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EAN : 9782824601830
400 pages
City Editions (22/08/2012)
3.15/5   10 notes
Résumé :
"Il y a dix ans, pendant la Grande Guerre, j'ai assassiné mon cousin..." C'est la déclaration d'un homme qui se présente à Scotland Yard. Une dernière confession pour soulager la conscience d'un homme malade ? Quelques jours plus tard, son corps est retrouvé flottant dans la Tamise. A la recherche de réponses, l'inspecteur Ian Rutledge découvre que le mort n'est pas celui qu'il prétendait être. Quel était son véritable nom ? Ses prétendus "aveux" et son assassinat s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Fastidieux , je ne trouve pas d 'autres mots pour définir ce bouquin . Je m 'étais préparé a lire un bon polar des familles , bien charpenté pas très original peut-être mais agréable et sympa , je me retrouve avec entre les mains une bouillie fadasse , gluante d'ennui l intrigue se love en une multitude de plis et replis plus que redondant , inutiles et verbeux pour aboutir après trop de pages a une solution dont le lecteur ( après moult micros sieste ) se moque éperdument , englué qu il est dans cet épuisant marathon de banalités . le personnage principal ( gentleman oeuf corse !!) doté d une soeur trèèèèèèès lady n est pas seul dans sa tête , ce qui aurait pu être étrange , singulier, tombe a plat . Les acteurs secondaires sont soit improbables ,soit formatés sans relief ni surprise , le criminel une caricature pathétique et il se profile pour notre inspecteur ( dans les hélas possibles suites ) une idylle avec la seule autre fille du récit ,nunuche a la limite idiote même pour une anglaise début XX ° Enfin un léger détail comme d habitude dans un livre ces braves anglo saxon ( Yankee pour les auteurs ) ne peuvent s'empêcher de nous traiter de "Saleté de Français " Quand je dis que nous les complexons aux WASP . ...... Voilà, je vais finir par hésiter a critiquer mes lectures car je me trouve bien négatif .D' aiileurs j ai évité de le faire pour mon précédent pensum " le bureau des affaires occultes " de E .Fouassier , mais qui sait , si j en trouve la force et un bon dico de synonymes de niais ....
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Une cinquième aventure de l'inspecteur Rutledge et semble-t-il la dernière publiée en France.
Mais que nous raconte « La mort en confession »
Après avoir avoué un meurtre, un homme gravement malade est retrouvé mort, une balle dans la tête, flottant dans la Tamise. L'inspecteur Rutledge a pour seul indice le médaillon que portait le cadavre, qui va le conduire en pleine campagne anglaise.

On retrouve ici l'inspecteur Rutledge. Il va replonger dans un meurtre qui a eu lieu pendant la Grande Guerre lui qui est déjà hanté par le souvenir des soldats morts sous ses ordres.
Une nouvelle fois Ian Rutledge reçoit l'aide d'une ombre plus familière : celle du caporal Hamish McLeod qu'il a passé par les armes pour insoumission, et dont la voix continue de l'éclairer d'outre-tombe. Même s'il est vrai dans cette cinquième enquête que les traumatismes de guerre et le fantôme de Hamish sont moins présent, ils font maintenant partie intégrante de la personnalité de notre enquêteur.

Dans cette affaire notre vétéran de la Première Guerre mondiale se rend vite compte que rien n'est routinier.
le village de l'Essex semble refermé sur lui-même, impénétrable pour un étranger. Comme si on arrivait dans un endroit sombre et abandonné.
Et comme à son habitude la Grande-Bretagne d'après-guerre est une nouvelle fois magnifiquement reconstituée. Les secrets les plus sombres d'un endroit sauvage, magnifique, dangereux et sinistre à la fois sont là pour nous servir de décor

Un petit bémol toutefois, la pléiade de personnages secondaires qui parfois on fait que je m'y perdais un peu dans l'histoire de ce village hostile et le nombre d'intrigues complexes, certaines vieilles de plusieurs siècles et à peine pertinentes qui viennent compliquer l'enquête initiale.

Bref j'ai été parfois déroutée pour autant si quelqu'un peut transformer un simple mystère de village en une tragédie grecque sombre, c'est bien Charles Todd. . . . Et on aime la grande compassion que déploie l'auteur pour ses protagonistes.

Alors…
Si vous aimez P. D. James, Elizabeth George, Ruth Rendell vous devriez aimer Charles Todd et les aventures de son enquêteur de Scotland Yard, l'irrésistible Ian Rutledge. Mais un conseil me commencer pas la série par ce titre.
Car sachez qu'en matière d'investigation criminelle, rien ne vaut les conseils d'un mort...Foi de Porte Flingue

