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EAN : 9782746516977
304 pages
Le Pommier (16/05/2018)
3.9/5   5 notes
Résumé :
Les robots sont de plus en plus présents autour de nous et leur nombre augmente très vite. Leurs formes et leurs usages se diversifient, et l’Intelligence Artificielle qui les gouverne est présentée partout comme la réponse possible à des enjeux sociétaux majeurs. Or, nous avons pris un retard considérable dans la compréhension des relations que l’homme entretient avec ses objets technologiques. C’est dans ce but qu’a été écrit ce ouvrage qui se veut un « guide psyc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je remercie Babelio et les éditions le Pommier pour cet essai reçu dans le cadre de l'opé Masse Critique.


Livre intéressant puisqu'il semble réfléchir, décrire, mettre le focus sur une pléthore d'aspects de ces évolutions révolutions qui sont en cours et qui courent vite. Bien plus vite que les penseurs et que les politiques. Il y a urgence. Et ce livre nous éveille ou réveille.

Le livre est construit comme un abécédaire de Accordage affectif à Transfert. Non pas de Way of life, de Zébulon non plus.

Si j'en ai un peu marre de voir du Serge Tisseron sans arrêt partout, il faut bien reconnaître que le monsieur sait bien de quoi il parle et qu'en effet cet abécédaire est fort complet.

Il n'y a qu'une chose sur laquelle je ne suis pas en accord, c'est le fait des émotions qu'on peut ressentir quand on casse un objet, la tristesse qu'on peut vivre à ce moment. Pour un objet et donc a fortiori pour un robot, pour son robot et a fortiori pour son robot humanoïde. On est juste triste parce qu'on a perdu quelque chose, soi, on pleure pour soi, pas pour l'autre, qu'il soit un robot ou non et qu'on lui prêtait faussement des sentiments et une ressemblance à nous (même pour les humains qui partent c'est sur nous qu'on pleure...) Bref, je vais pas épiloguer là-dessus ce n'est qu'un petit élément parmi plein d'autres d'intérêt.


L'abécédaire a ses défauts, l'impression de redites, de reformulation presque telles quelles de phrases ou d'idées. Si vous lisez le livre d'une traite vous risquez de ressentir fort cette impression. Si vous le picorez ce ne sera pas le cas et, au contraire, vous aurez plutôt une impression de renforcement de ces idées et de bon rappel.


Tisseron donne son point de vue, il ne s'agit pas d'une simple description passive. Il présente une charte des droits de l'humain par rapport aux robots et IA. Car c'est essentiellement de l'humain dont parle ce livre. Il s'agit de protéger l'homme. Et étrangement, puisque les robots en soi n'ont aucune volonté, si ce n'est de faire ce qu'on leur dit, il faut protéger l'humain des concepteurs, des idées, idéologies des concepteurs, des choix cruciaux de ceux-ci. Pas de la machine robot qui n'est jamais qu'une machine, objet.

Il faudrait nous garder de donner autant d'importance à ces objets, ils sont utiles, très utiles et libèrent l'homme de tâches répétitives, pénibles, où nos émotions ne sont pas propices. Exemple ; répéter mille fois à une personne alzheimer telles ou telles choses, épuisant, non. le robot le fera sans souricller.

Oui, bon,, les programmeurs, les concepteurs, et tous ces dieux qui vont posséder toutes les informations sur les humains, collectées par toutes ces machines, ces dispositifs dotés d'une forme d'intelligence artificielle, etc, il faut absolument nous en méfier, et nous munir de moyens de protection et de respects de limites suffisants ! Et cela n'est encore nulle part, tandis qu'effectivement l'accumulation des données se produit.


L'auteur tente de réfléchir aussi à partir de concepts analytiques basiques, comme le transfert, l'identification projective, l'objet transitionnel... Je trouve ces tentatives assez vaines, pas très intéressantes, je pense que l'analyse ne fonctionne plus bien avec ces concepts et nouvelles formes de réalité. Oui, non, je ne suis pas convaincu.


