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3,24

sur 207 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Chaque année, à Akureyri, petite ville au nord de l'Islande, se tient la grande fête des commerçants, période de tous les débordements, alcool, sexe, bagarres ... Einar, correspondant du Journal du soir, est contacté par une femme visiblement alcoolisée, se prétendant médium, qui lui conseille d'aller dans une vieille maison que l'on dit hantée où il découvrira, en compagnie du commissaire de police, une jeune fille morte dans une baignoire. le tournage d'un film dont deux acteurs américains sont connus de la jeunesse, doit se dérouler dans cette maison. Début d'une enquête que vont mener, en parallèle, Einar et le commissaire de police.
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Le Dresseur d'insectes met en secène, pour la deuxièm fois, ce journaliste alcoolique mais sobre, échoué à Akureyri, dans le nord de l'Islande: Einar. Je n'ai pas lu le premier roman avec Einar. On plante le décor dans la capitale du Nord lors du Weekend des Commerçants, le "tout-en-un". Fête familiale, fête pour esseulés, fête pour ivrognes, fête pour drogués. Année après année, on y dénombre de plus en plus d'agressions, de viols, de débordements toujours plus violents. Un weekend pour assouvir ses pulsions dans l'anonymat presque complet. Weekend des plus occupés pour les policiers, les ambulanciers et les hopitaux. Un côté sombre et sordide de l'Islande qui n'est pas que paysages de rêves semble-t-il.
Une maison abandonnée deviendra le lieu choisi par Hollywood pour un tournage et des stars feront la fête durant ce weekend. Les traces d'un possible meurtre seront trouvées derrière une populaire discothèque. Une médium contactera notre journaliste pour lui communiquer des informations sur cette sale affaire. Einar se retrouvera donc au centre de cette enquête et il prendra tous les moyens pour trouver la vérité.
Mais est-ce bien là le propos de ce titre ?
Ce titre traite du disfonctionnement des familles islandaises, de l'alcool qui coule à flot et attire de plus en plus les jeunes filles, des moeurs sexuelles des plus débridées, du désoeuvrement de la jeunesse, de la violence que l'on retrouve partout, des sombres secrets de famille. Une société islandaise qui nous semble disloquée, en train de se dissoudre , de s'effondrer, de perdre ses repères.
Ce qui rend cette lecture intéressante est la lenteur que nous impose Arni Thorarinsson. On aime suivre lentement et partout et toujours Einar et ceux qui l'entourent. On prend le temps de les découvrir et de les aimer. Sans concession sur le portrtait qu'il fait de ses compatriotes et de l'Islande, on sent qu'il aime par contre ses personnages qui sont loin d'être des modèles. Juste des gens bien ordinaires qui tous les jours se battent avec leurs démons pour survivre et toujours avec une pointe de dérision sinon d'humour.
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Grande fête des commerçants à Akureyri ! Grand événement de cette ville du nord de l'Islande. Mais voilà cette grande fête comporte son lot de drame... Viols, agressions, mais surtout un meurtre ! Une jeune femme est retrouvée dans une maison dite hantée. Que lui est il arrivé ? Qui à pu commettre cet acte horrible ? Pourquoi ?

C'est donc avec Einar notre journaliste rencontré lors du temps de la sorcière que nous allons découvrir une bien triste réalité.
l'Islande terre sauvage, paysages magnifiques... Non pas ici, ici c'est plutôt un endroit triste rempli de drogues, d'alcool, d'abus diverses...

Comme pour le premier j'ai trouvé pas mal de longueur quand même. L'histoire m'a plu, j'ai étais beaucoup touché, j'ai aimé les petites touches d'humour. Mais il est vrai que par moment j'avais l'impression qu'on avançait pas.

Malgré ça j'ai passé un bon moment en compagnie de notre journaliste toujours sur le qui vive. Toujours prêt à avancer coûte que coûte même jusqu'à aller ce faire interner, c'est vous dire.

