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After tome 1 sur 5
EAN : 9782755617337
600 pages
Hugo Publishing (02/01/2015)
4.05/5   7702 notes
Résumé :
Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé : de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux...
Mais ça, c'était avant qu'il ne ne la bouscule dans le dortoir.
Lui, c'est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé, avec un "p... d'accent anglais !" Il est grossier, provocateur et cruel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (744) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 7702 notes
Theresa, dite Tessa est une (pimbêche coincée) jeune fille réservée de 18 ans (sans oublier une vierge effarouchée) au dossier scolaire irréprochable. Elle a travaillé dur pour être admise à Washington Central University, l'université de ses rêves. Une fois sur place, elle rencontre sa colocataire, une deuxième année prénommée Steph. Exubérante, sexy et tatouée (donc forcément infréquentable), Steph est très loin des relations habituelles de Tessa. Et son meilleur ami l'est encore plus : il s'appelle Hardin. Grand, brun, tatoué, percé (tout aussi infréquentable), et avec un fort accent anglais, il représente tout le contraire de ce à quoi Tessa est habituée. A vrai dire, elle est habituée à son petit ami Noah ; il est gentil, sage, sportif, (chiant), sa mère l'adore et surtout il a accepté de la rejoindre à WCU l'année suivante. Sauf que voilà, Hardin est beau, mystérieux et étrangement irrésistible… (Cette attirance mystique et inexplicable qui fait bouillonner le sang dans les veines et frémir tous les muscles de notre héroïne jusque dans sa culotte, ça ne vous rappelle rien ?)

C'est un fait, j'ai la fâcheuse tendance à ne croire personne sur parole : quand une publicité vante les mérites d'une crème pour le visage qui fait perdre vingt-cinq ans en deux applications, je n'y crois pas. Quand la SNCF annonce des trains à l'heure, c'est pareil, je n'y crois pas. Alors quand je vois partout les affiches du « plus important phénomène littéraire de sa génération » aux 12 millions de lecteurs, je me dis qu'à défaut d'un grand moment de lecture, je vais sûrement bien me marrer. D'autant que l'accroche envoie du rêve : « Avant lui, elle contrôlait sa vie. AFTER… ». Hum… Emoustillant, n'est-il pas ?

J'aurais pu disserter des heures sur les innombrables qualités littéraires dudit phénomène, évoquer les nombreuses scènes de sexe torride ou encore décrire la fine psychologie des protagonistes. Mais j'aime autant éviter de mentir.

A la place, je vais vous livrer toute la vérité, rien que la vérité sur ce qu'est After.
Je le jure !

After, c'est...
du suspens
Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Ils vont finir ensemble ? Ils ne vont pas finir ensemble ? Insoutenable, je vous dis.

Des lieux et des situations divers
Le roman nous offre une variété de lieux dans lesquels évoluent les personnages : la chambre de Tessa à la cité U, la chambre d'Hardin à la fraternité, la salle de bain de la cité U, la salle de bain de la fraternité... Ah oui et parce qu'on est des intellos : le cours de littérature et le bureau de Tessa dans la maison d'édition dans laquelle elle a dégoté un stage.
De même, la diversité des situations est extrême : ils s'engueulent, ils s'attirent, ils vont à une fête (un party, en non-traduit dans le texte).
Et il est même possible de faire des couples situation/lieu afin de créer une histoire inédite : ils s'engueulent pendant le cours de littérature, se réconcilient dans la chambre de Tessa à la cité U, vont à une fête à la fraternité et finissent dans la chambre d'Hardin. Voilà, j'ai créé un chapitre. Les possibilités sont infinies.

Une intrigue fouillée et imprévisible
Hardin est un garçon tatoué, sombre et torturé. Son hobby, faire mal aux gens, les détruire en utilisant leurs points faibles. Mais en même temps, il aime Tessa, elle « le rend meilleur ». D'ailleurs, il lui demande très instamment de s'installer avec lui au milieu du roman (Oui, oui, à ce moment-là ils se connaissent depuis trois mois soit si l'on enlève les périodes de disputes peut-être deux semaines tout cumulé…). Bref, un homme mystérieux et sexy avec une part d'ombre dont on ne peut qu'imaginer le passé ténébreux.
Et bien ce mec-là, le truc le plus dark qu'il ait fait dans sa vie, c'est Oulala, le BAD BOY !
A près de deux-cent pages de la fin, je sentais déjà le truc venir. Tout en espérant sincèrement me tromper… Je ne fus malheureusement pas surprise, et surtout, pas en bien.

