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La nature est un poème, les éléments de la vie sont ici :

La terre que l'on foule ;
le ciel que l'on implore ;
le soleil que l'on remercie ;
La pluie que l'on bénie ;
le vent qui nous fait danser ;
Les arbres qui nous font respirer ;

Tous est là près de nous pour nous agréer et nous protéger.

Merci Monsieur THOREAU
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Il faut relire le journal d'HDT chaque année, dans des traductions différentes, pour retrouver sous une autre forme les pensées que l'on aimerait avoir si on était libre. Mais on ne l'est pas. Alors on s'inspire ailleurs. Un jour peut-être on le sera.


« Oui, j'ai senti ce soir un véritable désir pour certain arbuste. Une compagne m'a enfin été trouvée. Je suis amoureux d'un jeune chêne ».
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Lire le journal d'un esprit comme Thoreau c'est découvrir la base de sa pensée , c'est partir avec lui au gré de ces voyages au sein de la nature ... Thoreau ètait une ame libre et cet ensemble de textes le démontre encore une fois. La beauté de ces textes est quasiment sans égale , on ne peut que se laisser aller au fil de ces mots , superbes et poétiques ... D'une intelligence rare , Thoreau n'écrivait jamais pour ne rien dire , la preuve ici encore ...
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J'en suis au vol. 3 et j'irai au bout de la publication sauf mort imprévue. Comment dire ? Thoreau, c'est la fondation. Les fondations. Peu de choses furent dites depuis.
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Thoreau se définissait lui-même comme un philosophe de la nature, un mystique et un transcendantaliste (dont le chef de file était Emerson). Cela suffit à faire de lui un homme résolument original, décidé à vivre pleinement sa vie. Très tôt, à sa sortie de l'université, Thoreau réalise qu'il ne peut vivre dans une ville, au voisinage des hommes. Non pas qu'il fût un misanthrope, ce qui réduirait considérablement la portée de son oeuvre, mais il se refusait à supporter le carcan imposé par la société, mélange de conventions absurdes, d'hypocrisie et d'égoïsme forcené. Il s'éleva contre les grandes villes et l'industrie naissante dont il subodorait déjà qu'elle annonçait le glas des grands espaces. Résolument apolitique, Thoreau aura à coeur, durant toute son existence, de s'ériger contre les injustices et surtout contre l'esclavage (il écrivit ainsi un traité intitulé "la désobéissance civile"). Il suit donc avec intérêt les débats houleux entre les Etats du nord et du sud. le génocide amérindien lui laisse un goût amer, lui qui a laissé une montagne de notes représentant ses années de recherche ethnologique, qui l'occupèrent jusqu'à sa mort.


Fuyant l'univers carcéral des villes, il se réfugie dans la Nature, qui devient son foyer et sa muse. Il aurait pu ête riche, il préfère faire de petits boulots pour préserver sa liberté et son intégrité. C'est dans la solitude que sa personnalité s'épanouit et se révèle (il vivra d'ailleurs 2 ans, de 1845 à 1847, seul, dans un cabane en bois au bord de l'étang de Walden, et cette expérience relatée est devenue un grand classique de la littérature). Dans son journal, il note, consigne, décrit, commente et se confie, sans artifices, et avec honnêteté. Journal de bord évidemment, mais aussi constat sur la faune et flore et l'avenir des Indiens, avec qui il s'est toujours senti lié. Lorsqu'il mourut à l'âge de 46 ans, ses derniers mots furent "Indien... caribou".


La plupart de ses propos demeurent donc d'une étonnante modernité, et j'ai lu Thoreau, non pas parce que c'est un classique indispensable, mais plutôt comme un témoignage d'une époque révolue où l'on assiste, déjà, à la mutation de la société américaine. Et peut-être aussi parce que son récit ressemble à un long poème.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Je préfère - de très peu - ce Journal apparemment décousu à Walden, qu'il complète d'ailleurs admirablement bien. C'est une philosophie poétique, pour esprits contemplatifs, un de ces livres qu'on garde et dont on relit de temps à autres quelques pages, en y trouvant toujours une nouvelle fraîcheur.
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