Tisseron met beaucoup l'accent concernant la liberté des robots, que ceux-ci sont et seront en permanence connecté à Internet et donc... interconnectés, chacun apportant à l'autre des informations, ce qui fait que considérer un robot individuellement aura peu de sens. A peu de sens.De même, imaginer une "révolte" des robots est plutôt ridicule. Ils n'ont aucun désir particulier, si ce n'est celui qu'on leur aura codé.


Tisseron est contre l'humanisation des robots, leur doter d'émotions, danger de l'anthropocentrisme, de l'animisme également...

L'hybridation par contre sera le futur, des hommes augmentés, qui feront de nouvelles différences entre les gens, ceux qui pourront s'augmenter, ceux qui ne le pourront pas...


L'importance d'un bouton off, mettre son robot en stop, s'en passer si l'on veut, et sans croire qu'on l'a tué, sans s'en vouloir. Merci aux concepteurs de ne pas créer cette culpabilité potentielle en procurant au robot des mimiques tellement humaines que l'on va croire qu'on lui fait du tort...


Les robots sont utiles, et indispensables, l'intelligence artificielle est déjà partout et depuis déjà pas mal de temps, il faut vivre avec ces réalités nouvelles, et pour pouvoir au mieux en profiter il faut les réfléchir, mettre certaines limites, essentiellement à l'humain derrière. Car il y aura toujours un humain derrière le réseau, derrière tout cela il reste l'homme.


Mais, clairement, l'homme est capable de tout, souvent du pire, pour le fric, pour le pouvoir, pour la domination... L'humain dans l'être a été, est et restera dangereusement inquiétant, parfois extraordinaire, mais ne nous leurrons pas, comme l'homme est une sale bête, on n'est pas près du bonheur parfait sur terre...


Mais je m'éloigne.

Découvrez ce livre qui fait penser, réfléchir. Qui est très actuel et assez réussi.

(Je me demande dans combien de temps on aura l'impression qu'il est obsolète et ringard... le temps s'accélérant...)






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Beaucoup d'utilisateurs croient qu'un chatbot est un confident " exclusif et personnel"...

Les chatbots nous donnent l'impression de nous comprendre. De plus, ils peuvent m'informer mieux que des humains. Et, surtout m'écouter, me répondre et me conseiller!

Vos adolescents vous entendent ils encore, ou n'écouteront- ils plus que leur ordinateur personnel?

L'IA va évoluer, Simsensei se révèle meilleur en diagnostic et en résolution de problèmes psy qu'un psy humain faillible, en raison de son emphatie.

Au Japon, Hiroshi Ishiguro a créé un androïde, à son image, mais doit utiliser la chirurgie faciale, sur lui, afin que son apparence corresponde toujours à celle de son robot...
Je ne sais si c'est nippon, ni mauvais( pardon, c'est mon chabot qui est intervenu...)

Ray Kutzweil rêve de fabriquer un robot, à l'image de son père disparu, avec les mêmes goûts, habitudes et souvenirs...
Souvenez vous, dans "Ravage" de Barjavel, en 2052, les gens riches avaient leurs parents décédés chez eux...


Alors, devrons nous nous habituer à cohabiter, avec des parents décédés, ou à les débrancher ou à les remiser, à la cave?...

Ce livre donne à réfléchir, lisez le avant qu'un androïde ne le fasse et n'écrive une meilleure critique, à votre place...
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Le livre se présente comme un dictionnaire avec de nombreuses entrées, présentées par ordre alphabétique donc. Il propose une grande quantité d'informations concernant tous les aspects de nos relations présentes et à venir avec les robots et les intelligences artificielles, ainsi que la combinaison des deux bien sûr. La richesse et l'exhaustivité des thématiques forcent le respect.
L'auteur, psychiatre et docteur en psychologie, est définitivement un grand spécialiste du domaine mais ne limite pas ses réflexions à la psychologie. En effet, d'autres aspects sont développés comme les conséquences politiques, sociologiques, juridiques, éthiques…

