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Dark Lord tome 1 sur 3
EAN : 9791023502053
336 pages
Seuil Jeunesse (02/10/2014)
3.56/5   49 notes
Résumé :
Réincarné malgré lui en garçon de 13 ans, le prince des ténèbres venu d’un autre monde est obligé de devenir collégien. L’enfer ! Le premier tome d’une trilogie mêlant humour saugrenu et fantasy.
Après une chute vertigineuse, Dark Lord, un éminent prince démoniaque, se retrouve prisonnier dans le corps d’un garçon de 13 ans. Recueilli par les services sociaux, il est placé dans une famille d’accueil et inscrit au collège du quartier. Malheureusement, ses p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Le Seigneur des ténèbres se retrouve sur terre dans la peau d'un jeune garçon. Il souhaite rejoindre au plus vite son univers où des forces s'affrontent.

Mis dans une famille d'accueil, le voilà contraint de rentrer au Collège. Contre toute attente, il se fait des amis qu'il rallie à sa cause...

Aventure et humour sont au rendez-vous mais le contenu dense et les longs paragraphes risquent de rebuter le public attendu.
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Premier tome d'une trilogie décapante, ce roman propose un anti-héros ténébreux qui n'a rien à envier à Sauron, Seigneur des ténèbres de la trilogie "Seigneur des Anneaux" de J.R.R Tolkiens. En fait, il en est très inspiré, avec un anneau de pouvoir, un physique très similaire et même une tour situé dans une contrée sombre qui rappelle la tour de Minas Morgul en Mordor.

Catapulté dans notre monde, Dark Lord se retrouve dans la peau d'un adolescent de 13 ans assez banal, mais attention, son esprit n'a rien perdu de son acuité et de son génie maléfique! Malheureusement, dans notre monde rationnel et sans magie, notre Seigneur ténébreux a beau être investi d'un langage et de capacité cognitives certainement hors-normes, il passe néanmoins pour un esprit dérangé. Prit en charge par une travailleuse sociale, deux pédopsychiatres et une famille outrancièrement angélique, notre sinistre ado doit apprendre à s'adapter à ce nouveau monde tout en cogitant sur une manière de réintégrer son monde. Car, voyez-vous, même les seigneurs obscures ont leur antagoniste. le sien répond au nom de Hasdruban, mage blanc au symbole doré, sorte de Maître du Bien. Et c'est surement de sa faute s'il se retrouve là, à devoir aller au collège, privé de ses puissants pouvoirs et de sa forme si impressionnante d'habitude. Et c'est surement de sa faute si sa belle tour de fer est désormais rose! Bref, Dark Lord, renommé Dirk Lloyd, peut au moins compter sur le fils de sa famille adoptive, Christopher, une jeune fille au look gothique, Susan, ainsi que le capitaine de criquet de l'école, Sal, ces "servants" afin de mieux comprendre ce monde étrange et faire quelques tentatives pour réintégrer le sien.

C'est ce que j'appelle affectueusement un "univers ténébreux sympathique", à la manière de Fingus Malister, Amelia Fang ou les Soeurs Carmines. Quoique le style correspond plutôt au "Journal de Raymond le démon", récemment paru.

Nous sommes donc en présence d'une figure maléfique, mégalomane, égocentrique, géniale et dénué d'empathie. le genre "je-vous-suis-tous-supérieurs" et fervent amateur de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la Guerre, la violence et la suprématie totalitaire. Un dictateur style fantasy, en somme. Il a le langage de ce genre d'univers, très grandiloquent et imagé, un peu noble aussi, un aspect de sa personne qui en fait un personnage éloquent et impérieux, très en décalage avec son âge physique de 13 ans. Seul souci, c'est si décalé, justement, que les gens trouve ça soit drôle, soit inquiétant, mais certes pas sérieux.