Un livre pour lecteur étourdi
Anna Todd est pleine de considération pour son lecteur. Elle pense même à celui qui, atteint de troubles de la mémoire immédiate, a besoin à chaque fin de chapitre d'un résumé de tout ce qui vient de se passer.
Un exemple pour la route :
« J'ai la tête qui tourne après ce qui s'est passé ces vingt dernières minutes. D'abord, il me propose pratiquement de coucher avec lui, en me disant en gros que je n'ai pas idée de tout ce qu'il peut me faire ressentir. L'instant d'après, il accepte de faire des efforts pour être plus gentil avec moi, et finalement nous rions ensemble, nous plaisantons et nous passons un moment très agréable. »
Et un autre juste pour rire :
« Je n'arrive pas à le suivre. D'abord il dit qu'il veut que les choses aillent plus loin entre nous, puis il embrasse Molly, puis il me dit qu'il m'aime pour aussitôt retirer ce qu'il a dit, et maintenant il recommence à s'excuser. » Compliqué le garçon !

Des questions existentielles :
Alors ça, des questions existentielles, elle s'en pose notre amie Tessa : est-ce qu'embrasser Hardin c'est tromper Noah, Hardin est-il un garçon bien ou un fieffé menteur, que veulent dire ses tatouages, et ma préférée : « Pourquoi faut-il qu'il se conduise toujours comme un abruti ? En même temps, je repense aux livres qui couvrent le mur de sa chambre... Il est impossible qu'un type grossier, irrespectueux et tatoué comme Hardin puisse apprécier ces oeuvres magistrales. » (oui, parce qu'After, c'est aussi une ode à la tolérance qui fait tomber les préjugés sur les gens tatoués)

En bref, After, c'est donc un bon roman comique. C'est déjà ça…

Soyons honnêtes, je ne m'attendais pas à un grand livre. Mais pas non plus à ce que celui-ci me fasse regretter les Cinquante Nuances. J'ai déjà lu des Harlequin bien meilleurs !
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Pour ce lundi propulsé journée de l'orgasme, mes chers amis babeliotes, comme je ne recule devant rien, permettez un petit clin d'oeil amusé...j'ai lu After...le tome 1, et ça a éclairé d'une certaine façon, il est vrai, les statistiques peu glorieuses en la matière sur la sexualité de nos contemporains que publie aujourd'hui la presse.

Au cours de ma lecture, comme j'avais l'impression d'être dans une production Harlequin vieillotte, juste un peu plus explicite , je suis allée vérifier l'âge de l'auteur, car tout ça me paraissait ringard d'une autre époque, et j'ai eu une surprise de taille. Comment une femme née en 1989 peut-elle produire un roman sentimentalo-érotique sur la base de clichés d'un autre temps ? L'amant de Lady Chatterley est un sommet de modernité à côté de cette campus Story pleine de conventions.

J'attaque...le modèle est bien évidemment hétérosexuel, et conjugal, il valorise le sexe, mais avec grand amour et mise en couple, pas juste sans complexe et pour le plaisir. La virginité est toujours une valeur, et c'est l'homme ...le très jeune homme qui déniaise l'oie blanche, qui ne sait pas qu'elle est canon et qui plus est, jouit à tous les coups.

Le couple idéal c'est la fille coincée et le bad boy caractériel, en moins bien que dans la fièvre du samedi soir ou West Side Story.
Le niveau sonore est très élevé....on s'engueule sur les trois quarts des pages. On s'aime, se quitte et se rabiboche. Il va de soi que ces étudiants n'étudient pas beaucoup, n'ont pas trop de problèmes matériels. Elle vient de la middle class, il est le fils du président de l'université.

