erreur apparaisse sans aucun doute possible. On peut avoir l'intuition qu'on est en train de se planter. Parfois, on ne peut pas revenir en arrière parce qu'on ne sait pas, on ne sait pas, on ne sait pas! Tout ce dont on est sûr, c'est que quelque chose ne va pas. Voilà qui est usant dans mon métier, ne pas savoir, ne pas voir! Si je suis trop fatiguée, je ne verrai pas. Alors je passe mon temps à vérifier qu'il n'y a pas d'erreur.
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Là, je parlais d'art, de la littérature qui arrive à dire un indicible qu'on pourra lire, il s'agit de cette alchimie qui permet de lire la mort " en face". On écoutera par ailleurs une voix qui nous "fait signe", jusqu'au bout parce qu'elle est forte, même si on n'a pas toujours affaire à un grand texte. J'avais trouvé assez soufflant Sauve toi Lola, un des premiers livres du genre. Ania Francos était une passionaria des années 80, à la fois grand reporter, féministe, surexcitée..

.. Il y a également , dis-je, le fameux Je voudrais pas crever, de Boris Vian.
Un mélange de révérence pour la vie et d'immense colère face à l'injustice du mal, dit-elle. Notre expérience se décante en plusieurs temps: vivre l'évènement, le penser, l'écrire. L'expérience et la littérature ne se confondent pas...
...Quand Paul Valéry note sa formule fameuse " Je veux le monde et je le veux tel quel" , il ne donne pas la recette. C'est qu'il en faut du boulot , pour arriver au monde tel-quel. Savez- vous écrire, bien écrire?
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Savez-vous qu'au moment où les images du 11 septembre 2001 repassaient en boucle les librairies de New-York furent prises d'assaut ? Comme si c'était là, dans les livres, que se trouvaient des éléments de réponse à l'impensable. Dans les romans, la poésie, les nouvelles brèves et les grandes élégies. Ou comment en situation de détresse - pensez aux otages -, le livre soutient la personne en difficulté.
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Un jour peut-être on aura vaincu le cancer, et la bibliothèque du Docteur Lise ressemblera à celle de tout le monde, une et soigneusement ordonnée. Elle n'aura plus besoin d'une armée de livres à sa rescousse. [Pour l'instant], un ensemble de titres élus mêlé au bazar de la vie, propre à ménager des surprises et composer avec le temps, c'est ainsi que le docteur Lise veut sa bibliothèque. [...] Livres éparpillés, prêtés-pas-rendus comme elle dit, bâillant au bord du fauteuil ou à plat ventre sur le radiateur de la salle de bains, livres aimés, librement humés, lus repris, dévorés, négligés, baladés des abords du lit aux profondeurs de la voiture, émergeant à l'hôpital ou chez des amis, passant du sac à main à la dernière marche de l'escalier en courtes piles, et si on en trouve un au jardin un soir d'été, dans la maison ils sont partout toute l'année, le nez dans la poussière, pleins de marques de doigts poisseux des innombrables goûters. (p.117-118)
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Comme Reverdy, mais du fond de sa cambrousse, immergé dans la verdure, Chauviré correspondait avec pas mal d'écrivains, il entretenait de vraies grandes amitiés littéraires. C'est beau, toutes ces correspondances entre écrivains.Leurs échanges forment une entraide dans la pratique de tous les jours.Ils ont bien raison de compter sur la littérature, nos deux gais lurons de la médecine. Alors bien sûr, c'est peut-être une tendance de certains caractères, mais je ne crains pas de vous le redire, la littérature permet à un certain type de médecin, dont je suis, de trouver une beauté à ce qu'il fait et de voir la beauté chez autrui, dans la présence si particulière du malade.


( p.187)
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Videos de Mona Thomas (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mona Thomas
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'autrice Brigitte Giraud, prix Goncourt 2022, est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Née en Algérie en 1960, Brigitte Giraud a étudié l'allemand et l'anglais, puis se dirige vers les métiers de libraire, journaliste, critique littéraire et programmatrice de festival. En 1997, elle publie son premier roman, La Chambre des parents. Plusieurs livres suivront, romans, récits ou recueils de nouvelles. Brigitte Giraud a publié de nombreuses nouvelles et des textes divers dans différentes revues : NRF, Aube Magazine… Elle obtient le prix Goncourt de la nouvelle pour L'amour est très surestimé (Stock 2007), le prix du jury Giono pour Une année étrangère (Stock 2009) et la mention du prix Wepler pour À présent (Stock 2001). Ses livres sont traduits dans une quinzaine de langues, et son roman Pas d'inquiétude (Stock 2011) a fait l'objet d'une adaptation pour un téléfilm (France 2, diffusion 2014) réalisé par Thierry Binisti, avec Isabelle Carré et Grégory Fitoussi dans les rôles principaux. Son roman Nous serons des héros (2015) fait l'objet d'une lecture mise en espace par le comédien Hippolyte Girardot et le musicien Bastien Lallemant. de 2010 à 2016, Brigitte Giraud dirige la collection de littérature « La forêt » aux éditions Stock où elle publie notamment les auteurs Fabio Viscogliosi, Dominique A, Sébastien Berlendis, Mona Thomas. le 3 novembre 2022, elle obtient le prix Goncourt 2022, avec son récit Vivre vite, qui revient sur l'accident de moto qui a emporté son mari, Claude Giraud, en 1999, à l'âge de 41 ans. Elle est la treizième femme à recevoir ce prix en cent vingt ans (depuis 1903). Elle est nommée Officier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2014.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par un producteur de France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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