Dans ce genre d'univers, les extrêmes abondent: d'un côté Dark Lord et tous les attributs possibles qui sont les référence du "Mal": couleur noir, créatures obscures, thématique guerrière, noirceur, armures en piques et en griffes, salle de tortures, absence d'amis, etc. de l'autre, nous avons Hasdruban ( peu présent dans ce tome) avec la couleur blanche, les êtres doux, le symbole doré, les religieux, la morale et le code de conduite. Très clivé, donc. Mais c'est aussi ce qui fait que c'est drôle. On peut compter sur Dirk pour nous rappeler de quel genre d'endroit ténébreux il vient et à quel point tous les aspects de sa vie sont régit par "les ténèbres" dont il est le parfait stéréotype.

En même temps, s'il fait des coups pendables et se montre souvent insultant, Dirk n'est pas si terrible au fond. Il n'a tué personne, fini par se faire des amis ( un peu malgré lui) et n'a commit aucun crimes majeurs. Il aboie plus qu'il ne mord , en somme. Un peu comme le personnage de Megamind, des studios Dreamworks. Un peu diva, très porté sur les apparences et sa réputations, mais pas à proprement parlé cruel et immoral.

Le principal attrait de ce roman est justement le jeu des codes entre les figures du bien et du mal, l'accent mit sur les noms et les décors "maléfiques" de Dirk, très impressionnants mais au fond pas très utiles, sa perception du monde des humains, toujours un peu teinté de son monde à lui et ses comportements, dont certains restent ambiguës jusqu'à la fin, laissant alors planer la question: est-il VRAIMENT un Seigneur des ténèbres? D'un point de vue du lecteur, on peut se le demander, parce que le début de l'histoire est assez peu magique, hormis cette flaque noire maléfique.

Côté construction, contrairement à ce que laisse supposer le titre, le "journal de Dark Lord" n'occupe en réalité que quelques pages de temps en temps. le reste est à la troisième personne et marqué par des chapitres. On aura également ces feuilles de notes qui nous renseigne sur la "flaque d'essence maléfique" que les humains prennent pour une flaque d'huile de moteur, tout en s'interrogeant sur le fait que la place de stationnement où elle est située est "anormalement maudite". Aussi, on trouve des images "dessinée par Dirk" dans lesquels ont voit mieux sa perception des choses, toujours biaisée et "maléficiée",assez amusantes.

Sinon, dans le scénario, plutôt addictif, on y trouvera quelques facilités, comme la bêtise de certains adultes, des commodités de circonstance, comme l'éclipse et le fait que nules recherches n'ont été faite pour trouver l'identité de "Dirk Lloyd", même après l'avoir casé dans une famille d'accueil.

En somme, c,est surtout un roman comique, un brin déjanté, avec beaucoup de jeux de mots et de thèmes, où une figure emblématique du Mal devient un ado assez banal, mais investi de capacités déraisonnables. C'est surtout ça qui est drôle! Et comme il vit dans un corps humain, on est en droit de se demander s'il ne va pas s'humaniser dans le processus. Ajoutez à tout ça que, comme Dirk est aussi très intelligent, on apprend même quelques trucs au passage.

Un bon roman pour sortir des sentis-battus et rigoler aux dépens du héro. J'ajoute que ce genre de roman est particulièrement comique pour les lecteurs qui dispose d'une bonne culture générale et connaissent bien les divers antagonistes célèbres, dont il y a foison de références.

Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

Dans le même genre ( Ténébreux Sympathique) , retrouvez ces romans listés ici:

https://www.babelio.com/ajout_liste2oeuvre.php?q=13101
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Dark Lord, « le Seigneur des Ténèbres », « l'Incarnation du Mal », « le Seigneur des Terres Obscures et Maître de la Tour de Fer du Désespoir », reprend conscience après une « absence » inexpliquée. Réaction immédiate : lancer un maléfice à tous ces misérables humains qui s'agitent autour de lui et osent le toucher ! Et là … rien, pas la plus petite étincelle, pas le moindre grain de foudre, même pas une flammèche. Force lui est de constater qu'il a « emprunté » le corps malingre d'un ado de 13 ans, qui ignore son nom (« Dark Lord » ? tu veux dire « Dick Lloyd » ?), ne connaît et ne reconnaît rien de ce qui l'entoure, ne comprend rien à rien, si ce n'est qu'il est dans une belle galère, tout Prince du Mal qu'il soit ! Et le voilà placé par les services sociaux dans une famille d'accueil écoeurante d'affection, puis scolarisé dans un collège bien au-delà des pires tortures infligées par ses légions du mal. Bien entendu, il mettra tout en oeuvre pour retrouver ses Terres Obscures, aidé par, Christopher, « frère » adoptif, sa « bouche loyale et fidèle héraut », par Suze, « l'Enfant de la nuit » (une gothique somnambule !) et par Sal « le Seigneur des Sports ». En passant, il sera aussi un élève brillant, très en avance dans certaines matières (les bactéries les plus terribles et les mélanges les plus détonants n'ont pas de secret pour lui) et totalement indifférent à d'autres (à quoi sert de s'intéresser aux Droits de l'Homme ? l'histoire des guerres bactériologiques est bien plus passionnante !)
Si on peut être un peu perplexe à l'idée de lire les aventures d'un héros négatif, vrai méchant, on se laisse vite convaincre par l'humour de décalage qui habite ce roman ; en effet, la confrontation avec une famille un rien « bisounours » ou avec le système scolaire et les ados qui en bénéficient est vraiment très drôle et mérite largement le Prix Roald Dahl du meilleur roman humoristique pour la jeunesse obtenu en 2012. Et si cette forme d'humour ne fonctionne que sur la confrontation de deux extrêmes, il est aussi très réjouissant d'observer la progressive contamination de l'un par l'autre, et l'on attend impatiemment la suite (4 volumes sont déjà parus en anglais).
Par ailleurs, on frôle de très près le pastiche avec de très nombreux clins d'oeil aux séries - romans ou films - qu'affectionnent les ado, vec monstres sanguinaires, effets spéciaux, maléfices et autres aspects spectaculaires, voire cinématographiques. Merci, encore une fois, à masse critique, pour le plaisir de la découverte.
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Dark Lord m'a attiré grâce à sa couverture, le rouge attire toujours mon attention. le résumé m'a semblait drôle et comme c'est un Jeunesse je me suis laissée tenter !

Dark Lord, aussi connu sous le nom de Dirk Lloyd sur Terre est un démon qui cherche à conquérir le monde mais aussi un garçon de treize ans qui va au collège. Mais comment est-ce possible ? En fait, Dark a été propulsé à Londres et il se retrouve dans un corps d'un garçon de treize ans. Il va devoir s'habituer à son nouveau monde mais surtout au collège.

Dark va devoir s'habituer aux façons de vivre des humains et tout le reste, pour lui c'est une découverte d'un autre monde, pour nous c'est son point de vue sur notre monde vu qu'on le connaît déjà. Par contre, j'ai apprécié en découvrir plus sur son monde à lui, même si on a très peu de détails. D'ailleurs, je pense que vu la fin, on découvrir son monde plus en détails dans le deuxième tome.

Il m'a fallut un peu de temps pour me faire au style de l'auteur, même si c'est un Jeunesse, j'ai trouvé que l'auteur utilise un style un peu dur et certains passages sont assez lent. J'avoue que vers le milieu, je me suis un peu ennuyée, la fin remonte le rythme et le dénouement m'a donné envie de découvrir la suite, chose que je ne m'attendais pas pendant la lecture du roman.

Tout au long du roman, on a des illustrations de ce que vois Dark, comme c'est un méchant qui vient d'un autre monde, il voit les choses différemment et le fait qu'il y a des illustrations présents, on s'imagine très bien ce que peux ressentir Dark dans un nouveau monde qu'il ne connaît pas. de plus, lui qui était crains de tout le monde et qu'il se servait de la magie n'arrange rien les choses sur Terre car il a treize ans, n'a aucun pouvoir et les adultes lui parlent mal ou plutôt autoritairement.