M'attendant à un essai assez pointu abordant des concepts psychologiques précis (ce qui ne m'aurait pas dérangé puisque je suis psychologue moi-même), je me suis bien trompée. L'ouvrage est largement abordable pour le grand public, très accessible, il enrichira à coup sûr la réflexion sur le sujet de n'importe quel lecteur. Chaque thème est illustré par des exemples de sources variées comme la littérature, le cinéma, les séries télévisées, les anecdotes historiques ou d'actualité, etc., dont certaines sont franchement étonnantes, d'autres amusantes ou même un peu flippantes. Ces petites histoires rendent la lecture très agréable et le livre se dévore assez vite au final.
On peut aussi picorer de-ci de-là. Je pense personnellement y revenir à l'occasion, d'autant que ce foisonnement d'idées peut être source d'inspiration de tout un tas d'histoires de science-fiction.

🤖 D'ailleurs, l'auteur semble connaisseur des oeuvres de SF – classiques et actuelles – qu'il évoque au fil des pages. Attention même au gros SPOIL qui est fait en page 218 sur l'oeuvre d'Asimov (Les robots et l'empire). On pourrait même qualifier Serge Tisseron de robopsychologue, comme la Susan Calvin d'Asimov, profession qui consiste en fait davantage à examiner les relations humains-machines du point de vue préférentiel de l'humain, que d'être un psychologue pour robots.

Il propose des règles à appliquer aux robots, bien différentes des lois de la robotique. Rappelons que pour Asimov, les robots n'étaient pas interconnectés (à son époque Internet n'était pas ce qu'il est aujourd'hui) et n'étaient pas non plus connectés à un serveur central. Les robots étaient donc considérés comme des êtres autonomes, des individus, comme dans la série Real Humans qui d'ailleurs montre une vision datée des robots. Or, les robots d'aujourd'hui et de demain transmettront des données en permanence, entre eux, et à leur constructeur. Lorsqu'ils diront « je », il faudra comprendre « nous ». de plus, ils pourront enregistrer tout ce qu'ils feront, verront, etc. Autrement dit, autant de données personnelles nous concernant, susceptibles d'être utilisées pour nous vendre des choses par exemple. Donc les dangers que représentent les robots et les IA sont bien différentes de ceux qui nous effraient depuis le Frankenstein de Shelley ou la pièce RUR de Capek dans lesquels les créatures se révoltent contre leur créateur…

Ainsi, Tisseron propose les lois suivantes (charte éthique de l'Institut pour les relations homme-robot, à retrouver ici https://www.ierhr.org/ ) :
- le respect de la liberté de chacun, intimité, vie privée : un dispositif visuel rappelant à quel moment le robot collecte et transmet les données personnelles, droit de le débrancher ou le mettre dans le placard, créer les conditions matérielles de ce droit (interrupteur facile d'accès) mais aussi psychologiques (l'arrêt du robot ne doit pas provoquer une mise en scène de mort subite comme la tête qui tombe sur sa poitrine)…
- transparence des algorithmes : transparence des objectifs de programmation et de l'utilisation de ses données personnelles
- autonomie de l'usager : pas de programme susceptibles d'encourager l'isolement social et la dépendance
- dignité, écarter le risque de confusion entre l'humain et la machine : une IA doit se présenter comme telle lorsqu'on interagit avec elle, ne pas prétendre nous vendre des robots qui ont des émotions, une partie de l'intérieur du robot doit être toujours visible…
- égalité de tous dans l'accès aux technologies innovantes : couverture santé qui fasse bénéficier l'ensemble de la population de soins de qualité, attention aux usages que les compagnies d'assurance font des données personnelles…

🤖 Au final, Monsieur Tisseron propose de concentrer notre réflexion sur des points qui nous avaient échappés mais qui sont pourtant primordiaux. Et s'il pose parfois plus de questions qu'il n'en répond, on ne peut guère l'en blâmer, considérant les développements technologiques futurs auxquels on peut s'attendre mais qu'on ne peut pas totalement anticiper. Il nous alerte sur les dangers mais parle aussi de tous les bienfaits en matière thérapeutique, le propos se trouve ainsi bien équilibré et nuancé. Il nous montre la voie pour la conception de robots « humanisant » plutôt qu'« humanisés ».

Ce livre est l'oeuvre d'un passionné et d'un connaisseur ; il est passionnant et formateur.

