AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 280 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Nager, nager, nager...

Je me suis noyée !

C'est sans trop de conviction que j'ai tourné la dernière page de ce roman. J'avoue que c'est surtout le cadre qui m'avait attirée. Arcachon, la ville d'hiver, la ville d'été, sont tout autant d'endroits que j'affectionne particulièrement.

A travers une narration qui tourne en rond, une petite fille seule et délaissée par sa mère pour qui seule la nage compte, j'avoue m'être engluée dans des élucubrations qui n'en finissent pas et dont la finalité m'a échappé.
De fait, cette histoire morne et un peu glauque donne à l'endroit la même tonalité, ce qui m'a réellement dérangé. Dommage car l'écriture est irréprochable.

Une lettre à sa mère que l'auteur livre, plus qu'un roman.
Commenter  J’apprécie          70
Roman ou pas roman? Sur la couverture il est écrit roman mais c'est Chantal Thomas tout d'abord enfant puis adulte qui parle d'elle de sa mère, de l'océan, d'Arcachon.
L'évocation des plaisirs de l'enfance à la plage, remue de doux souvenirs chez tous ceux qui, enfants, ont passé l'été sur une plage de la côte atlantique. Cette liberté, ce bonheur décrits avec délicatesse par Chantal Thomas moi aussi, qui ne fut que vacancière, je les ai ressentis avec autant d'intensité qu'elle.
Mais que penser de cette mère infantile, fantasque, dont le seul intérêt dans la vie est de faire des longueurs de crawl? La mère et la fille n'ont pas toujours été proches lorsqu'elles vivaient sous le même toit, par la suite la fille s'est rapprochée de cette mère-enfant.
La lecture n'est pas désagréable mais si Chantal Thomas n'était pas l'auteur du magnifique L'échange des princesses et autres romans historiques ce récit serait sans doute passé inaperçu.

Lien : https://ffloladilettante.wor..
Commenter  J’apprécie          70
Chantal Thomas écrit un "roman" sur sa mère, et à travers elle sur l'eau, la nage, la baignade, élément premier dans al vie de celle-ci. Ou un roman sur l'eau, et à travers elle sur sa mère. Difficile à dire. Sur la mère et la mer, en somme, avec ce que cela implique de poésie, de jouissance, et, je laisserai cela aux spécialistes, de psychanalyse.

La mère de Chantal Thomas est un petit bout de femme fantasque, éternellement infantile et désemparée face à la vie, que seule l'eau amène à quelque chose qui ressemble au bonheur. Chantal Thomas est une petite fille qui grandit dans son entourage, à une certaine distance, toute emportée par la magie de la plage, univers nourricier et intime, lieu de plaisirs sensuels et de rencontres passagères, source d'imaginaire qui l'ont tout autant construite que cette mère présente-absente. Partager ce lieu est déjà partager un lien.

C'est un livre de plus sur une mère, personnage unique, fragile, tout à la fois familière et inconnue, avec laquelle elle établit une relation tendre et lointaine, où on sent Chantal Thomas endosser très jeune le rôle de l'adulte protecteur.

Au passage, la fille, face à cette absence singulière, cette inadaptation, réfléchit, à la place d'une femme dans la vie, avec de très beau passage sur l'effacement. C'est souvent plein de charme et de finesse, parfois un peu ennuyeux: Chantal Thomas aussi fait le choix d'une certaine distance, pour traduire cette relation primitive atypique, loin des modèles traditionnels.
Commenter  J’apprécie          60
'ai beaucoup aimé de cette auteure deux de ses romans historique « L'adieu à la reine » que j'ai lu avant Luocine et « le testament d'Olympe ». Son livre de souvenirs était proposé à notre club de la rentrée, je l'ai donc commencé avec un a priori favorable. de plus les jeux d'enfant sur les plages me sont familiers ainsi que les ambiances de ville balnéaires en saison comme hors saison. Mais malgré ma bonne volonté, je n'ai rien reçu en lisant ce livre, qui n'est ni déplaisant ni plaisant. Je me disais sans cesse que si cette auteure n'était pas connue, peu de gens liraient ce livre qui est, je le reconnais, élégant et délicat. Chantal Thomas,( pour moi c'est une qualité), n'est pas de la veine des femmes qui aiment avec courage mais souvent trop d'impudeur étaler la moindre de leurs souffrances, elle reste mesurée et par touches très fines nous fait vivre une enfance bercée par les embruns et les odeurs d'estran et une mère fantasque. Elle raconte ses châteaux sur le sable, ses pêches miraculeuses dans les rochers, des grands parents qui pallient l'absence d'une mère plus intéressée par son propre bonheur que celui de ses proches. Je sais que j'oublierai ce livre aussi vite que la marée défait les oeuvres éphémères des enfants sur la plage.
Lien : http://luocine.fr/?p=8827
Commenter  J’apprécie          50
Beaucoup de poésie,
une douce nostalgie des moments d'enfance en bord de mer,
et un regard détaché et indulgent porté sur cette mère libre et fantasque,
mais rien pour m‘accrocher vraiment à cette lecture simplement agréable... je suis sans doute passée à côté de quelque chose...!
Commenter  J’apprécie          20
Ma critique, mon ressenti porte plus sur l'aspect psychologique de l'histoire
que la construction du roman. Vous pouvez lire les autres avis ici sur Babelio, concernant la construction du livre. Je me suis demandé : que nous délivre l'auteur ? Et bien l'histoire d'une fille qui se souvient de sa mère, nageant continuellement dans son existence. A l'instar du film les Associés de Ridley Scott avec Nicolas Cage, il est décrit une intensionnalité, celle du nettoyage. Dans : Aviator avec Leonardo di Caprio, c'est se laver les mains. Dans mon, oncle de jacques Tati, c'est la perfection. Dans ce livre, c'est la nage. Nous avons donc la description d'un TOC. Outre les effets dévastateurs, effectivement, cela sépare, cela en fait une mère froide, une non-maternelle. Passable.


Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (595) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1695 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}