Un livre de référence pour mieux connaître la lignée du Longchen Nyingthig de l'école Nyingma du bouddhisme tibétain.
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Les maladies sont le balais qui nettoient vos mauvaises actions.
Considérez-les comme vos maîtres, priez-les...
Les maladies vous adviennent par la bonté des maîtres et des Trois Joyaux.
Les maladies sont vos réalisations, aussi vénérez-les comme les déités.
Les maladies sont le signe que votre mauvais karma s'épuise.
Ne regardez pas les maladies, mais plutôt celui (l'esprit) qui est malade.
Ne mettez pas les maladies sur votre esprit, mais placez votre conscience éveillée, intrinsèque et nue, sur votre mal.
Telle est l'instruction sur la maladie apparaissant comme le Dharmakaya.
Le corps inanimé et l'esprit est vacuité.
Qui peut donc causer de la douleur à une chose inanimée, qui peut nuire à la vacuité ?
Recherchez d'où viennent les maladies, où vont-elles, et où elles demeurent.
Les maladies ne sont que des projections intempestives de vos pensées.
Lorsque ces pensées disparaissent, la maladie s'évanouit de même...
Il n'a a pas meilleur combustible (que les maladies) pour consumer les mauvais karmas.
N'éprouvez pas de tristesse, ne nourrissez pas d'idées négatives (au sujet des maladies).
Mais considérez-les comme les signes de l'épuisement de vos mauvais karma, et réjouissez-vous.
Fils, l'esprit regardant l'esprit n'est pas
La conscience de la nature innée.
Aussi, sans rien changer, sans vaciller,
Demeure simplement, naturellement.
Fils, appréhender (toute chose) à l'aide de la faculté de reconnaissance
Dénote le manque de méthodes essentielles de méditation.
Aussi, dans l'état frais et naturel de la conscience intrinsèque,
Demeure sans saisie.
Fils, (cet état) manque de l'union du calme et de la vision pénétrante.
Aussi, sans accepter ni rejeter le repos ou les projections de l'esprit,
Laisse la conscience intrinsèque être présente, librement, sans aucun point de référence.
Mes perceptions sont devenues semblables à celle d'un bébé. Je prends même plaisir à jouer avec les enfants. Lorsque je rencontre des gens qui ont de sérieux défauts, je leur jette leurs propre fautes à la figure, même s'il sont des guides spirituels respectés ou de généreux donateurs du Dharma. (...) Dans chacune des activités, être assis, marcher, dormir ou manger, j'assure mon esprit (dans l'état qui n'est) jamais dissocié de la radiance de la nature ultime. Aa service du Dharma, je me dédie entièrement à son parachèvement même si l'on peut penser que c'est là tâche impossible
La nature de l'esprit est comme l'immensité de l'espace,
Mais elle la dépasse, car elle possède la sagesse.
La clarté lumineuse est comme le soleil et la lune,
Mais elle les dépasse, car elle n'est pas matériel.
La conscience intrinsèque est comme une sphère de cristal,
Mais elle la dépasse, car rien ne peut l'obscurcir ni la recouvrir.
Je demeure continuellement dans l'état de nature absolue;
Pour moi, "rester" ou "aller" n'existent pas.
La manifestation de la naissance et de la mort ne sont que relativité.
Je suis éveillé au sein de la grande libération primordiale !