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Nous allons faire connaissance d'une femme qui considère que les être humains sont tous toxiques ainsi que des prédateurs. Elle décide de se mettre en marge de la société pour échapper à un monde en pleine déconfiture.

Il y a une dimension à la survivaliste digne du film culte « Into the wild ». Petit à petit, à l'aide de flash-back, on va comprendre ce qui l'a amené à cette décision radicale de couper les ponts.

Le graphisme sera sur un trait charbonneux en noir et blanc pour donner du relief à ce récit aux accents écologistes.

Heureusement qu'il y aura cette rencontre qui va changer le cours de sa vie dans une quête assez intéressante. Elle ne va pas terminer sa quête de rejoindre une communauté d'individus qui a tenté d'échapper à la catastrophe planétaire durant ses prémices.

L'incursion de l'homme mauvais et de sa technologie à savoir les drones dans cette nature assez hostile fait plutôt peur car c'est à chaque fois assez conflictuel.

C'est un titre qui est passé totalement inaperçu mais qui mérite que l'on s'y attarde le temps d'une lecture tant les thèmes sont d'actualité. J'ai beaucoup aimé alors que ce n'était pas forcément gagné d'avance. le traitement m'a convaincu.
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Ce sont les premiers et derniers mots de la critique de le_chartreux qui m'ont donné envie de lire ce roman graphique. Mille mercis.
L'idée que ce soit une femme qui part dans la nature pour fuir un pays capitalisme et toutes les conneries que ça entraîne, en autre la destruction de la planète, m'a enchantée. Elle va faire une rencontre qui donne à l'histoire une suite inattendue, réussie et poétique. Les messages passent avec peu de texte. Dessins simples et parlants au fusain noir. Dans cette époque folle, cette évasion, à défaut de la réaliser soi-même, fait un bien fou.
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Une jeune femme marche seule, dans une Amérique post-apocalyptique. La crise finale du capitalisme a conduit à la catastrophe, à l'Effondrement : l'héroïne doit apprendre à vivre dans et de la Nature, munie de "Walden ou la vie dans les bois" (un choix qui se discute). Elle tente de gagner le Yukon où des activistes d'Extinction Rébellion auraient fondé des campements.
Petit à petit, elle se forge des règles, des priorités : toujours chercher un abri pour la nuit ; même nue, toujours garder ses chaussures, car on ne sait jamais quand on devra fuir...
Les détails de son passé apparaissent au fil de sa marche, entre les dangers qu'elle rencontre, et ses rêves énigmatiques.
Mais elle se sent suivie - et comme on s'attache à elle, on s'angoisse avec elle : ami ? Ennemi ? Péril ? Salut ?
C'est une lecture qui donne à réfléchir, une lecture sombre mais qui réconforte aussi, une sorte de conte féministe où la "vie sauvage" est idéalisée, dans des illustrations noir et blanc très parlantes et très belles.

Challenge Bande dessinée 2023
LC thématique décembre 2023 : "C'est l'hiver dans mon livre"
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Dans un futur proche, aux Etats-Unis, le capitalisme est devenu une dictature, broyant les petites gens comme nous. Les quelques riches imposent la loi du plus fort, au mépris du peuple et de la terre, de plus en plus malade avec ses dérèglements climatiques. C'est la guerre civile. Les rebelles fuient la guerre et se réfugient dans le nord. Une jeune femme traverse alors les zones sauvages de l'Amérique, avec la volonté de rejoindre les rebelles, pensant y découvrir une forme d'utopie qui serait un paradis humaniste dans ce monde dystopique. La nature reste hostile. La jeune femme y survis, en respectant la nature et en la remerciant de la nourrir. Mais, deux chasseurs, méprisants, tuant des.espèces animales en voie d'extinction, sont sur ses traces. La jeune femme pleure également son compagnon tombé lors de combats de rue. Quand la menace des chasseurs se précise, elle est secourue par un humain qui semble sorti de la préhistoire. Ce géant est en fait une femme. D'instinct, elle a senti que notre héroïne n'était pas vraiment seule, elle porte la vie en elle. Entre les deux femmes, une nouvelle complicité s'installe, l'avenir et la quête des rebelles deviennent désuets, les deux femmes vivent au fil des saisons mais…

