Vous vous souvenez de l'entracte qu'il y avait parfois au cinéma ? Eh bien, le tome 30 de Black Butler en est une…
Sans l'odeur de pop-corn, malheureusement (il ne tient qu'à vous d'en manger en le lisant, vous êtes prévenu).
J'avais laissé May Linn, infiltrée dans la maison d'un baron en fâcheuse posture et je m'attendais donc à la suite de cette histoire et voilà que ce tome commence avec une proposition d'embauche de Sebastian vis-à-vis d'un personnage qui ressemble à s'y méprendre au comte Ciel.
Ce sera toujours un gros bémol pour moi dans les mangas : les visages de personnages différents qui se ressemblent bien souvent (sans parler des coiffures qui ne sont reproductibles que chez le meilleur coiffeur). Fin de cet aparté.
Puis, retour en arrière de 10 ans… Londres, ses gosses affamés qui volent les riches et l'on découvre un jeune garçon, ressemblant à Ciel plus jeune, qui essaie de s'en sortir. Là, je vous le dis tout de suite, je n'avais pas capté de qui on parlait… La pièce est tombée ensuite.
Effectivement, c'est intéressant de connaître le passé des personnages principaux qui gravitent dans l'entourage de Ciel, mais bon sang, pas en plein milieu d'un cliffhanger !
Pas au milieu d'un arc narratif afin d'ajouter un tome de plus et faire traîner sa résolution, surtout que pour ces trois derniers tomes, on en est à une publication sur l'année (les tomes 27-28 avaient été publiés en 2019, le 29 en 2020 et le 30 en 2021).
L'histoire était intéressante, on en apprend un peu plus sur un personnage important dans la maison Phantomhive, mais cet interlude arrive au mauvais moment et casse le récit de l'arc narratif en cours, reportant sa résolution à encore plus tard.
C'est un peu frustrée que je ressors de ma lecture puisque j'aurais aimé que la mangaka avance dans son dernier arc narratif…
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