En bref une bonne lecture, je vais lire les autres tome mais je ne vais pas non plus me jeter dessus...
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L'Islande, ses fjords, ses volcans assoupis (presque), ses tempêtes de neige, ses aurores boréales, ses nuits interminables et ses jours sans fin... Pas envie de la brochure de l'agence de voyage? Alors, reprenons: L'Islande, ses fêtes alcoolisées, ses cadavres dans des baignoires, ses maisons hantées (?)...
Finalement, l'enquête traîne un peu, et ce n'est pas l'essentiel. Einar est un guide bien sympathique, la bande-son se laisse écouter. Prêts à embarquer?
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Un appel anonyme signalant des revenants da une vieille bâtisse abandonnée conduit Einar, un journaliste en quête d'articles à sensation, à y passer la nuit, mais rien ne se passe.
Quelques jours plus tard la femme, qui se dit médium, rappelle pour signaler qu'un meurtre a été commis dans la même maison. Einar s'y rend et découvre dans une baignoire le corps d'une jeune femme, il contacte aussitôt le commissaire qui est à la tête de la petite unité de police locale.

Quelques jours se passent et Einar apprend que la SDF médium, à qui il a prête son appartement à la capitale, a été assassinée le jour même où elle était entré dans une clinique pour une énième cure de désintoxication. Il se lance dans une enquête en parallèle de celle de la police.

Le roman met beaucoup de temps à démarrer et se focalise presque exclusivement sur le travail du journaliste sans que le lecteur puisse suivre celle de la police.
Une enquête donc survolée puisque l'on ne perçoit que les éléments que le journaliste parvient à récolter et le lecteur se sent un peu frustré.

L'auteur s'est beaucoup plus attaché aux relations entre les personnages et notamment de la vie privée du journaliste ainsi que des relations que sa fille venue passée quelques jours chez son père divorcée a en cette période de la fête des commerçants.

La plume de l'auteur est plutôt fluide si l'on excepte les longueurs de début de roman et du passage en soi disant cure du journaliste dans la clinique.

Un plicier somme tout moyen car le journaliste est surtout préoccupé par les articles qu'il doit écrire pour son rédacteur en chef plutôt tyrannique et ceci au détriment d'une véritable enquête.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Une précédente critique l'a dit, et ce avec raison : NE LISEZ PAS LA QUATRIÈME DE COUVERTURE! Métailié n'a pas compris qu'il ne faut pas y révéler un évènement choc, essentiel, qui de plus, se situe au milieu du récit!

Einar est journaliste, correspondant du Journal du Soir à Akureyri. Il est compétent, il a beau se démener, ses articles n'intéressent pas la direction du journal à Reykjavik. Jetons donc un coup d'oeil à ses derniers articles : une maison hantée, la visite de deux acteurs de cinéma, des agressions pendant la fête de la ville, la police en sous-effectif, des licenciements dans une entreprise, le gagnant du concours de l'Apollon du nord, les préparatifs d'un tournage… Ah oui, quand même j'oubliais : une jeune fille retrouvée morte, nue dans une baignoire. On ne sait rien d'elle, pas même si c'est un meurtre. Une information qui risque de passer inaperçue si on n'en découvre pas plus. de son côté, la direction du journal envisage de fermer cette antenne d'Akureyri qui, de fait, ne contribue que très peu au tirage du journal.
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Einar décide alors de mettre les bouchées doubles et s'investit à fond dans ce qu'il lui semble le sujet le plus prometteur pour le moment : la mystérieuse jeune fille morte. Pour ce faire, il téléphone sans arrêt à Olafur Gisli, le commissaire de police local. Il n'hésite pas à se rendre à Reykjavik pour rencontrer une informatrice - qui se dit médium - et réussit ainsi à faire avancer un petit peu l'enquête sur cette inconnue dans la baignoire. Mais cet informatrice, qui passe son temps à boire, est peu loquace, et se comporte d'une façon bizarre. La police avance de son côté et détermine que la jeune fille dans la baignoire a bien été assassinée. Einar et Olafur Gisli accélèrent alors leurs investigations. Est-ce que les scoops d'Einar sur ce meurtre parviendront à faire augmenter les ventes du journal et ainsi à justifier le maintien de l'antenne d'Akureyri?
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On a dans ce récit : une intrigue assez banale au début mais qui prend un tournant inattendu, la vie quotidienne d'un journal et d'un centre de désintoxication, des personnages classiques tels que le journaliste qui n'abandonne jamais et le policier qui accepte de collaborer avec le journaliste réglo, et un personnage énigmatique en la personne de l'informatrice. Au final, je n'ai pas eu le coup de coeur pour ce dresseur d'insectes (*). Même s'il est vrai qu'on ressent une certaine sympathie pour Einar. C'est d'ailleurs cette sympathie qui nous empêche d'arrêter la lecture en cours de route. Arni Thorarinsson m'a semblé plus inspiré dans Treize jours.

