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Dan Tran Phuong (Traducteur)
EAN : 9782848050683
786 pages
Sabine Wespieser (08/01/2009)
3.65/5   142 notes
Résumé :
Au Zénith est le chef-d'œuvre de Duong Thu Huong : voici un roman qu'elle portait en elle depuis plus de dix ans, où convergent son combat politique et son talent littéraire. En 1953, le président - c'est ainsi que l'auteur le nomme, mais on comprend très vite qu'il s'agit de Ho Chi Minh - tombe éperdument amoureux, à plus de soixante ans, d'une très jeune femme. Avec elle, il fonde une famille, qu'il installe à Hanoi dès la reconquête de la capitale. Mais il n'est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Magistral et ambitieux, ce roman évoque Ho Chi Minh au soir de sa vie et dresse un bilan amer sur sa vie d'homme privé et politique alors que son oeuvre, la révolution communiste, n'a pas tenu ses promesses et laisse le pays et son peuple totalement exsangues.
La figure tutélaire du Vietnam, réduite à l'état de marionnette, gardée comme un prisonnier, faible et malade, se penche sur son passé, sa jeunesse parisienne, ses erreurs, sur cette femme qu'il a aimée mais n'a pas su protéger, ce fils qui lui a été arraché… Parallèlement, Duong Thu Huong développe trois autres histoires qui s'entremêlent à celle du Président et mettent en évidence la corruption d'un régime idéaliste, les idéaux trahis, les reniements et la culture du mensonge érigée en doctrine par les anciens héros de la Révolution.
Dans un style léger et poétique qui met en exergue la beauté d'un pays et sa tradition paysanne, cette ancienne dissidente, assignée à résidence surveillée au Vietnam jusqu'en 2006, rend hommage aux victimes de la Révolution.
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J'avais beaucoup aimé « Terre des oublis » de Duong Thu Huong et « Au Zénith » est encore un voyage intime et historique dans son Vietnam natal, une fresque époustouflante qu'on ne lâche plus dès les premières lignes,

Jamais ennuyeuse, l'écriture de Duong Thu Huong est simple et précise, le récit est riche de savoureux détails culinaires, de descriptions sensuelles de la nature. Comme dans son précédent roman, on découvre successivement les destins de plusieurs personnages écrasés par la pression familiale, politique et le poids de traditions ancestrales.

Il y a tout d'abord le président (on devine qu'il s'agit d'Ho Chi Minh), père de la révolution, vieux et malade qui vit accablé de remords dans sa retraite montagnarde en 1953 : le pouvoir l'a isolé de tout et son passé lui revient comme un boomerang, le détruisant à petit feu. Il repense à sa jeunesse d'étudiant à Paris, à ses combats dans la jungle aux côtés de ses camarades devenus des hommes de pouvoir corrompus. Mais il repense surtout à une jeune femme avec qui il vécut un grand amour alors qu'il avait une soixantaine d'années. Deux enfants naquirent de cette union secrète pour le peuple, mais le parti lui demanda alors de sacrifier sa vie sentimentale au nom de l'intérêt suprême du parti. Sa dulcinée fut sauvagement tuée par un membre du gouvernement.

Et il ne fit rien pour défendre les siens.

Il y a ensuite, Vu, son meilleur ami, un ministre du gouvernement qui élève son fils en le préférant au sien. Avec lui, on découvre le train de vie luxueux de dirigeants cyniques et jaloux de leurs privilèges.

Puis vient le point de vue du beau-frère de la jeune femme assassinée dont la rencontre avec le président entraina dans son sillage tout une famille aimante et brisée à jamais par cette histoire tragique.

Enfin, c'est le cri d'un enfant brisé par le chagrin causé par la mort de son père, un bucheron, qui réveille le président au début du roman et fait écho à sa propre histoire. Cet enfant est aussi le fruit d'un amour tardif avec une jeune femme, mais le bucheron avait pris son destin en main… affrontant avec courage le regard de la société et le poids des coutumes.

