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EAN : 9782757899281
480 pages
Points (18/05/2023)
4.1/5   24 notes
Résumé :
Nous vivons une révolution anthropologique.
Nous la sentons dans le mouvement #MeToo, dans la dénonciation du féminicide, dans une critique de plus en plus pugnace de la domination patriarcale.
Pourquoi cette montée soudaine d’une conception antagoniste du rapport entre hommes et femmes ?
Dans cet ouvrage, Emmanuel Todd, informé de ses recherches d’anthropologue, avance que l’émancipation des femmes a pour l’essenti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Emmanuel Todd est quelqu'un d'extrêmement intéressant à lire. parfois difficile, mais d'une richesse toujours enthousiasmante.
Son désintérêt pour naviguer dans le sens du courant produit, quelles que soit nos opinions, un éclairage que l'on trouve difficilement ailleurs.
L'émancipation des femmes devait être réalisée, elle est réalisée. C'est un fait.
Mais alors, pourquoi ce sujet qui n'en est déjà plus un en France et dans nombre de sociétés comparables (on laisse de côté les pays qui nous sont culturellement encore très différents) occupe tellement de place dans les médias?
C'est l'objet de ce livre, entre autres, que d'explorer le féminisme, en chiffres, en cartes, en tableaux...
Et de nous questionner constamment.
J'ai découvert ainsi les "Berdaches" d'Amérique du Nord, les concepts de famille originelle, des classe moyenne matri-dominée, classe supérieure patri-dominée.
Analyse sociologique de 500 000 thèses pour découvrir les centres d'intérêts par sexe qui confirme la matri-dominance idéologique : le monde des idées, celui donc des médias, est investi par les femmes depuis l'époque des trente glorieuses. les hommes gardant la main sur les champs traditionnels scientifiques et techniques. Et surtout l'ingénierie : fabrication des outils, travail de la matière, industrie...
Un exemple de thème de réflexion polémique qui donne envie de creuser le sujet, d'approfondir : l'homme, héritier du chasseur et la femme héritière de la cueilleuse. de ce fait, un héritage de partage, de collectif chez celui qui ramène la viande à la tribu, la partage, et un héritage d'individualisme chez celle qui stocke pour la famille, protège le nouveau né même des autres composants de la tribu...
Et l'émancipation féminine ayant eu lieu ces dernières décennies s'accompagne justement de l'affaissement du collectif et l'explosion de l'individualisme... Coïncidence?
Mais attention, chez Todd, collectif ne veut pas dire bien (guerre, racisme...) et individualisme mal (altruisme interpersonnel...) rendant l'articulation de sa pensée particulièrement féconde.
Pour ceux qui vont rejeter ses réflexions (parfois sans le lire) il commence son dernier chapitre comme un avertissement prémonitoire : "L'idéologie n'est pas la réalité"...
Faites vous votre avis, nous ne sommes jamais obligés d'être d'accord, mais au moins vous aurez ici des pistes de réflexion tellement intéressantes.




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A l'aide de ses outils habituels – les types de famille et une flopée de statistiques démographiques – Emmanuel Todd s'attaque au féminisme et à l'évolution du statut des femmes. Ou plus exactement : il tente de comprendre l'émergence de qu'il appelle un « féminisme antagoniste » entre les sexes dans un Occident relativement égalitaire, au moment même où les données concrètes sur l'égalité femmes hommes n'ont jamais été aussi bonnes. C'est donc à la fois pour répondre à la question « Où en sont elles », qui donne son titre au livre, que pour analyser ces évolutions que Todd se met à farfouiller les statistiques. Il va user de nombreux détours, comparer des sociétés très diverses dans le temps et l'histoire, et élargir son analyse à la question des LGBT+.

Todd n'est pas un novice en étude sur la situation des femmes. Puisque tout son travail (conséquent, le chercheur est âgé et reconnu) questionne les types de famille et la démographie, le statut des femmes est au coeur de toute son analyse depuis 45 ans . Pourtant, il n'avait jamais dédié de livre spécifiquement à cette question. C'est désormais chose faite avec cet ouvrage souvent confus, qui alterne entre analyses scientifiques à base de statistiques et hypothèses osées qui peuvent être lumineuses comme désespérantes.

Les premiers chapitres, à mes yeux bien trop longs, sont une attaque en règle contre deux concepts à la mode dans les milieux militants LGBT+ et féministes : le patriarcat et le genre. Si je comprends facilement son agacement face à la dénaturation complète du concept de patriarcat (qui est à la base un concept des anthropologues), au point de rendre ce mot inopérant car trop large et jamais vraiment défini, je suis plus sceptique sur le mot genre. Todd fait comme si la seule définition du genre était celle, très récente, posée par les mouvements trans, et que la socio-anthropo n'avait pas une longue réflexion de près d'un siècle sur les rôles sociaux attribués à chaque sexe. Il valide par contre le principe de l'intersectionalité (avouant même que cette approche méthodologique a renouvelé ses recherches). Ici il fait donc l'inverse d'avec le mot genre : il ne retient que la définition sociologique et ne critique pas l'usage militant, parfois à mille lieux du sens originel du mot. Tout ce chapitre manque vraiment de rigueur.

