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EAN : 9791026252450
Librinova (21/04/2020)
4.1/5   5 notes
Résumé :
Onze récits autour du globe. Onze histoires singulières qui questionnent les tourments de la conscience aux prises avec les méandres du quotidien ou de la grande Histoire. Des hommes et des femmes de toutes générations et de toutes conditions que le sort a fait dévier s’attèlent à imaginer d’autres voies de salut. Certains choix peuvent toutefois s’avérer chaotiques.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai acquis ce livre en format numérique, pour son petit prix, j'ose le dire.
Une grande surprise ! C'est en effet un livre que je trouve fort bien écrit.

La première nouvelle, dont le titre ne m'inspirait au début, pas grand chose, occupe 42% du volume (selon les fonctionnalité de ma liseuse). En apparence, l'histoire de Sara (alias Simone Kléber) est celle d'une « énorme imposture » et semble répondre uniquement à la question posée dans le texte « douter d'une victime serait faire preuve d'indécence ?».
Mais, au fond, c'est bien plus ce cela : j'ai adoré la subtile mise en abîme que constitue l'écriture d'un livre sur cette affaire (« une biographie romancée ») par la journaliste Victorine Martin, celle dont le premier livre publié (avec succès) traite de l'emblématique Simone Veil. Il y a l'idée, somme toute évidente, qu'un journaliste doit vérifier ses sources et enquêter avec sérieux sur son sujet, mais en filigrane se dessine celle de la réalité qui dépasse la fiction. Peut-on s'affranchir d'un destin qui s'annonce trop ordinaire et d'un passé traumatisant (comportant entre autres « un passif familial à solder », une scolarité marquée par des moqueries sur son poids, ou la perte d'un fiancé) en se construisant une nouvelle vie de toutes pièces ? Qu'est-ce au juste le besoin de reconnaissance ? Et si ce n'était que cette satanée impossibilité à supporter la solitude et l'anonymat auquel elle condamne ? La thèse de la mythomanie est avancée dans la nouvelle, mais elle ne saurait satisfaire un lecteur attentif. Il y a beaucoup de romanesque dans cette nouvelle, je trouve et mon plaisir de lecture ne fut pas amoindri par les quelques coquilles à excuser à l'aune de l'indulgence envers l'auto-édition (que je pratique aussi) d'un texte littérairement réussi.

J'aime résolument que la littérature soulève des questionnements, tout en proposant une image lucide de notre monde. C'est amplement le cas ici, où comme l'annonce l'avertissement : « aussi, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »
L'autrice veut ancrer son récit dans des contrées qui nous parlent (Lyon, Paris, Strasbourg, « les rives de la Garonne », un « bidonville du Nord-est de l'Inde ») tout en visant un certain effacement des éléments qui existent réellement afin de hisser la narration au rang d'exemplaire universalité. Ainsi, dans ma nouvelle préférée, Mana la « dolotière », est elle aussi une femme « intemporelle » d'Afrique ou d'ailleurs. Ce qui importe c'est la force de la figure féminine, ici sa sagesse.

Un livre féministe alors (« nous discutions de l'impératif épanouissement personnel de la femme », celle qui donne la vie)? Peut-être que oui. Un livre bien documenté aussi et qui ne manque pas d'humour.
Les mots deviennent « aurore » de la noirceur ambiante.
Où trouver « une personne sans soucis » si ce n'est dans la littérature ?

Ces onze textes (certains aux allures de contes, le dernier entre slam et poésie) semblent à mon sens, tous faire l'écho de cette citation de Erlend Loe(« Doppler »): « Nous naissons seuls et nous mourons seuls. Il s'agirait de s'habituer à cet axiome séance tenante et pour de bon. La solitude est fondamentale dans toute cette construction. »
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J'ai perdu mon fiancé et autres histoires - Tibo Lexie - Nouvelles - Librinova - Lu en janvier 2021.

Merci à l'autrice pour l'envoi numérique de son livre qui fait 138 pages.

La nouvelle la plus longue est "J'ai perdu mon fiancé", pas une histoire à l'eau de rose comme on pourrait le croire à cause du titre, mais l'histoire d'une jeune fille en manque de reconnaissance, qui porte le lourd poids d'une révélation familiale passée, qui se sent mal dans sa peau, qui est grosse et petite, bref elle veut qu'on la remarque et va s'embarquer dans des mensonges qui vont l'amener à se faire passer pour une victime collatérale des attentats du Bataclan pour enfin être vue et reconnue.

La seconde, "La dolotière et la vieille dame" est l'histoire de Mane qui tient un cabaret quelque part en Afrique, qui vend du Dolo, boisson alcoolisée à base de mil. Une vieille dame qui vient tous les jours, silencieuse, seule, s'asseoir sur le banc devant le cabaret et de qui Mane s'occupe en lui portant son repas quotidien, un jour ne vient plus au cabaret. Que lui est-il arrivé ? qui était-elle ? Quel était son prénom ?

