Une lecture assez fastidieuse et un scénario bringuebalant, une écriture bourrée de clichés, un style calamiteux : la lionne anesthésiée dont les pattes "s'embrochèrent", le héros adressant "un sourire espiègle" à l'homme qui menace de le tuer, le même héros et ses acolytes pulvérisant des braconniers à "la scie sauteuse" et au "pistolet à impulsions" dans un bain de sang....
Et tout ça pour faire plaisir à son fi-fils qui aime tant les animaux sauvages.
On se perd dans les méandres des failles spatio-temporelle, on s'enlise dans une prose chamallow et des décors futuristes de carton pâte. Tout semble artificiel, convenu, sans surprise aucune.
Mais le comble, c'est qu'en 2117, c'est toujours bobonne qui fait la vaisselle pendant que Monsieur fait joujou avec son portail spatio-temporel: "Norah observa son jardin par la fenêtre de la cuisine tout en nettoyant le bol de son fils. Elle se demandait ce que faisait son mari à cet instant précis."
Par respect pour l'éditeur, je me suis farci in-extremis les cinquante dernières pages pour poster cette critique à temps. OUF!
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