Nos élus ne cessent de pondre des lois burlesques et une pléthore de fonctionnaires sont commis à la mise en application de règlements abscons, incohérents, souvent courtelinesques.
Tout écrivain est porté à cultiver ses nostalgies, la recherche du temps perdu étant son obsession, presque sa raison d'être.
J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au cœur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur.
L'avantage d'être un peu poète, c'est de s'approprier les lieux sans devoir passer chez le notaire.
Presque tous ceux que j'admire sont morts, J'ai dû venir au monde trop tard.
Dans l'imaginaire des Français, la Provence est l'allégorie d'un Paradis à la fois luxuriant et un peu enfantin.
L'histoire de France est une page blanche en forme d’hexagone sur laquelle chacun de nous dessine les figures d'une fantasmagorie : la sienne.
Toute cause semble attrayante à un cœur juvénile, aucune n'est claire si l'on prend le moindre recul.
Au début de l'été, des coquelicots décorent le ballast ; leur rouge s'assortit merveilleusement à l'or paillé des champs de blé, aux domaines en fer à cheval bien enclos, aux tours des églises fortifiées. Des éoliennes ont poussé récemment, écologisme oblige. Sur le plan strictement esthétique, ce n'est pas très s'étant.
"La grâce de saint-Etienne-du-Mont est naturelle, il y a même du laisser-aller esthétique dans le contraste entre la tour, la façade, la nef et le jubé. On ne s'en souciait pas sous les derniers Valois et les premiers Bourbons: on bâtissait du neuf sur de l'ancien, au gré de l'inspiration et à la grâce de Dieu."p.233