Les références littéraires sont infiniment plus intéressantes que cette histoire. Je souffre pour Jane Austen et Emily Brontë qui ne pouvaient pas savoir en leur temps qu'elles allaient devenir des clichés dans des textes sentimentaux de notre époque .

Pourquoi j'ai lu un roman pareil ? Par curiosité ...parce que ça fait partie du corpus Best sellers installé sur une liseuse empruntée à ma médiathèque, parce que je voulais aussi savoir ce qui fait vibrer mes contemporaines, moi qui suis une fille de la génération pilule et de la libération sexuelle conquises par celle de ma mère. Je voulais savoir comment se perpétuent des mythes, comme le prince charmant et une sexualité phallocentrée par des femmes qui lisent puis éduquent filles et garçons.

Encore un peu de boulot pour voir une jeune auteure écrire un roman érotique bien écrit dans lequel les partenaires sont à égalité dans une histoire un peu complexe avec plus de contexte, pas prévisible, un peu plus troublante aussi.

Passez une très bonne journée, vénérez Eros de toutes les manières qu'il vous plaira !
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Pas facile de donner son avis sur ce genre de livre que l'on considère comme de la lecture purement féminine. Il est vrai que je connais peu d'hommes qui s'afficheraient dans une salle d'attente ou sur un quai de gare avec ce livre, mais une fois les portes des domiciles fermées, allez savoir ce qui s'y passe… toujours est-il que je dois avouer que ceci n'est pas mon genre de romans de prédilection, mais j'avais envie de légèreté, d'une pause dans un monde de brut, d'un peu d'amour pardi…
Dès le début de ma lecture, j'ai apprécié le côté simple de ce livre, la narration est à la première personne, ce qui permet de rapidement e plonger dans l'histoire. Tessa n'est pas une fille sans cervelle, elle a une vie structurée, elle est posée, elle est juste très très innocente.

Le second personnage central, est Hardin, un bad boy dans toute sa splendeur, encore un, me direz-vous, et bien ici il est loin d'être aussi lisse physiquement que les bad boys habituels, il est tatoué, percé…
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Comment dire ? Depuis que je suis inscrite sur Babelio, je vois régulièrement la couverture de ce roman, et de ces nombreuses suites (intitulées saison 1,2,3.... , je ne sais même pas à combien cela s'arrête !).
Jamais je n'ai été tenté de lire cette histoire. C'est vrai, j'avais un a-priori. (Bouh... c'est pas bien d'avoir des a-priori)
Et voilà que ma fille de bientôt 16 ans emprunte la saison 1 à la bibliothèque. Une copine lui a conseillé.
Bizarre, au bout d'une journée, elle me dit que je peux retourner le livre à la bibliothèque. Etrange, 24 h pour lire un pavé ? Soit c'est passionnant, soit elle a abandonné. OK, elle me dit avoir abandonné au bout de 30 pages, pas intéressée du tout... (ma fille n'est pas une grande littéraire, il faut être honnête. Elle aime lire, mais sans plus).
Donc, là, elle pique ma curiosité.
Je prends le livre et j'entame ma lecture...
.....
.....
.....
PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
Ok, j'abandonne vers la page 50. C'est d'une platitude sans nom. Pathétique, cliché, sans intérêt.
Mais comment est-il possible d'écrire tant de pages avec du vide, et ensuite d'enchaîner les "saisons", et d'avoir autant de lecteurs.... Incompréhensible pour ma part !
Mais il faut de tout pour faire un monde... Alors, tant mieux pour Mme Todd, et tant mieux pour les lecteurs qui ont aimé, aiment et aimeront ce genre de lecture.
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Bon bon bon, je ne pensais pas trouver After sur Babelio vu que pour moi ça reste avant tout de la fanfiction qu'on aurait imprimé.

Je l'ai lu en anglais, sur Wattpad, donc la version non remaniée, avec l'orthographe à peine décente. Je ne suis pas anglophone mais je sens quand quelque chose n'est pas hyper bien écrit, la version originale d'After m'a laissé cette impression.