Là, je suis littéralement sous le charme de cette bande dessinée atypique. Le graphisme d'abord. Comme dessiné au fusain, un peu grossier, moderne, contemporain, sans chichi ni finition inutile. Un trait sauvage, brut, comme le fond de l'histoire ou la nature qui entoure la jeune femme en fuite. Ensuite le fond, actuel, profond. Il pose les questions qui taraudent le peuple actuellement. Le climat, la planète que nous détruisons au nom de l'argent et ceux qui s'enrichissent sans remord de détruire le monde et d'exploiter les petites gens. L'auteur nous dépeint un monde où nous aurions du écouter les revendication des des gilets jaunes. Un monde où l'argent roi détruit tout sur son passage, nous déshumanise. Les chasseurs symbolisent l'arrogance qui se moque du devenir de la planète et de l'extinction de masse qui est amorcée. C'est très revendicateur. En plus, ceux qui se sentent à l'abris du besoin, poursuivent ceux qui refusent de se laisser asservir par le capitalisme. Comme si chaque personne était un crédit et que ceux qui n'apportent plus d'intérêt peuvent être simplement éliminés puisqu'ils ne sont plus rentables donc devenus inutiles. Et dans cette nature sauvage comme dans ce monde capitaliste, chaque individu peut basculer de prédateur à proie, de chasseur à gibier. C'est riche, profond et malgré un portrait de notre avenir noir, il reste l'espoir. Celui de la rébellion, celui de rester insoumis, celui de résister. L'histoire nous donne aussi une belle leçon de tolérance. Elle casse les codes et les préjugés. Il y a, dans ce monde cruel, de l'amour, de la tendresse, de l'espoir. La vie, même si parfois, l'issue en est dramatique, reste la plus forte. Je vais classer cette bande dessinée au sujet profond, philosophique, écologique, résolument tournée vers la gauche, dans les chefs-d'oeuvre de l'année 2019. Lu en numérique au format KINDLE avec une très bonne numérisation.
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C'est un récit post apocalyptique, sur une ambiance de fin du monde, une femme seule fuit l'effervescence tragique de la ville pour rejoindre un groupe de rebelles dans la forêt canadienne. On commence sur un pamphlet anti-capitaliste, assez militant, mais qui lance bien le récit. Ambiance sombre, inquiétante, avec un graphisme en noir et blanc, aux pastels blancs et noir, on sent le grain du papier, de l'épaisseur de la matière, il y a un aspect grumeleux, de matières naturelles, bois, pierre, ce choix graphique va transcender ce qui suit… Et on se lance dans un road movie à travers la campagne, les forêts perdue du Nord de l'Amérique. Et le récit va tourner, avec une rencontre étrange, le récit prend alors une dimension poétique, naturaliste, “into the wild”, sauvage, un récit de survie. C'est bien mené, le changement de ton m'a pris au tripes, c'est fort et beau.
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Voila une oeuvre qui sent bon la fraîcheur et l'originalité. On découvre la parcours d'une jeune femme fuyant le monde qu'elle ne reconnait plus, un monde rongé par le capitalisme et où une guerre civil a éclaté Elle tente de rejoindre un groupe de rebelles, et va se retrouver à ne faire qu'un avec la nature et tentée de survivre en s'adaptant à cette même nature où elle se sentira revivre et ne plus penser au lendemain. Elle y fera une connaissance qui changera à jamais sa vie.
Ce livre est une ode à la nature et on se sent proche de cette jeune femme qui préfère vivre en dehors de toute dictature. Ne pas être celle qui se laisse mener mais décide de vivre simplement et donc de s'adapter à la nature car dans ce livre la nature y est très joliment représentée avec le style de dessin qui nous offre Tom Tirabosco.

Une petite pépite à lire en pleine nature.
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Dans cette BD post-apocalyptique, après un début très premier degré, le récit prend du volume avec une rencontre.