La troisième, "Nos espoirs envolés" , un mail de Mariam à Joceline, Mariam raconte son parcours de femme "virée" par son mari alors qu'elle est enceinte de leur fils. Elle n'espère plus rien, rejetée pas sa famille et sa belle-famille, car dans ce pays-là, quand une femme est abandonnée par son mari "Comme si j'étais porteuse d'un virus. le virus de la virée et la
quittée. Celle dont il faut désormais s'écarter du chemin."

La quatrième, "Les remplaçantes" se passe dans un collège où la directrice dépasse son rôle . Un spectacle pour la fête de l'indépendance, les remplaçantes sont les jeunes filles qui doivent se trouver prêtes à remplacer les élues du spectacles en cas de problème. Sauf qu'elles se révoltent...

La cinquième, La néante", terrible histoire d'une jeune femme enceinte dans le coma, sans espoir de retour suite à un accident et qu'on maintient en vie jusqu'à la naissance du bébé, mais qui entend tout autour d'elle. Émouvant

La sixième, "Le boucher de Kougpelin", L'histoire d'un roi, un marché, une disparition et bien sûr le boucher.

La septième, "La constance du codiverbiste", se passe en Gironde, un couple, 20 ans de vie commune, une fille, le décès de la mère. Vie routinière et toujours les mots codés à résoudre. Un codiverbistes est un amateur de mots codés.

La 8ème, "Dorom" , cité fictive intégrée à Voltan, état fictif du Sahel après les conquêtes coloniales. D'abord une vie de nomades, la coopération entre Dorom et Voltan, Ensuite, des frontières, des contrôles d'identité, la dégradation du climat, le fanatisme et l'effondrement.

La neuvième, "Mazeen et Gangesh", se déroule en Inde, deux gamins, l'un plus aisé que l'autre, Mazeen, va à l'école tandis que Gandesh doit travailler dans la mine de kaolin. Ils sont amis. Une opportunité se présente à Gangesh de pouvoir aller à l'école, il devient "ramasseur de déchets de plastique" qui lui rapporte plus d'argent que la mine et moins dangereux.

La dixième, "Un homme satisfait", sous les tropiques, à Mam Dabo, un collège, un professeur de français, un travail non fait par les élèves sans explications vraiment valables, côté 0 point s'ils n'arrivent pas à relever un défi du professeur. Y arriveront-ils ? La fin est surprenante.

Et enfin, la onzième, "La désenfantée", ma préférée, sous forme d'un long poème que je mettrai en citation, sur le thème d'une maladie avec pour conséquence l'impossibilité de concevoir un enfant et les difficultés d'une adoption et de son suivi, pour ne plus être "désenfantée".

Un lexique suit la dernière nouvelle, reprenant tous les films, livres cités dans les nouvelles ainsi que les mots étranges et les abréviations.

Une chouette lecture dans l'ensemble, 138 pages lues en un après-midi de dimanche, le premier de l'année que je vous souhaite une fois de plus sereine et pleine de petites et grandes joies dans votre quotidien.

Merci Tibo Lexie pour ces quelques heures d'évasion.


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Changer un chagrin d'amour en un héroïsme partagé, devenir d'abandonnée à veuve que les médias encensent et plaignent, quelle idée brillante de Lexie Tibo dans son livre de nouvelles « J'ai perdu mon fiancé »
La trahison de son ex fiancé lui fait revivre la trahison de ses compagnes de classe…. Qui l'a obligée à mentir, car oui, il y a des mensonges pieux, et des mensonges pour sauver son intégrité.
L'éplorée qui vient d'être larguée, se retrouve dans la situation de se déclarer victime des horreurs du Bataclan.

Hop là, interviews, compte twitter qui ne désemplit pas, l'empathie emportant tout et faisant passer pour futile le contrôle des sources, de l'identité des blessés et des morts, de la véracité des victimes.
Et puis l'acharnement du public quand on lui a volé son idole. Parce que, justement, les sources apparaissent, les choses vont trop loin, Sara/Simone ne veut pas être considérée comme victime, elle voulait juste ne pas sombrer et a découvert qu'il y avait pire que son largage.
La fin ? C'est à vous lecteurs (trices) d'en découvrir la suite.

Autre nouvelle, qui m'a beaucoup émue : une femme enceinte tombe dans le coma et Lexie Tibo, puisque l'on s'accorde à penser qu'il faut parler aux comateux, qu'ils nous entendent, eh bien, inverse les choses et la fait parler, elle. L'immobilité et l'absence d'enjeu, puisqu'elle sait que l'on va la débrancher dès la naissance de son bébé, la fait regarder ses proches et s'interroger.