Globalement, j'ai trouvé le plan du livre très confus. J'ai du mal à dégager un fil conducteur à l'ensemble. D'ailleurs, le livre ne propose pas de vraies conclusions. Il s'agit plutôt d'un mélange de réflexions sur la question des femmes, parfois brillantes, parfois désespérantes. Comme souvent avec les livres de Todd, le plus intéressant est l'énorme travail de collectes de données. Si les livres féministes fleurissent ces dernières années, ce sont souvent des essais, pas des travaux de recherche. Celui-ci a le mérite de proposer un grand nombre de données factuelles à partir duquel on peut réfléchir, au lieu de simplement se baser sur des points de vue.

Ensuite, il y a l'interprétation que Todd en fait. C'est souvent osé – mais c'est aussi pour ça que j'avais envie de lire le bouquin ; Todd est un chercheur atypique qui n'a pas peur de se lancer dans de la prospective. Il a souvent touché juste. Il a aussi pu dire de belles conneries. J'ai eu envie de l'étrangler quand il considère que les classes populaires sont par essence coopératives du point de vue des relations entre les sexes, et que « me too » serait donc destructeur pour elles. Je lui rappelle que les stats montrent dans ces mêmes classes sociales une prédominance des violences conjugales, et qu'un changement de comportement laisserait moins de femmes sur le carreau…

D'autres fois, c'est très stimulant. Son analyse du mouvement trans, mouvement paradoxal puisque quantitativement insignifiant (très peu de personnes concernées) mais idéologiquement central (on en parle tout le temps, en bien ou en mal), est assez originale et repense la question d'une façon neuve. C'est une partie du livre très prospective, mais le long détour par des comparaisons avec d'autres phénomènes « trans » comme les berdaches amérindiens est très intéressant.

Sur la partie statistiques, un des points central qu'il montre, c'est ce qu'il appelle la « matridominance » de nos sociétés occidentales, c'est-à-dire le fait que les professions qui construisent la culture et l'éducation – « l'idéologie » dominante, en quelque sorte – sont depuis les années 1990 majoritairement féminines, y compris aux postes de pouvoir. Cette matridominance idéologique s'oppose à une domination économique des hommes puisque les le privé et les postes les plus hauts placés de l'Etat restent des bastions masculins. Cette analyse globale masque surtout une répartition sexuée des métiers très fortes qui reprend assez fortement la répartition classique du travail selon le sexe qu'on trouve dans tous les peuples traditionnels du monde : aux femmes le soin et la cueillette, aux hommes la production.

Pour résumé, je dirais que ce livre gagnerai à être réécrit avec un vrai plan et un fil conducteur qui guide la pensée. Trop souvent, Todd s'égare dans des détours et manque de rigueur dans ses analyses. Pourtant, l'ensemble reste instructif, stimulant et parfois même brillant grâce à l'audace des analyses de l'auteur. Cela n'empêche pas quelques déchets et provocations dont on se serait volontiers passées tant elles semblent peu pertinentes.
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Une lecture passionnante. Beaucoup d'aperçus très savants, de remarques très revigorantes. Emmanuel Todd, je crois veut avant tout nous démontrer que nos systèmes occidentaux traditionnels n'étaient pas construits sur un modèle si patriarcal que ça; que le statut des femmes dans les sociétés traditionnelles européennes , y était plutôt, sinon très élevé, et que les féministes contemporaines ( « cette petite bourgeoisie hypogame ») ont bien tort d'en appeler à la disparition de l'homme blanc de plus 50 ans ( ou tout au moins son statut….).

Néanmoins, j'ai trouvé que c'était un marteau infiniment savant pour écraser …. une presque mouche. S'il s'agit de constater la prédominance des femmes dans les sociétés occidentales modernes, qui ne voit qu'elle est déjà bien accomplie, avec toutes les conséquences sociétales et idéologiques que cela peut impliquer: plus grande tolérance envers l'étranger, à commencer par l'immigré; envers l'homosexualité, le transgenrisme. Mais aussi, nous explique-t-il, une angoisse nouvelle dont les femmes étaient jusqu'ici épargnées : car si les hommes se jettent et projettent plus facilement dans leur activité professionnelle [ en gros, très très gros, parce qu'ils sont physiologiquement incapables de mettre au monde un enfant] , la femme moderne , insérée dans les problématiques du monde du travail, ne pourrait-elle pas avoir rejoint » le monde mental autrefois exclusivement masculin de l'anxiété sociale »? Avec en parallèle un risque d'anomie ( dilution des valeurs communes à un groupe), les femmes étant par un conditionnement qui remonte au néolithique, moins portées sur les valeurs collectives que les hommes: chez les chasseurs-cueilleurs, en effet, les produits d'une collecte ( par les femmes) se partagent au sein d'une petite unité familiale . Tandis que les produits de la chasse (par les hommes) font l'objet d'un partage étendu au groupe.
E.Todd soulignant néanmoins , avec force graphiques et cartes mondiales comparatives, que pour nos sociétés occidentales les meilleurs témoins de ce que pouvaient être les sociétés de chasseurs-cueilleurs des temps préhistoriques ce ne sont pas les Aborigènes de la Nouvelle Guinée, de la Papouasie, si chers aux anthropologues, mais plutôt les Indiens des grandes plaines d'avant la conquête : les tribus shoshones, iroquoises, et autres…