C'est très noir, et pourtant superbe et poétique. La fuite d'une société devenue folle.
Lien : https://www.noid.ch/femme-sa..
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Par l'intermédiaire d'un graphisme au fusain charbonneux, parfois évanescent, ou au contraire aux traits plus prononcés, qui insistent sur certains détails, mais qui va dans tous les cas à l'essentiel pour retranscrire les évènements, Femme sauvage nous raconte l'histoire d'une jeune femme qui décide de fuir la civilisation pour rejoindre les Rebels, faction écologiste qui a établi un camp en plein Alaska. Enfin civilisation, le mot est fort, puisqu'elle fuit surtout des Etats-Unis en proie à une guerre civile – je ne pouvais pas mieux choisir mon moment vu l'actu… -, et gangrénés par l'ultra-capitalisme qui a fini de ravager la société dans son ensemble. Nous découvrons vite qu'elle a plusieurs raisons de fuir, et que cette fuite, difficile, plus difficile qu'elle ne le pensait – il n'est pas si aisé de survivre en pleine nature, qui plus est avec une situation aussi apocalyptique – va la mener vers une rencontre totalement inattendue, qui bouleversera sa vie à jamais.

Ce roman graphique, que j'ai découvert totalement par hasard, a été une belle découverte, autant graphique que narrative, notamment car l'histoire, bien qu'assez classique, met en lumière de manière tout à fait pertinente les travers actuels de nos sociétés, les conséquences qu'elles pourraient induire sous peu – en effet, cela se passe d'ailleurs dans un futur proche -, et met surtout au centre la nature, pas ici comme un simple décor, mais bien comme la protagoniste à part entière de la survie de cette jeune femme qui a décidé de la rejoindre pour échapper à un monde hors de contrôle, et qui va finalement entrer en communion avec elle.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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J'ai choisi cet ouvrage dans les rayonnages de la Bibliothèque de la Cité des sciences et de l'Industrie pour sa couverture et la maison d'édition. Je suis rarement déçu par Futuropolis et le dessin sombre et beau comme une esquisse au fusain a attiré mon oeil.

Dès les premières pages, mon impression quant au dessin a été confirmé. J'ai beaucoup aimé le dessin de Tom Tirabosco que je ne connaissais pas.
Suivre le personnage principal dans les paysages apocalyptiques et surtout dans la nature magnifique du grand Nord américain m'a vraiment plu.
De plus ce côté sombre dû à la fois au choix de l'auteur de ne rendre que des planches en noir et blanc avec cette noirceur et ce trait proche du fusain était très agréable.
Le côté sombre fut renforcé à la lecture avec le scénario. Nous sommes dans une époque post-apocalypse ou le capitalisme est arrivé au bout de ce qu'il voulait ou pouvait et a pris un contrôle absolu sur la vie des gens et même sur leur esprit en en faisant des êtres lobotomisés et accrocs à la violence, aux écrans et au cour de la bourse. Tout cela se joue sur fond de dérèglement climatique et de perte de sens avec des Hommes ayant perdu la raison.

Sur le papier, le scénario est pas mal, mais je dois avouer que je n'ai pas trop accroché. Au fil des pages, je me suis parfois ennuyé, j'ai trouvé assez souvent le propos facile voir démago. le livre reprend tous les thèmes « à la mode » sans, pour moi, réussir à les magnifier et à les rendre vraiment percutants malheureusement.

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Tom Tirabosco est né à Rome en 1966. Illustrateur suisse, il a beaucoup travaillé pour le dessin de presse. Il a dessiné en collaboration avec les grands noms de la bd, plus d'une vingtaine d'albums. Aujourd'hui, il très engagé dans l'action politique pour l'environnement.

Il nous livre avec « Femme sauvage », entièrement au crayon noir et au fusain, un album incroyable et très singulier. Il est vrai que des oeuvres (films, livres) autour de la thématique de la fin du monde, nous en lisons plusieurs chaque mois, mais ici, le sujet est traité de façon très originale. La force du dessin nous plonge dans une narration captivante, sans texte la plupart du temps. C'est à la fois un album initiatique, contestataire, à la gloire de l'humanité et de la nature. Pourtant, le propos est noir, mais pas seulement. C'est surtout une oeuvre d'une grande beauté, « une histoire romanesque et allégorique » pour reprendre les termes de l'auteur… Un grand plaisir de lecture et une des meilleures bandes dessinées de l'année 2019.
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