Pour moi, on se retrouve encore une fois en face d'une personnage principal féminin que l'on aurait gauchement posé là et qui subit la vie, ce qui a le don particulier de m'exaspérer.

Je ne sais pas si c'est en raison de la jeunesse de l'écrivain, de ses lecteurs et du milieu dans lequel sont les personnages mais je commence à en avoir marre de voir des livres qui font sensation chez les jeunes filles dans lesquels les personnages féminins ne sont pas maîtres de leur destin et tombent amoureuses à la simple évocation de l'adjectif "mystérieux".

Qui se cache derrière ce mystérieux? Je ne sais pas mais ça m'énerve. On tombe dans une sorte de mode, on retourne à l'époque de la jeune fille en détresse dont la vie n'a de sens qu'à travers un jeune homme.

Mon discours pourrait ressembler à celui d'une féministe enragée alors je descends d'un cran, je respire, des petits papillons volent autour de moi et je donne un avis plus nuancé de ce livre.

Ce n'est pas de la grande littérature. Je répète, ce n'est pas dans la grande littérature. L'histoire se veut assez simple et ce qui fait le succès de ce livre, c'est son mode de création initial et le succès qu'il a eu sur Internet. C'est sûr que ça a changé la donne dans l'édition de livres et le côté coopératif est très intéressant.
Mais, sorti du royaume sacré d'Internet, on est en face d'une oeuvre plutôt simple, l'histoire peut accrocher au début, car l'auteur a su maintenir un peu de suspens au fur et à mesure. Pour autant, il ne va pas chambouler le monde de la littérature.

Peut-être celui de l'édition.

Pour le lire, il faut prendre conscience de qui il vise au départ et il ne faut pas oublier que c'est avant tout une fanfiction.

