Les éditions La Volte nous font découvrir la SF suédoise.
Amatka est une dystopie, parabole sur l'opposition entre conservatisme et évolution -"révolution"-.
Nous ne sommes pas dans de la littérature young adults, les personnages sont adultes et sexués ce qui est devenu assez inhabituel dans la production de dystopies actuelle pour être notable.
Karin Tidbeck nous propose un univers issu de la "tradition utopique", on semble y reconnaître des inspirations prises chez
Ursula K. le Guin ou chez des utopistes comme Fourier. Je l'ai habillé des couleurs des films de
Jean-Pierre Jeunet ou parfois plus glacée, certaines images m'ont évoqué eXistenZ.
J'ai apprécié ce roman court -à moins que ce soit parce que je l'ai dévoré qu'il m'ait paru court-. L'intrigue monte doucement, les mystères s'épaississent et tiennent en haleine le lecteur jusqu'aux dernières pages.
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