On sent toute la rage de l'auteur pour nous restituer les ravages provoqués par le régime communiste en place et l'étouffement de tout un peuple alors que la guerre du Vietnam contre les États-Unis faisait rage.

Un livre envoutant. J'ai déjà hâte de lire son dernier livre « Sanctuaire du coeur »









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Terre des oublis de la même auteure avait été un coup de coeur et avait anesthésié ma capacité critique.
Cela n'a pas été le cas pour ce long roman.
L'auteure mêle la grande Histoire et la culture populaire vietnamienne à travers des familles et des hommes, des hommes d'Etat pour certains, dont on suit le parcours dans les années 60 alors que le communisme s'est imposé.
Elle –em-mêle et, ce faisant, introduit trop d'éléments qui nuisent à la cohérence de ce qu'elle nous raconte. Certains aspects sont brillants, enrichissants, poétiques, et le plaisir de découvrir une anecdote, un dialogue imaginé entre Mao et Ho Chi Mihn par exemple, font de ce livre un très bon roman, plaisant à lire malgré le fil rouge difficile à distinguer parfois.
Peut-être l'auteure aurait-elle dû écrire deux livres :
Suivre l'Homme d'état, père d'une nation d'un pays communiste dans l'un, et nous parler des peuples des montagnes et de leurs us et coutumes dans l'autre?
Elle pourrait me rétorquer qu'avec quelques neurones en plus, j'aurais plus apprécié…
Pas faux… mais je fais avec ce dont je dispose.
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Au Zénith / Duong Thu Huong
Dans ce roman long de près de 800 pages, l'auteure revient par épisode, sans jamais le nommer, sur la vie privée de son célèbre compatriote le Président Hô Chi Minh (1890-1969) et notamment sur son amour pour une très jeune femme de quarante ans sa cadette qu'il aurait épousée en secret en 1951 ou 1953 et dont il aurait eu deux enfants.
Elle s'appelait Xuan et « il y avait chez elle l'innocence du cristal, l'audace sauvage de l'herbe de la forêt et la simplicité sophistiquée d'une fleur de la jungle. » Mais cet écart par rapport à la ligne du Bureau politique lui valut bien des soucis. Il ne put officialiser cette union. La raison d'État prévalut, le Président ne pouvait avoir de famille, il devait rester le Père du peuple et il céda en vivant loin de Xuan.
Xuan fut assassinée et les enfants recueillis par des proches. Peu à peu le pouvoir lui échappa et à la fin de sa vie, alors que la guerre contre les Américains fait rage, on le retrouve malade, en résidence surveillée près d'une pagode où les prières des bonzesses bercent ses rêveries. Son ami Vu, un homme droit et entier, est à son chevet. Et ils se souviennent…L'évocation des souvenirs de l'homme privé et politique, figure tutélaire du Vietnam, constitue l'essentiel du chapitre. « Après tant de haut et de bas, après tant de trahisons dans sa vie, pour adoucir ses derniers jours, il aimerait peut-être se raccrocher à une image qui lui prouve la bonté de l'homme ? Il ne sait plus… »
Parallèlement, Duong Thu Huong nous offre une parenthèse bucolique en nous décrivant sous forme de chronique, a vie d'une population dans le Village des Bûcherons. Quang, un homme respecté de tous est parvenu après la mort de sa femme à imposer son union avec une très jeune femme, Ngan, âgée de 18 ans, de quarante ans sa cadette. Et cela ne va pas sans anicroches et traitrises même de la part de ses proches les plus intimes. La corruption sévit à tous les niveaux et la guerre entre Quang et son fils Quy plonge la famille dans le plus grand désarroi. Un intermezzo intéressant et qui s'avère à la fin riche d'espérance.
Dans un style poétique, simple et fluide, Duong Thu Huong nous décrit les traditions paysannes, culinaires avec force détails, et sociales du Vietnam. Au Vietnam, « les anciens disent que si tu veux un homme, choisis sa notoriété, si tu veux une femme, choisis sa famille. »