** Merci Babelio pour cet ouvrage (bien que je n'ai pas compris ce qu'il faisait dans la sélection de livres jeunesse et young adult^^) **
Lien : https://www.facebook.com/A2l..
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Cet essai se présente sous forme de lexique, chaque chapitre développant une idée autour des robots et de l'Intelligence Artificielle. Serge Tisseron est très investi dans ce domaine et il apporte ici sa double compétence de psychiatre et de psychologue pour nous montrer les dangers auxquels nous risquons de devoir faire face à l'avenir, en raison du développement de l'Intelligence artificielle et de la place de plus en plus importante qu'elle va prendre dans notre vie quotidienne et intime.

Certains points de vue sont très personnels et cela peut être déroutant car ce livre est finalement un mélange d'éléments scientifique et de visions parfois subjectives. Ainsi ses opinions sur Facebook ou sur la place du robot dans la vie des personnes agées ou des enfants reflètent uniquement sa propre vision des choses (ce qu'il précise d'ailleurs très clairement à la fin de l'ouvrage dans la partie « remerciements »).

L'ensemble reste cependant très intéressant et permet de balayer plusieurs aspects de ces nouvelles technologies du point de vue psychologique, comme le risque de dépendance, d'attachement, la frontière entre réel et virtuel par exemple qui font réellement réfléchir.

Un ouvrage complet et actuel, très accessible sans être trop simple car les notions essentielles de psychologie sont expliquées et très clairement définies.
Une lecture très enrichissante.
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Citations et extraits (120) Voir plus Ajouter une citation
En tant que solution historique, la relique n'a pas connu une grande postérité. mais le développement de la robotique et de l'intelligence artificielle pourrait bien lui donner une nouvelle vie, sous une forme laïque, et non plus religieuse cette fois. Ray Kurzweil, en charge de l'innovation technologique chez Google, rêve de fabriquer un robot qui reproduirait non seulement l'apparence de son père disparu (ce qui est très facilement réalisable aujourd'hui avec les matériaux synthétiques à, mais qui serait aussi capable de parler comme lui, d'avoir es habitudes, ses goûts, ses souvenirs et même ses tics. Si Ray Kurzweil y parvenait (nul ne sait très bien comment d'ailleurs), ne doutons pas qu'il y ait rapidement d'autres candidats à une intervention semblable sur un parent disparu. Comment faudrait-il appeler le résultat ? forme nouvelle d'embaumement, résurrection assistée par la technologie, ou tout simplement relique.
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L'être humain n'est décidément pas préparé par l'évolution à gérer le développement de la robotique. Il n'était pas prêt non plus à gérer les progrès dans le domaine de l'accès permanent à des sources d'alimentation inépuisables. Nous sommes en effet programmé pour manger beaucoup quand nous trouvons de la nourriture, et manger de préférence sucré quand c'est possible. La raison en est que la nourriture en général, et le sucre en particulier, sont rares dans la nature. Pour survivre, il fallait donc que nos lointains ancêtres s'en gavent aussitôt qu'ils en trouvaient. Hélas, pour tous ceux qui ont aujourd'hui de la confiture et des biscuits plein leur placard, et un magasin d'alimentation au coin de leur rue, cet avantage évolutif est devenu un danger. En sera-t-il de même pour les yeux de nos robots ? L'évolution nous a dotés d'une grande curiosité pour le regard de nos interlocuteurs, aussi bien humains qu'animaux, car c'est là que nous pouvons le mieux deviner leurs intentions, et nous aligner sur elles. Comment réagirons-nous au regard affectueux et implorant de nos futurs robots, lorsque leurs constructeurs s'aviseront de leur donner cette possibilité comme un moyen de nous influencer ? Le regard de ces machines risque bien d'être une arme redoutable pour nous empêcher de les débrancher, voire de leur permettre de continuer à bénéficier de nos données personnelles dans des situations d'intimité.
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Les cultures qui valorisent le paraître seront évidemment les premières à basculer de côté. Il n'y aurait plus des personnalités "authentiques" et des personnalités "simulatrices", il n'y aurait plus que des êtres humains plus ou moins capables d'adopter à tout moment la posture de simulation attendue d'eux pour la bonne marche de l'organisation sociale. Comme un robot, chacun serait invité à paraître totalement conforme aux attentes de son entourage sr lui. Or une telle attitude finirait immanquablement par produire l'état d'esprit correspondant. A se montrer toujours content de son sort, l'être humain finit par croire qu'il l'est. Ce lieu commun est même à l'origine de la méthode Coué.