Glaçante découverte : ses proches s'en foutent. Elle est transparente.

La nouvelle s'appelle : La néante ; l'héroïne se rend compte qu'elle n'existe déjà plus ni pour son père, ni pour ses amis, ni pour son mari. Juste son petit à naitre, à qui elle confie ses doutes et ses espoirs pour lui, et son grand père qui va la rejoindre bientôt dans l'autre monde, penseront à elle.

Question posée derrière la situation extrême : sommes nous certains d'être aimés de nos proches ? Serons nous regrettés ? Que sommes nous pour ceux qui pensent, devraient, disent nous aimer ?



Enfin, une petite troisième pour la fin et surtout la question qu'elle pose : qui n'a pas de souhait ? qui se contente de ce qu'il a ? tout le monde sait que le bonheur c'est de vouloir ce que l'on a, et pas plus , oui, OK, mais…..

Merci infiniment à Lexie Tibo de m'avoir envoyé ces nouvelles à lire, parce que je ne parle que de 3 nouvelles…,et en lisant les autres, vous voyagerez au Sahel, chez les buveurs de bière de mil en Afrique de l'Ouest, chez les coupeurs de kaolin en Assam … alors bon voyage.
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Je ne lis pratiquement jamais de nouvelles, ce n'est pas que cela me rebute particulièrement mais je ne vais pas vers ce format spontanément sauf si j'ai lu de nombreux romans d'un auteur qui sort quelques nouvelles dans un contexte particulier. Ici, c'est différent car l'autrice, Lexie Tibo, m'a contactée personnellement pour me proposer son ouvrage et comme je sais qu'elle connaît mes goûts en se promenant souvent sur le blog, j'ai accepté avec plaisir de découvrir sa plume.

Le recueil renferme onze nouvelles dont la première, J'ai perdu mon fiancé, qui occupe à elle seule la moitié du livre et constitue en constitue l'histoire majeure, la plus développée. Cette dernière s'attarde sur la mythomanie d'une jeune femme, Sara Kléber, qui prétend avoir perdu son fiancé dans les attentats du 13 novembre 2015, au Bataclan. La nouvelle s'ouvre sur une lettre écrite par Sara à Victorine, la journaliste piégée par son mensonge, dans laquelle elle fait son mea culpa. Enfermée dans son terrible mensonge, elle ne va plus réussir ni à sortir de la spirale médiatique ni à faire face à l'émotion collective suscitée par les attentats. Assez bien écrite et traitant des attentats sous un angle plutôt original, cette nouvelle au rythme effréné m'a complètement embarquée. Malgré quelque coquilles, je l'ai trouvée passionnante si bien que je l'ai lue d'une traite.

S'ensuivent des nouvelles plus courtes de quelques dizaines de pages tout au plus aux titres aussi énigmatiques que La constance du codiverbiste, Les remplaçantes, le boucher de Kougpelin ou encore Mazeen et Gangesh… L'autrice vous fait voyager à travers le temps et l'espace dans des lieux mystérieux. Vous rencontrerez de nombreux personnages très différents souvent à la croisée des chemins ou à la fin de leur chemin, des peuples lointains ou des gens proches de notre quotidien. Je vous laisse découvrir la diversité de ces histoires. J'ai en ai trouvé certaines plus réussies que d'autres auxquelles je n'ai pas accrochées mais c'est aussi l'avantage d'un tel recueil : le lecteur en trouvera toujours une qui le touche et qui lui fait le refermer le sourire aux lèvres 😉

Bref, je vous invite à être curieuse et curieux et à découvrir les nouvelles de cette autrice auto-éditée à la plume agréable. Seul bémol : les nouvelles sont parfois trop courtes, c'est sûrement la raison pour laquelle j'adhère davantage au roman :-p Je me tournerai avec plaisir vers ces autres parutions pour découvrir encore plus son univers. Merci encore pour cette lecture !
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
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Un recueil de onze nouvelles qui raconte des parcours de vie sinueux, enjoués, mélancoliques ou salutaires. Des vies se télescopent dans tout ce qu'elles ont d'admirable ou de discutable.
De la nouvelle portrait au récit épistolaire l'auteure a su judicieusement user du style adéquat pour mettre ces textes en valeur.
Un très bon recueil à découvrir.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
LA DESENFANTEE