Plus loin, le Président se plait à se remémorer l'époque où il était à Paris, ce Paris que secrètement il aime toujours et dont il rêve avec le souvenir de la petite couturière qu'il séduisit et dont il eut sans doute un enfant qu'il ne connaîtra jamais.
Xuan et toujours là aussi dans ses songes, il ne peut l'oublier avec les années. Il a aimé les femmes, beaucoup aimé.
Il a connu aussi une certaine Minh Thu qui avait une mission révolutionnaire fourbie par le Parti : séduire le Président à tout prix pour le faire rentrer dans la ligne droite des bonnes moeurs. Malgré toutes les tentatives de la pauvre femme, le Président ne succomba pas. Ce chapitre est également très politique et la critique du régime, sujet de toutes les turpitudes, développée par l'auteure: « Toutes les vraies révolutions ont libéré les forces productrices et élargi le champ de la liberté. Hélas notre Révolution, si elle a obtenu l'indépendance de notre peuple, n'a pas libéré la capacité de production. Au contraire, en détruisant toutes les valeurs culturelles populaires, elle a mis à bas la force de production. La réforme agraire a été un méthodique démantèlement à grande échelle de notre paysannerie. D'un point de vue sociologique, la Révolution a fait remonter la vase à la surface de l'eau. Elle a mis au jour les cadavres de crapauds, les pourritures d'algues et les déchets qui y traînaient. »
En vérité, tout l'appareil d'État est encombré de canailles, de voleurs et de prostituées de bas étage, de prolétaires voyous soumis à leur passion de la violence qui alors leur ouvre la voie de toutes les cruautés et de toutes les immoralités. Ces sadiques, ces tueurs à gage ne connaissent que la soif du pouvoir et sont pressés d'occuper les meilleures places.
Il est utile de rappeler que l'auteur, ancienne dissidente fut assignée à résidence jusqu'au jour où elle a fui son pays pour venir en France : c'était en 2006.
Rappelons aussi que Hô Chi Minh fut le fondateur du Parti communiste vietnamien et de la République démocratique du Vietnam. À la fin de sa vie, malade, il se serait donné la mort en arrachant ses perfusions.
Ce récit romancé, où convergent son combat politique et son talent littéraire, est considéré par la critique comme le chef d'oeuvre de Duong Thu Huong. Se succèdent les points de vue du Président lui-même, ceux de Vu son meilleur ami dont la femme révolutionnaire pure et dure symbolise la corruption au pouvoir, ceux de Quang le bûcheron, et ceux de An le beau frère de Xuan avide de vengeance.
Au chapitre des critiques personnelles de ce livre, je pense qu'il y a quelques longueurs et que le lien entre les différentes parties n'est pas toujours évident.
Pour mieux comprendre le récit, une brève biographie de Ho Chi Minh n'est pas inutile. Né le 19 mai 1890 à Kim Liên, petit village de la région de Vinh au nord de ce qui était alors l'Annam, Ho Chi Minh de son vrai nom Nguyên Sinh Cung, fut dans son enfance marqué par le licenciement de son père alors professeur, par les colons français. Dès lors il eut dans l'idée de chasser l'envahisseur. Il fit cependant ses études dans une école privée en France et travailla comme marin pour voyager dans le monde entier tout en étudiant. Il s'installa en France en 1917, découvrit les oeuvres de Karl Marx, participa à la création du parti communiste français, et rentra au pays en 1924. Il rejoint la Chine pour perfectionner ses connaissances en matière de stratégie pour instaurer le communisme dans son pays. Dans les années 40 il crée le Viet Minh. En 1945 il proclame la République démocratique du Vietnam et l'indépendance du pays. C'est le début de la guerre contre la France. Après la défaite française le Vietnam est coupé en deux, au Nord les communistes, au sud les restes du corps expéditionnaire français vite remplacé par les Américains. La guerre contre les Américains et les Sud Vietnamiens débute alors qui va durer 21 ans. Ho Chi Minh crée en 1960 le parti Viet Cong pour la réunification du pays. Il meurt le 2 septembre 1969 alors que les combats font rage.


