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Jacques Heurgon (Préfacier, etc.)Annette Flobert (Traducteur)
EAN : 9782080708403
641 pages
Flammarion (04/01/1999)
3.95/5   21 notes
Résumé :
Rome a été fondée par Romulus en 753 avant J.-C.
Les dieux qui ont présidé à sa naissance garantissent à la ville un destin exceptionnel. La tyrannie d'un Tarquin, l'ambition des tribuns, l'orgueil des praticiens et l'incompétence de certains généraux contrarieront parfois, mais n'entraveront jamais sa marche triomphante. C'est, du reste, cette foi inaltérable en la grandeur de Rome qui donne à la poignée de romains réfugiés au Capitole la force de supporter ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai lu ce livre qui faisait partie de ma bibliographie pour mes études, au début je me suis dis que je n'allais pas apprécier la lecture par rapport à la longueur du récit et à cause de la taille de la police. Mais au final j'ai dévoré ce livre en quelques jours.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui m'a apporté de nouvelles connaissances. La traduction est très agréable et permet aux lecteurs d'avoir une lecture très fluide.

Je pense que cet ouvrage est vraiment une base formidable pour connaître un peu mieux l'Histoire de Rome.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Histoire romaine , livre deux , ouverture ,

Je vais raconter maintenant ce que le peuple romain, désormais libre, fit tant dans la paix que dans la guerre; je dirai l'établissement de ses magistrats annuels, et l'empire des lois, plus puissant que celui des hommes. [2] Si la liberté fut accueillie avec joie, l'orgueil du dernier roi en avait été la cause, car ses prédécesseurs avaient régné de telle sorte, que dans la suite on les regarda tous, avec justice, comme les fondateurs de ces parties de la ville qu'ils assignèrent pour demeure à la multitude, augmentée sous leur règne; [3] et l'on ne saurait douter que ce même Brutus, qui mérita tant de gloire, par l'expulsion de Tarquin le Superbe, n'eut fait le plus grand tort à l'état, si, dans le désir d'une liberté prématurée, il eût arraché le sceptre à l'un des rois précédents. [4] En effet, que serait-il arrivé, si ce rassemblement de bergers et d'hommes de toutes les contrées, fuyant leur patrie, et ayant obtenu, sous la protection d'un temple inviolable, sinon la liberté, du moins l'impunité, une fois délivré de la crainte du pouvoir royal, eût commencé à être agité par les tempêtes tribunitiennes; [5] et si, dans une ville qui lui était encore étrangère, il eût engagé la lutte contre les patriciens, avant que les liens du mariage, de la paternité, et l'amour du sol même, auquel le temps seul nous attache, n'eussent réuni tous les esprits par des intérêts communs. [6] L'état encore sans vigueur eût été anéanti par la discorde; tandis que l'influence tranquille d'un pouvoir modéré développa tellement ses forces, que, parvenue à la maturité, cette plante féconde put porter les fruits généreux de la liberté. [7] Au reste, si l'on doit faire dater de cette époque l'ère de la liberté, c'est plutôt parce que la durée de l'autorité consulaire fut fixée à un an, qu'à cause de la diminution que put éprouver la puissance royale; [8] car les premiers consuls en conservèrent tous les droits et tous les insignes. Seulement, pour ne pas paraître avoir doublé la terreur qu'inspire le pouvoir suprême, on se garda bien d'accorder les faisceaux aux deux consuls à la fois. Brutus les eut le premier, et les dut à la déférence de son collègue; Brutus, qui n'avait pas montré plus d'ardeur pour conquérir la liberté, qu'il n'en montra depuis pour la conserver. [9] Avant tout, profitant de l'enthousiasme du peuple pour la liberté naissante, et craignant que plus tard il ne se laissât séduire par les prières ou par les présents du roi, il lui fit prêter le serment solennel de ne plus souffrir que personne régnât dans Rome. [10] Ensuite, afin que le sénat reçût une nouvelle force du nombre de ses membres, que la cruauté du dernier roi avait considérablement réduit, il le porta à trois cents, et le compléta en choisissant les personnages les plus distingués de l'ordre équestre. [11] De là vient qu'on distingua, parmi les sénateurs, les pères et les conscrits; or, on nommait conscrits ceux qui avaient été appelés à faire partie du nouveau sénat. On ne saurait croire combien cette mesure contribua à maintenir la concorde dans l'état, et à attacher le peuple aux sénateurs.
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Livre V 4
Autrefois le soldat trouvait pénible de servir l'Etat à ses frais, il était content de cultiver sa terre une partie de l'année et de se procurer de quoi subvenir à ses besoins et à ceux des siens, en temps de paix comme en temps de guerre ; maintenant il est content que le gouvernement le paie, heureux de toucher la solde. Qu'il accepte donc avec plaisir de rester plus longtemps loin de ses foyers et de son exploitation, puisque cela ne lui coûte rien.
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