(*) Einar est un fan des Kinks ; il fredonne page 131 (Métailié) leur chanson Death of a clown : "The trainer of insects is crouched on his knees and frantically looking for runaway fleas." Et voilà pourquoi ce roman a un tel titre!
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A Akureyri, au nord de l'Islande, au moment de la fête annuelle, une fille est retrouvée morte dans une baignoire d'une maison inhabitée qu'une équipe de Hollywood avait louée pour tourner un film érotique. le narrateur, Einar, journaliste et ancien alcoolique, est contacté par une femme qui se dit médium et qui connaissait la fille. Elle fait la mystérieuse en lui donnant des indices avec parcimonie, avant qu'on la retrouve assassinée dans l'établissement où elle faisait une cure de désintoxication à l'alcoolisme.
C'est un bon roman noir, avec assez peu d'action mais des indices qui se dévoilent au fur et à mesure. Et puis les personnages sont sympas, avec une bonne dose d'humour et des références rock (en particulier les Kinks, les Stones et les Doors) tout au long de l'histoire. Par contre la traduction est parfois assez approximative, certaines expressions islandaises étant traduites littéralement, ce qui donne parfois un résultat assez folklorique ou qui ne veut carrément rien dire en français.
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4ième de couverture : "Chaque année, la grande fête des commerçants d'Akureyri, au Nord de l'Islande, apporte son lot de gueules de bois, de dépucelages, d'agressions et de viols. Mais pour Einar, correspondant du Journal du soir, l'évènement à couvrir se situe ailleurs : dans une vieille maison que l'on dit hantée, le corps d'une jeune blonde flotte dans une baignoire. Aucune disparition n'a pourtant été signalée…"

Voila ce que j'appellerai un polar traditionnel avec une intrigue sans grande originalité. La "nouveauté" c'est qu'au lieu d'avoir un commissaire ou un inspecteur pour mener l'enquête, on a le droit a un journaliste. A part cela , il correspond au stéréotype qui ont court dans la littérature policière : ancien alcoolique, séparé de sa femme. Si l'intrigue n'est pas d'une originalité folle, par contre le portrait au vitriol de l'Islande vaut le détour et les personnages du livre sont la grande force de ce roman.L'humour ( un peu lourd certaine fois cependant) est omniprésent et il permet de donner une certaine légèreté bien venue au roman.

En résumé un polar plaisant qui se lit facilement mais qui ne révolutionnera pas le genre.

Ma note 6/10. A noter que l'auteur a écrit "le temps de la sorcière" qui est l'enquête précédente d'Einar le journaliste.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Ces romans policiers, celui-ci en particulier, sont gamins, très gamins, avec du sexe en plus. Ici une promenade avec les KINKS, extraits de paroles bien choisis. C'est amusant, agréable à lire, dépaysant. Un peu pathéthique tout cet alcool, mais sans doute bien réaliste. Des noms de lieu et de rue à ne pas s'y retrouver. Cela occupe et détend, bien rythmé, sympathique et tragique.
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Encore un islandais. Livre trouvé par Kiki lorsque nous sommes allés ensemble à la médiathèque.
Roman dans l'ensemble agréable à lire mais je pense que le fait qu'il se passe en Islande me rend indulgente. Action longue à venir. Le meurtre n'apparaît qu'à la 70ième page à peu près. De plus, je me perds un peu dans les personnages et leurs noms pas faciles à assimiler pour moi, française !
Un peu dans la même veine qu'Erlendur, avec une place importante au passé, plus d'humour mais je préfère Erlendur.
Pourquoi pas un autre roman plus tard ?
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