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Au Zénith est bien plus qu'un roman, c'est un acte d'écriture engagé, le cri de coeur d'une auteure qui témoigne des désillusions politiques de son pays, le Vietnam. Un livre poignant, qui présente avec beaucoup de retenue et de perspicacité les bouleversements, les égarements et les conséquences d'une Révolution ratée. Une Révolution qui a combattu, pour mieux les recréer, l'injustice, la corruption et les inégalités.

4 voix se succèdent comme des actes d'une pièce, se font écho et s'entremêlent dans ce récit, souvent triste, mais chargé d'une écriture poétique.

Tout commence avec celle du "Président" - on devine tout de suite qu'il s'agit Hô Chi Minh. A l'automne de sa vie, en pleine guerre contre les Américains, il est mis à l'écart de la vie politique par les plus haut gradés, qui attendent sa mort et se servent de lui comme symbole et caution à toutes leurs exactions. Il fait alors son introspection et le bilan de sa vie, torturé par les remords et les regrets, que la mort d'un vieil homme du Village à proximité de lui attise.
Autour de lui se déploient 3 lieux, temps et personnages, dont les points de vue donne toute l'ampleur à la narration.
Celui du village des bûcherons relate la mort d'un notable. On découvre alors la vie de cet homme, qui envers et contre toutes les tradition et sa famille, impose son union avec une femme beaucoup plus jeune.
Puis, celui de Vu succède. Ministre intègre, désespéré par la corruption qui a envahi jusqu'au coeur de sa femme, il aime plus le fils du Président, qu'il a pris sous son aile tout petit, que le sien, qui prend tous les vices de sa belle-famille. Sous ses yeux se déploie la palette du cynisme, de la soif inextinguible de pouvoir à laquelle il assiste et dont il rêve de s'échapper, ne se faisant plus aucun espoir quant à l'avenir de son pays pour lequel il s'est tant battu.
Enfin, nous suivons le regard du beau-frère de la regrettée bien-aimée du président, chargé de rancoeur et d'amertume. Se dessine sous nos yeux toute la tragédie de sa famille brisée par les intérêts d'une nouvelle classe politique corrompue, déterminée à éliminer sans distinction tout ce qui se met en travers de son chemin.

Dans cette fiction se lisent en filigrane les souffrances de Duong Thu Huong. Issue d'une famille révolutionnaire, membre du Parti communiste, engagée jusqu'au bout des ongles, ses prises de positions en faveur des réformes démocratiques, des droits de l'homme font d'elle une personne populaire dans les années 90 au Vietnam. Mais pas dans les sphères du pouvoir, qui l'excluent du Parti en 1990. Arrêtée et emprisonnée arbitrairement, un mouvement de protestation mondial permettra sa demi-libération en 1991 : elle est en effet assignée à résidence à Hanoi jusqu'à son arrivée à Paris en 2006.