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critiques presse (3)
LePoint
23 janvier 2015
Dans les grandes lignes, tout avance de façon prévisible, archi-codée, noir ou blanc, pour que le confort de la lectrice soit maximale dans une soupe de clichés assumés. Sans surprise, donc, et c'est bien ce qui fait son succès. Jusqu'à la trahison finale d'Hardin. Parce que les hommes, c'est pas des mecs bien (il ne faut pas décevoir son public).
Lire la critique sur le site : LePoint
LaLibreBelgique
05 janvier 2015
Il n’est évidemment pas question de grande littérature et encore moins de prix Goncourt. "After" est dans la veine de ces romans à l’eau de rose qui pullulent. Une intrigue érotico-sentimentale, prévient l’auteur en guise de préambule sur la plate-forme de partage de récits. Quant au style, il est ce qu’il est. Anna Todd ne se tracasse pas des fautes de frappe et autres erreurs. Elle assume. En tout cas sur Internet puisque les éditeurs concernés affirment avoir apporté des corrections.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
05 janvier 2015
After, saison 1 pourrait bien être le 50 nuances de Grey des adolescents. Ceux qui ont trop honte de lire la même littérature érotique que leur mère trouveront sans doute du plaisir à suivre cette relation tumultueuse mâtinée de scènes coquines. En tant qu'adultes, en revanche, on passe gentiment notre tour.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (240) Voir plus Ajouter une citation
Il s'empare de mes notes de cours de littératyue et les retourne plusieurs fois avec ostentation, comme s'il s'agissait d'un objet rare. J'essaie de les lui reprendre mais bien sûr cet enquiquineur lève le bras plus haut, je me redresse en tendant le bras au moment où il lance les feuilles en l'air,qui, retombent en s'éparpillant sur le sol.
Il sourit d'un air narquois.
-Ramasse les!
- ok! ok!
Mais au lieu de s'exécuter, il attrape mes notes de sociologie et fait la même chose. Je me précipite pour les ramasser avant qu'il n'y marche dessus.
- Hardin! Arrête!
Mon hurlement ne l'empêche pas de recommencer avec le reste de mes feuilles. Hors de moi je me relève et le pousse violemment.
-On dirait que tu n'aimes pas qu'on touche à tes affaires hein?
Pourquoi est ce qu'il se moque de moi?
- Non en effet
Je tente de le repousser encore mais il fait un pas vers moi et m'attrapant les poignets, c'est lui qui me pousse contre le mur. Son visage est à quelque centimètre du mien et, brusquement, je me rend compte que je respire beaucoup trop fort. Je voudrais lui crier de me lâcher, exiger qu'il remette mon travail en ordre. J'ai envi de le gifler, de le foutre à la porte de ma chambre. Mais je n'y arrive pas. Je suis paralysée contre le mur, hypnotisée par ses yeux verts qui enflamment les miens.
- Hardin, s'il te plaît
c'est tout ce que je parviens à dire. Pas assez fort. Je ne sais pas très bien si je le supplie de me lâcher ou de m'embrasser. Mon souffle n'est pas encore ralenti, je sens le sien qui s'accélère, sa poitrine soulève puissamment. Une éternité semble s'être écoulé quand il retire une main de mes poignets, ne le tenant que de l'autre. Mais sa main monte le long de ma joue et repousse doucement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je pourrai jurer que j'entend battre spouls quand ses lèvres s'approchentdes miennes, mettant le feu au poudre.
c'est ce que j'attends depuis samedi soir. Si je ne devais plus ressentir q'une seule émotion jusqu'à la fin de mes jours, je voudrais que ce soit celle-là.
Je ne cherche pas les raisons pour lesquelles je l'embrasse encore, ni les vacheries qu'il va me sortir après. Je ne veux rien d'autrre que me concentrer sur son corps contre le mien quand il lâche mes poignets, me coinçant contre le mur, et sur le goût de menthe que je retrouve sur ses lèvres. sur la façon dont ma langue épouse la sienne. Mes mains glissent sur ses larges épaules, il passe les siennes derrière mes cuisses et me soulève. Instinctivement je croise les jambes autour de sa taille, stupéfaire par le naturel avec lequel mon corps réagit au sien. J'enfouis les doigts dans ses cheveux les tirant légèrement, tandis qu'il retourne vers mon lit, ses lèvres toujours soudées aux miennes.
La voix de la raison me rappelle que c'est une très mauvaise idée- mais je la fait taire. Cette fois, je ne m’arrêterai pas. Je tire plus fort sur les cheveux d'hardin, ce qui le fait gémir. Lorsqu'à mon tour je gémis, j’écoute l'harmonie de nos râles, c'est le son le plus sexy que j'aie jamais entendu et je suis prête à tout pour l'entendre encore. Hardin se rassied sur mon lit, et je me retrouve sur ses genoux. il enfonce ses longs doigts dans ma peau, mais la douleur est exquise. Je me mets à balancer mon corps d'avant en arrière sur ses genoux et la pression de ses mains se fait plus forte.
- Putain!
Son souffel est sur mes lèvres et je découvre une sensation inconnue quand je le sens durcir contre moi. Jusqu'où je vais le laisser aller? Je ne veux pas de réponse à cette question.