Un choix
Une lubie
Une hésitation
Rien de tout cela
Une assignation à supporter
Une charge massive sise au bassin.
Cette invasion sournoise qui débuta à la trentaine
Tu sentais une petite bosse vers le bas-ventre
Tu soupçonnas les effets de ta gourmandise
Tu ne pouvais imaginer autre chose
Puisque tu ignorais tout de cette affection
Pas antécédent familial connu.
Il est admis une part d’hérédité
Voire de la nervosité
Dit la spécialiste que tu rencontras
Après de pénibles flux
L’origine ethnique est citée comme facteur de risque
Tu appartiens aux groupes désignés
Serais-tu mal née ou juste mal soignée
La science depuis fit des progrès
Ils arrivèrent trop tard pour toi.
Tu fus diagnostiquée à Lyon mais d’abord suivie à Londres
Où tu vivais alors que tes douleurs devenaient intenables
Tu reçus un traitement inadapté
Ton état général s’aggrava
Engageant ainsi un rêve professionnel
Tu dus renoncer à ta formation de styliste
Contrainte de revenir en Gaules
Pour endurer cette incursion tranchante
Aucun des organes concernés ne fut épargné
Tout autre recours est un vain songe
Ta double peine.
Lasse tu déconsidéras les impairs : As-tu des enfants ?
Tu as aimé des neveux et des nièces
Si bien que tu serais tentée de répondre oui
Puis tu invoquas ta position d’éducatrice
Ces interrogations découlent de tes compétences.
Tu obtiens toujours des marques d’estime
Pour la fête des mères : bonne fête petite maman !
Mais tu maintiens que tu n’en es pas une
Aucun livret de famille ne l’atteste
Inconcevable de cocher sur des formulaires
La case correspondant au nombre d’enfants
Pourtant tu te verrais bien la noircir
Avec un entier naturel non nul
Puisse ton célibat ne soit pas un frein.
Tu ne pourras jamais enfanter
Mais tu peux devenir mère
Tu penses aux berceuses que tu chanteras
Aux histoires que tu raconteras
Aux preuves d’affection que tu montreras
Au mouron que tu te feras
À cette grâce qu’il te sera donné
De t’en faire pour un être
À vie.
Te voici donc devant cette cour de doléances
Pour ce projet de maternité d’un autre genre
Y trône la tour des demandes d’agrément
Tu devras tenir neuf mois pour un éventuel aval
Neuf mois pour une autorisation d’adopter
Neuf mois pour une grossesse ordinaire
Neuf mois de gestation pour toutes
Ici s’arrête l’égalité de parcours.
Tu seras sondée par des désignés
À domicile et dans leurs quartiers
Souhaitant s’enquérir de tes capacités
Tes feuillets professionnels seront scrutés
Comme preuves de dispositions financières décentes
C’est ainsi.
Alors tu t’interroges sur les mères biologiques
Qui méconnaissent tout de ces étapes
Une union féconde
Et elles sont consacrées
Tu t’agaces et tu t’indignes
Puis tu finis par acquiescer
Quelle iniquité !
Tu t’engages sur ta soif d’aimer et de transmettre
Sur la foi de ton vécu auprès des tout-petits
Avec des lettres de moralités d’amis
Et munie des pièces nécessaires.
Décidée à accueillir ce premier enfant pour lequel tu vibres déjà
Déterminée à ranger ce costume de désenfantée.
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En attendant, le codiverbiste regagnait son domicile avec sa série. Il en avait pour une semaine. À ses débuts, il usait de quatre fois plus de temps pour débusquer les mots mystères. C’est dire les progrès enregistrés en trois ans d’exercice. Pas de télévision, ou peu sauf la météo, afin de savoir s’il avait besoin de se munir d’un parapluie quand il irait se procurer ses magazines. Il n’a jamais été mélomane, excepté une curiosité pour les homélies funèbres, par égard pour les morts, avait-il coutume d’expliquer. Peu de lecture en dehors de la rubrique nécrologique et du turf.
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Crépuscule d’un peuple qui jadis ne savait de la guerre que les récits de caravaniers et tardivement d’échos des fréquences rurales. Ils ne la connaissaient qu’à travers les déclarations des autres. Ils ignoraient que la souffrance n’avait pas seulement pour origine la perte d’êtres chers et le rapt de biens. Elle incluait la cohabitation permanente avec la peur, celle du lendemain.
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C’est précisément méconnaître l’histoire de Dorom et de ses cités voisines. Elle n’intéressa peut-être pas les grands envahisseurs potentiels. Ni la paix, ni le vivre ensemble n’étaient commercialisables. D’ailleurs nulle part, ils ne sont intégrés dans les critères de classement des agences notations du niveau de développement. Les pays avancés mais en guerre passèrent toujours devant Dorom et le Voltan.
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Était-elle simplement le reflet d’une époque qui avait vite fait de distribuer des points de sollicitude à toute souffrance médiatisée ? Ou simplement une jeune fille en quête de reconnaissance qui s’était laissée anéantir par ses propres fabulations ?
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