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... un nouvel outil est en expérimentation : un avatar sur un écran, autrement dit une figurine de synthèse. Et vous serez sans doute étonné d'apprendre qu'il est parfois capable de faire un meilleur diagnostic psychiatrique qu'un humain.
La machine s'appelle SimSensei et a été développée par l'équipe de Stefan Sherer, chercheur à l'université de Californie du Sut (Institute foir Creative Technlologies). L'avatar se présente sous la forme d'une jeune femme assise sur un fauteuil qui regarde le sujet qui lui fait face.
[...]
Ce SimSensei aurait déjà obtenu de meilleurs résultats diagnostics que les psychiatres et psychologues pris comme références.
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Accepter la dimension affective de notre empathie pour les objets n'est pas une façon de leur donner un esprit, et encore moins une âme, mais le chemin indispensable pour ne pas perdre de vue ce que nous y mettons de la nôtre. Car notre empathie pour les objets ne sera jamais réciproque. Même ceux qui nous sont le plus chers ne sont pas pour autant l'équivalent de nos semblables car ils ne sont pas dans la logique de réciprocité qui organise nos relations avec les humains... tout au moins avec ceux que nous acceptons de considérer comme nos semblables et pas comme de simples objets.
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Videos de Serge Tisseron (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Tisseron
État des lieux et enjeux
Avec la participation de Nora ABED, Gisèle APTER, Angélique BELMONT, Stéphane BOUCHARD Dana CASTRO, Nele DE WITTE, Bénédicte DEFONTAINES, Naomie DESIREE, Emmanuel DEVOUCHE, Haddia DIARRA, Philippe DRWESKI, Capucine DUBOIS, Quentin FRULEUX, Sara GABRI, Carlo GALIMBERTI, Richard GNASSOUNOU, Sarah HAMMAMI, Marianne JOVER, Gilbert LACANAL, Fredi LANG, Alice LECOQUIERRE, Andra LUNGU, Carine MILCENT, Sylvain MISSONNIER, Gladys MONDIERE, Clotilde PERREVE, Virginie PICCARDI, Fanny REDLINGER, Bertrand SCHOENTGEN, Serge TISSERON, Emmanuelle TRUONG-MINH, Inès UTRILLA, Tom VAN DAELE, Ilaria VERGINE, Xanthie VLACHOPOULOU
Un état des lieux sur les pratiques psychologiques à distance, en France et ailleurs, piloté par des acteurs majeurs de cette discipline.
Cet état des lieux des pratiques à distance des psychologues, en France et au niveau international, a pour objectif de nourrir les réflexions et les pratiques des professionnels et des chercheurs. En effet, les récentes et rapides évolutions de ces modes d'intervention facilitées par l'usage des TIC (technologies de l'information et de la communication) génèrent des débats éthiques et méthodologiques qui s'inscrivent dans les transformations du champ de la santé. Ainsi la télépsychologie, discipline encore assez nouvelle, est amenée à se développer de façon structurée grâce aux résultats de la recherche et aux apports des professionnels de terrain.
Si la pandémie COVID-19 en a généralisé l'utilisation pour permettre le maintien d'un lien ou d'une écoute dans une situation alors particulièrement anxiogène, elle a révélé la nécessité d'une meilleure formation des psychologues pour cerner les problématiques pratiques, techniques, méthodologiques, théoriques et déontologiques. Certains cadres existaient avant la crise dans le contexte scientifique plus large de la cyberpsychologie mais ils restent à enrichir voire à construire dans une démarche collective pour les inscrire dans le champ social, institutionnel et réglementaire. Les auteurs, acteurs majeurs de cette discipline, y contribuent.
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