J'ai l'air d'une vache

: L'album jouera sur deux ressorts, sur la technique très artistique de l'auteure Christine Thybert d'une part, sur le détournement de motifs et de matières industrielle, artisanales, pour créer d'autres fonds que ceux que nous pourrions attendre avec la logique et le choix de la nature, puis d'autres parts sur le comique d'absurde logé dans l'échange des animaux.
Ça leur ai pondu comme ça, comme un oeuf bien frais avec sa surprise dedans: ils sont tous cousins.

Chaque animal, pourtant d'une espèce différente, se trouvera quelque chose de familier avec un autre d'une autre espèce.
Si la logique fera mourir de rire les jeunes lecteurs( chaque comparaison faite entre la vache, la poule, le mouton ou l'oiseau), nous pourrions nous dire qu'ironiquement, cette idée ne serait pas si fausse et stupidement décalée sur l'exemple des humains, même si ils n'ont pas les mêmes couleurs ou les mêmes proportions.

Nous attendrons de voir comment la bande de copains animaux arriveront à conclure et retomber sur leurs pattes pour trouver une explication satisfaisante qui ira à chaque fois dans le sens de leurs croyances.
Ceci devrait rappeler aux grands lecteurs certaines logiques de petits qui trouveront des idées originales parfois là où il n'y en a pas et qui inventeront même des explications qui les rassureront pour en finir.
C'est mignon et la technique pourra sans doute inspirer des activités avec les groupes d'enfants.