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Le troisième recommença à compter les billets trempés.
— Il y a près de cent livres sterling !
— Les cadeaux de la mer ! dit le second. On l’a trouvé, on le garde. Comme une épave.
Il balaya du regard l’estuaire et le ciel gris, comme s’il s’attendait à voir surgir la coque à demi engloutie d’un navire naufragé.
Une allusion mal venue. Tous savaient quel genre d’ennuis pouvait vous attirer une épave.
— Qu’est-ce qu’on fait avec monsieur Fowler ? demanda le premier, dubitatif. Si on le ramène, on va devoir alerter la police. Et il y a sûrement quelqu’un quelque part qui va se demander où est passé l’argent.
— On le rejette à la mer. Qu’il aille s’échouer ailleurs, dit le troisième homme en se mettant aussitôt en quête d’une corde qu’il enroula autour du cou du mort.
Puis il ordonna :
— Vous deux, prenez les rames. Je peux pas tirer et ramer à la fois.
Le premier se laissa choir sur le banc.
— Pas question de l’emmener où que ce soit, tant qu’on n’aura pas tiré les choses au clair. On se partage le pognon en parts égales.
— C’est moi qu’il l’ai vu le premier, dit le second. Commission d’intermédiaire.
— On divise en parts égales, insista le troisième. Comme ça, y aura pas de jaloux et pas de réclamations. Si on doit finir pendus, ce sera tous les trois.
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Tant bien que mal, le corps fut retourné, et les trois hommes scrutèrent en silence le visage flasque après avoir passé plusieurs heures dans l’eau.
— C’est pas un de nos gars, dit le second. Je l’ai jamais vu. Et vous ?
Le premier secoua la tête.
— Je sais pas. Il a un je ne sais quoi de familier.
— Voyons, dit le troisième en étirant la main pour saisir le revers de la vareuse et l’attirer suffisamment près pour pouvoir glisser ses doigts dans la poche de poitrine.
Il en retira un portefeuille rempli de billets de banque. Il laissa échapper un sifflement de stupeur.
Le deuxième était déjà en train de tendre la main vers la poche du pantalon. Il poussa un juron quand le skiff donna du gite, l’obligeant à s’agenouiller au fond de la barque.
Quand elle cessa de tanguer, il parvint à plonger la main à l’intérieur de la poche.
— Nom d’un chien ! s’exclama-t-il en extirpant une pleine poignée de billets.
Le troisième homme ouvrit le portefeuille pour voir s’il contenait des papiers d’identité.
— Ah ! fit-il en tirant une carte de dessous les billets trempés.
Il fronça légèrement les sourcils et lut :
— Justin Fowler. Londres. Mais qu’est-ce qu’il peut bien faire ici, ce macchabée ?
— Je te l’ai dit. C’est un espion allemand.
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Au bout d’un moment, Rutledge se leva et lui emboîta le pas.
— Êtes-vous attendu quelque part ? lui demanda-t-il lorsqu’il l’eut rattrapé. Ou accepteriez-vous de déjeuner avec moi ?
— Déjeuner ? Alors qu’une simple gorgée de thé me donne la nausée ?
— Peu importe. Je me contenterai de votre compagnie.
Russell le considéra en silence.
— Pourquoi voudriez-vous vous attabler face à un moribond ? Si vous croyez pouvoir me faire changer d’avis, vous vous trompez. J’ai une volonté de fer. Grâce à elle, j’ai réussi à tenir plus longtemps que les médecins ne l’auraient cru possible.
Il sourit, rendant à son visage un semblant de la physionomie qui avait dû être la sienne avant sa maladie.
— J’ai fait la guerre, dit Rutledge simplement. J’ai déjà vu la mort de près.
Au bout d’un moment, Russell acquiesça.
— Je suis au Marlborough. Ils font un rôti d’agneau à la sauce à la menthe tout à fait correct. La sauce m’est encore permise.
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Il jeta un coup d’œil circulaire, comme s’il cherchait des réponses sur les murs dénudés et les vitres crasseuses. À moins qu’il n’ait cherché un moyen de se rétracter ? C’était probable, songea Rutledge, et les paroles que Russell prononça ensuite lui prouvèrent qu’il avait raison.
— Je n’aurais jamais dû venir. Je l’ai fait par égoïsme. Parce que je ne voulais pas mourir avec ce cadavre sur la conscience.
Ses yeux se posèrent à nouveau sur Rutledge.
— Si vous ne pouvez pas m’aider, je vais m’en aller, et nous allons faire comme si je n’étais jamais venu.
— Mais vous venez d’avouer un crime…
— Vraiment ?
La bouche de l’homme se tordit.
— Mon médecin vous dira que c’est la morphine qui parle. J’ai des hallucinations, vous savez. Parfois, j’ai du mal à faire la différence entre le vrai et le faux.
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Son nom est – était – Justin Fowler. Je sais qu’on ne doit pas dire du mal des morts, mais lui et moi avions eu un différend, suffisamment sérieux pour que je prenne la décision de le tuer. En disant cela, je ne cherche pas une excuse. Je veux simplement que les choses soient claires.
— Une affaire de femme ?
Russell eut l’air déconcerté.
— Une femme ? Ah. Un triangle amoureux. Désolé de vous décevoir, mais non. C’eût été trop simple. Mais je n’ai pas l’intention d’aller plus avant dans les détails. Je me contenterai de dire que je l’ai tué et que je me suis débarrassé du corps. C’était pendant la guerre, une époque de grands bouleversements. Les gens s’enrôlaient massivement ou allaient travailler à l’usine. Personne n’a remarqué qu’il avait disparu.
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