En conclusion, un roman sympathique. Un peu lent vers le milieu mais la fin m'a donné envie de lire la suite et c'est ce qui compte le plus. Un personnage effrayant par sa façon de pensée mais attachant dans sa découverte des humains.
Lien : http://livres-films-series.b..
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Dark Lord est un roman dédié à la jeunesse, plus exactement à la pré-adolescence. L'auteur nous fait découvrir le Seigneur des Ténèbres sous la forme d'un jeune garçon pré-ado. Dans ce roman, il y a beaucoup de choses intéressantes : beaucoup d'humour, mêlé de vraisemblance au niveau des comportements adolescents, enfants, leur culture, leur parler moderne. Très intéressant à ce niveau. Au milieu du roman, on en vient à se demander si "Dirk Lloyd" (nom donné à l'enfant alors qu'il essayait de dire "Dark Lord" mais on ne l'a pas compris ainsi) est vraiment le Seigneur des Ténèbres, et donc s'il n'aurait pas tout inventé cet univers. Ce passage est vraiment très fort, à mon sens : tourné de manière à ce qu'un pré-ado puisse s'y identifier, il y a une remise en question de l'enfant sur lui-même, des réflexions sur les traumatismes liés aux parents, à l'enfance, et le fait de s'enfermer dans une bulle pour pouvoir échapper aux difficultés de la vie, des responsabilités et des adultes. Quand Chris, son frère et ami voit que Dirk doute, il est finalement déçu, plus qu'il ne l'aurait pensé : pour lui et Suze, une autre amie, il représentait leur moyen de fuir la réalité, le moyen de rester encore un peu dans le cocon insouciant et innocent de l'enfance. Il leur inspirait en somme, de l'espoir. C'est en cela que j'ai trouvé me roman très attrayant, même si le passage ne constitue pas le point majeur de celui-ci. C'est une aventure très hilarante, racontée avec beaucoup de tendresse, et idéale si l'on veut .
Je trouve cependant le début un peu redondant, lorsque Dirk répète sans cesse qu'il est le Seigneur des Ténèbres à tout bout de champ. C'est bien normal, c'est le début du roman cependant ; c'est la façon de représenter le personnage mais aussi la façon de montrer sa grande surprise d'être tombé dans ce monde terriblement humain sous la forme d'un "enfant chétif", mais l'auteur à mon goût insiste inutilement là-dessus. Mais ensuite on rentre bien dans l'histoire, et c'est bien parti pour la dévorer, en tout cas, cela l'a été pour ma part.
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
24 octobre 2014
Sur la carte de la ville que dessine Dirk, le cimetière devient une source potentielle de serviteurs zombies ; le train, un Indomptable Dragon de Fer de la Mort... L'occasion pour l'auteur, Jamie Thomson, de se lancer dans une parodie hilarante de l'univers geek.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- On m'a emprisonné contre mon gré. Je n'ai pas envie d'être ici.
- Moi non plus, je n'ai pas envie que t' y sois ! maugréa Christopher.
" Ma foi, bien entendu, qui aurait envie d'un Seigneur des Ténèbres chez lui ?" songea Dirk
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- Alors Dirk, comment s'est passée ta journée ? demandé le Dr Jack.
- En me réveillant de la geôle fortifiée que vous autres humains appelez hôpital, j'ai découvert qu'on m'avait retiré mes pouvoirs de domination et de destruction, sans doute par mesure de sauvegarde, et qu'on m'avait remis entre les mains de Wings et Randle, ces deux imbéciles psychopathes. Puis la commandante de la légion des Services Sociaux m'a attaché dans son chariot de Combustion et conduit ici, où j'ai été remis entre d'autres mains, celle de mes Tuteurs Gardiens, les Purs, chargés de mon emprisonnement. (p. 70)
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Je dédie ce livre à la personne la plus géniale que j'aie jamais rencontrée - à savoir, moi-même : Dark Lord.
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