Le voyage de Wendy ou l'effet sac à dos

Posez vos congés. Consultez votre compte en banque. Avec ce que vous avez, achetez un billet de train, d'avion, peu importe. Appelez la voisine pour votre chat si vous en avez un. Vérifiez la validité de votre passeport. Mettez votre réveil le jour du départ.
C'est tout. Pour le reste, l'univers s'en chargera.

"Personne sur Terre ne sait où je suis. Je suis seule, à la surface du globe, avec un sac dans la soute pour seul bagage, personne ne sait où je suis ni où je vais. Et tout va très bien. Très très bien même."

On ne choisit, vraiment, pas sa famille... Elle n'allait pas changer, pas bouger d'un millimètre, j'avais fini par le comprendre. On ne change pas... Alors "Je me fous de ce que tu peux bien penser" était mon mantra intérieur pour ne pas devenir dingue et retrouver mes esprits.

Je conclus qu'il fallait être sa propre meilleure amie, pour soi-même, et ne jamais renier ses valeurs. En rentrant, je me ferai un devoir d'être plus vraie, plus tolérante envers moi-même et les autres tout en ne me laissant pas marcher sur les pieds. Plus de lâcher-prise, moins de prises de tête, voilà mon objectif !

Certains voyagent avec juste une valise pendant des années sans être libérés de leurs chaînes, d'autres vivent toute leur vie dans la même maison mais sans entraves.

La chance, c'est l'effet de nos réactions pour saisir les opportunités quand elles se présentent. Un peu comme le bonheur, ou comme l'amour : ça se cherche, ça se cultive, ça se provoque aussi. Mais en tout cas, il faut y croire!

Tout aurait pu être différent. Mais la vie est ce qu'elle est. La mienne comme la vôtre.