Sa main trouve l'ourlet de mon t-shirt, et le remonte. Surtout qu'il ne s'arrête jamais! il détache ses lèvres des miennes le temps de m'ôter le t-shirt. Nos regards se croisent, puis le sien descend sur ma poitrine et il se mordille la lèvre.
- T'es trop sexy , tess.
Les mots osés ne m'ont jamais attirée, mais pour une raison qui m'échappe, dans la bouche d'Hardin ils deviennent extrêmement sensuels.
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Je regarde sa silhouette brouillée par mes larmes et lui demande simplement :
– Alors, pourquoi perdre ton temps avec moi ? Pourquoi m’as-tu suivie jusqu’ici, Hardin ? (Son silence est sa seule réponse.) C’est bien ce que je pensais. Tu croyais pouvoir venir t’excuser et que j’allais accepter de rester ton secret, ta petite amie ennuyeuse et cachée. Tu te trompes, tu as pris ma gentillesse pour de la faiblesse et là, tu t’es gravement trompé.
– Petite amie ? Tu pensais être ma petite amie, s’esclaffe-t-il.
La douleur dans ma poitrine est instantanément multipliée par mille et j’ai du mal à tenir debout.
– Non… je…
Je ne sais pas quoi dire.
– Tu ne croyais pas ça, quand même ? dit-il en riant.
– Tu sais bien… que si.
Il m’a déjà humiliée, alors au point où j’en suis, je n’ai plus rien à perdre.
– Tu m’as servi ton baratin, disant que tu voulais plus, et je t’ai cru. J’ai cru à toute cette merde que tu m’as racontée, toutes ces choses que tu prétendais n’avoir jamais dites à personne, mais je suis sûre que c’était des conneries, ça aussi. Je suis sûre que tu as tout inventé. Mais tu sais quoi ? Je ne suis même pas en colère contre toi. Je suis furieuse contre moi d’y avoir cru. Je savais qui tu étais avant de tomber amoureuse de toi. Je savais que tu allais me faire souffrir. C’était quoi, déjà, ton expression ? Tu me détruirais ? Non, démolirais, c’est ça, tu me démolirais. Eh bien, félicitations, Hardin, tu as gagné.
J’éclate en sanglots.Une expression douloureuse passe dans son regard… enfin quelque chose qui ressemble à de la douleur.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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- Tu me donnes envie de m'engager. Tu me donnes envie de devenir meilleur. Je veux que tu me trouves digne de toi. Je veux que tu me veuilles autant que je te veux. Je veux me bagarrer avec toi, et même qu'on s'engueule jusqu'à ce que l'un de nous admette ses torts. Je veux te faire rire, et t'écouter disserter sur tes romans classiques. J'ai juste... besoin de toi. Je sais que je suis cruel parfois...enfin, tout le temps, mais c'est seulement parce que je sais pas être autrement.
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- Tessa !
C'est Hardin qui m'appelle au moment où je m'avance vers la voiture. Comme je ne réponds pas, il crie plus fort.
- Tessa !
- Je n'ai plus rien à te dire, Hardin. J'en est marre de t'écouter déblatérer tes conneries Maintenant, fous-moi la paix, putain !
Je me retourne pour lui faire face Je suis consciente que tout le monde a les yeux braqués sur nous, mais j'en ai vraiment assez
- Je... Tessa... je...
- Tu quoi ? Tu quoi, Hardin ?
Je crie de plus en plus fort.
- Je... Je t'aime ! hurle-t-il.
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Une fois de plus, Hardin me prend par le bras et m'entraine dans une petite ruelle entre deux batiments, loin des badauds.
- Tess, je...je ne sais pas où j'en suis. C'est toi qui m'as embrassé en premier.
- Ouais... mais tu ne m'as pas arrêté... Ca doit être épuisant?
- Qu'est-ce qui doit être épuisant?
- De faire comme si tu n'avais pas envie de moi, alors que nous savons toi et moi que c'est le contraire.
- Quoi? Moi? Je n'ai pas du tout envie de toi. J'ai un copain.
La véhémence avec laquelle ces mots sortent de ma bouche souligne leur absurdité et le fait sourire. Il vient plus près de moi.
- Un copain qui t'ennuie. Admet-le, Tess. Pas à moi, mais à toi-même. Il t'ennuie.
D'une voix plus basse et sensuelle, il ajoute:
- Est-ce qu'une fois il t'a fait ressentir la ùême chose que moi?
- Quoi bien sur que oui.
Ce qui n'est pas vrai.
- Non c'est faux. Je suis sur qu'on ne t'a jamais caressée... pour de vrai.
Ses mots font courir en moi une sensation de chaleur que je commence à connaître. Je recule, mais il fait trois pas vers moi.
- En quoi ça te regarde?
- Tu n'imagines pas ce que je pourrais te faire ressentir.
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Avant lui, elle contrôlait sa vie…
Tessa est une fille bien. Elle est sérieuse et a de l’ambition. L’année se poursuit à l’Université de Washington et son nouveau cercle d’amis essaie toujours de la pousser au-delà de sa zone de confort… Parmi eux, Hardin, le bad-boy de la fac qui la séduit autant qu’il l’exaspère.
Malgré leurs différences, Tessa et Hardin sont passionnément attirés l’un par l’autre et prêts à tout risquer pour une romance qui les consumera et les changera tous les deux.
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