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Un témoignage un peu particulier sur le camp de Ravensbruck. Ici, il s'agit d'une opérette satyrique écrite par une prisonnière du camp pendant son enfermement. Certaines images sont fortes. Pas toujours évident de se rendre compte de l'horreur. Certains passages sont tellement imagés qu'on a du mal à imaginer toute l'horreur qui a pu être.
Un témoignage ironique qui peut faire croire en l'absurdité de ces évènements et de ces situations, et pourtant...
De nouveau, et comme à chacune de mes lectures sur cette époque et sur ces évènements qui ont eu lieu, je m'étonne encore sur l'horreur et le but de certains hommes.
Merci aux rescapés pour leurs témoignages, tels que soit leur forme. Respect pour les survivants et les victimes. En espérant qu'une telle horreur ne se reproduise jamais...
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Comment tenter d'alléger le poids d'un quotidien tragique ? Par des traits d'humour , arriver à faire esquisser un sourire par des mots drôles , faire fuser un rire charitable, nourrissant , par des comparaisons savoureuses, en évoquant avec dérision des situations mortifères? Comment réchauffer les jours de glace et de mort, mettre un peu de bleu dans un univers miasmatique ruisselant de noir en écrivant, en tentant de distraire ses codétenues, soeurs concentrationnaires . C'est ce qu'à tenté de faire Germaine Tillion et d'autres codétenues pendant leur détention dans l'univers concentrationnaire de Ravensbrück en composant une opérette cocasse " de revue" "Le Verfügbar aux Enfers"
Cela m'a fait penser au camp des Milles où de nombreux détenus exprimèrent leur créativité,avec humour ironie, désespérance, pour conserver une part de dignité, , tromper l'ennui dévastateur , amuser leurs camarades d'enfermement , en ne restant pas statique intellectuellement , en tentant de laisser un témoignage objectif et original de ce douloureux épisode, c'est aussi faire oeuvre de résistance
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Déportée à Ravensbrück, l'anthropologue Germaine Tillion écrit avec et pour ses co-détenues cette opérette. Elle leur propose de rire d'elles-mêmes et de leur condition.
(...)
Une création quasi-sociologique sur un mode comique.


Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Germaine Tillon est arrêtée pendant la seconde guerre car elle résiste... et que fait cette ethnologue une fois à Ravensbrück? Elle désespère, elle se meurt? Non! Elle continue de résister, et de la plus belle façon qui soit : par l'écriture de la dérision. Pendant sa peine elle a réussi à écrire cette opérette qui sera d'ailleurs jouée après guerre. Elle dépeint l'univers concentrationnaire terrible où les "Verfurgbar" sont parqués. La façon dont ces femmes vivent, fait une description "scientifique" de leurs caractéristiques... et nous fait rire! Primo Lévi montre comment les Nazis ont voulu réduire les hommes à l'état de bête et Germaine Tillon réduit leur tentative à néant... heureusement!
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Création clandestine d'un opéra dans le camp de Ravensbrück pour soutenir le moral des détenues par la dérision et le positionnement extérieur. Courageux et humaniste.
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Germaine Tillon est un être exceptionnelle qui a écrit une merveille de résistance.
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