La lecture de ce roman est passionnante et, ce qui ne gâche rien, la description des campagnes et des nombreux mets vietnamiens, accompagnant la vie quotidienne comme les fêtes et les coutumes ancestrales, vient d'autant plus nous immerger dans l'atmosphère du récit. Des traditions que la Révolution n'arrive pas à détruire. Rythmant le récit, ces passages sont aussi là pour rappeler que certaines choses ne disparaissent pas, quoi qu'il arrive.
Lien : http://labiblidemomiji.wordp..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
IL ne voyait que ses yeux de colombe limpides comme deux lacs profonds
et cristallins, comme deux gouttes de rosée déposées sur une feuille,
ses cils ourlés telles des ailes d'hirondelle
qui n'arrêtaient pas de battre.
Il ne voyait que ses lèvres pleines sur lesquelles perlaient
quelques traces de jus de figue,
adorable écrin s'ouvrant sur deux rangées de dents régulières
et brillantes comme des perles.
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En pemier lieu le style de l'auteure est sublime, c'est un euphémisme. Le texte est flamboyant, luxuriant mais il ne s'agit pas d'effets surchargés roccocos. Le lecteur est invité à pénétrer intimement dans la vie au quotidien du Viet nam, du moins des sites traversés par l'oeuvre mais ausi dans l'Histoire. C'est quasiment de l'écriture en "3D", les mots sollicitent les sens avec une précision incroyable.
L'histoire traite de de la fin de vie d'Ho Chi Minh et à cette occasion la question est posée, obsédante, amère : pourquoi les idéaux les plus nobles sont-ils pervertis avec le pouvoir? Pourquoi les hommes trahissent-ils leurs idéaux de jeunesse, leurs amis avec lesquels ils étaient liés par les périls les plus extrêmes?
Un livre d'une grande beauté, d'une grande profondeur
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Mais au lieu d'agir avec lucidité, vous avez attendu la compassion de vos collaborateurs. Votre silence ne faisait pas de vous un imbécile mais il révélait votre éternelle hésitation entre le blanc et le noir, et cette attitude vous a totalement paralysé.
Il y a deux explications. Soit, au fond de vous, vous avez considéré que votre épouse était trop jeune et trop belle pour votre condition de vieux roi, que vous étiez en contradiction avec la tradition populaire et, malgré vos sentiments passionnés pour elle, vous n'avez pas osé défendre officiellement cet amour. dans ce cas, vous êtes un masochiste. soit vous vous complaisiez dans votre rôle de "père sacré du peuple", un rôle qui flatte votre orgueil, et vous avez accepté d'être frustré dans votre vie d'homme, de sacrifier votre épouse, la femme que vous avez le plus aimée. Dans ce cas, vous êtes...
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Vu considère la guirlande de fleurs avec ironie :
Quelle est la différence entre un pho de deuxième classe et un autre de première classe ? En deuxième classe, on ne sert que six ou huit tranches de viande alors qu'en première on en a douze. En première, il y a un supplément d'oignon et aussi des épices. Hélas, cette réalité est bien éloignée du rêve du guérillero révolutionnaire. Après tant de sang versé, tant de morts, tant de sacrifices consentis, la vie reviendrait à compter les tranches de viande dans un bol de pho ou de riz ?
Il baisse la tête, avale une gorgée de thé et s'aperçoit qu'il s'est, une fois de plus, fourvoyé sur le vieux chemin des regrets. La guirlande de fleurs en papier bariolé continue de le fasciner. La différence des classes, la puissance du pouvoir et la fragilité de la vie sont des pensées qui s'accrochent à son coeur comme une troupe de sangsues affamées.
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Ne se souvient-il de l’Europe que par nostalgie de ses rêves irréalisés ? Pourquoi est-il attaché à ce lieu si familier où il ne vivra plus jamais ? Cette souffrance qu’il endure, est-elle son drame à lui, ou est-elle inhérente à la nature humaine ?
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Vidéo de Duong Thu Huong
Duong Thu Huong, Les collines d'eucalyptus .Lorsque Duong Thu Huong, romancière vietnamienne, parle de son livre Les collines d'eucalyptus ( éditions Sabine Wespieser) et du destin d'un adolescent fugueur, c'est tout le Viet nam qu'elle évoque. Et l'ancienne combattante anti-colonialiste, aujourd'hui dissidente et exilée, ne mâche pas ses mots. Entretien Dominique Conil, video de Nicolas Serve.
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