En somme, notre auteur, en grand professionnel de la sociologie /anthropologie , ne se serait-il pas laissé piéger entre un discours infiniment technique et érudit, destiné à ses pairs, et une réflexion plus contemporaine, très impliquée dans les polémiques et les couac-couacs de l'époque?
Auquel cas me semble-t-il un ouvrage plus synthétique à destination du grand public aurait pu parfaitement convenir….

J'ai lu ce livre, en tout cas, avec beaucoup d'intérêt . J'y ai aimé les petites incursions d'auteur, lorsque l'homme, avec humour, transparaît derrière le chercheur … Et même si j'ai déjà à peu près tout oublié des savantes distinctions entre hyper et hypogame, entre patri et matri-localité, et j'en passe, j'ai apprécié de toucher du doigt la parfaite rigueur des études anthropologiques.
Lecture pas tout à fait facile, donc, mais que je ne saurais trop recommander.
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TristanPichard 02 mai 2022
Où en sont-elles ? de Emmanuel Todd
Étrange ouvrage... on balance entre l'anecdote intime (l'auteur parle de ses parents, de sa grand-mère) et le propos le plus universel (l'anthropologie et sa question fondamentale : qu'est-ce que l'Homme ?), on navigue entre des analyses statistiques pointues, précises, jargonneuses, sourcilleuses tirées de travaux universitaires et des assertions purement subjectives qui tombent comme ça et font parfois un peu café du commerce. S'ajoute à cela que le texte s'insère, on le sent bien, dans une Oeuvre de longue haleine et qu'il se définit comme une étape dans la réflexion de l'auteur. N'ayant rien lu d'autre de Todd, je reste un peu sur ma faim. (au passage le concept de Christianisme zombie, qui lui est propre et qu'il développe ailleurs, m'a paru très opérant).
Ce fatras, malgré des pistes très stimulantes, me laisse dubitatif. Je ne saurais dire : est-ce un essai, une étude ? Que faut-il en penser ? Et plus gênant, que pense-t-il vraiment, lui ? Même cela est confus (est-ce par soucis d'honnêteté intellectuelle qu'il évite de trop affermir son propos ?).
Quant au passage qui nous dit : le fascisme à la papa, vous avez connu. Attendez un peu de voir le fascisme à la maman ! Je ne peux m'empêcher de remarquer que Virginie Despentes traitait déjà cette idée (avec autrement plus de style), il y a presque vingt ans, dans King Kong Théorie
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Passionnant ! On est d'accord, un essayiste qui n'a plus à coller au look and feel de la classe dominante, ni donc plus à se soumettre, pose un problème à la bobosphere outrée par anticipation et par principe. Normal. Adele van Reth n'a plus qu'à l'inviter pour lui expliquer comment lire et trahir Derrida. Vivement ! Todd offre un essai conchié par la presse de gauche business compliant. C'est un gage de sérieux et de qualité.
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critiques presse (2)
LeMonde
02 mai 2022
Avec son nouvel essai, l'anthropologue entend se livrer à une critique savante du féminisme contemporain. Il ne fait que donner son opinion.
Lire la critique sur le site : LeMonde
SudOuestPresse
16 février 2022
Critique sur les excès d’un néoféminisme qui antagonise les rapports entre hommes et femmes, Emmanuel Todd avance en chercheur sur un terrain miné par l’idéologie.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On pourrait, en effet, imaginer que la femme porte un enfant neuf mois en elle puis, l’accouchement une fois réalisé, s’en détache instantanément, pour que son rapport au nouveau-né soit identique à celui du père avec son enfant. Pour qu’un tel idéal fonctionne, il faudrait vivre dans un monde sans principe psychologique d’inertie : un monde de robots. L’attitude de la population me semble de type égalitaire pragmatique, exprimant une croyance banale et saine en la complémentarité des sexes plutôt qu’en un antagonisme. Elle suppose que l’être humain qui a fabriqué biologiquement l’enfant garde un lien particulier avec lui un peu au-delà de la salle d’accouchement.
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Le christianisme a succombé mais (…) certaines de ses valeurs lui ont survécu, dont son obsession , négative puis positive, de la sexualité.Il n’est pas impossible que le phénomène transgenre représente une mutation tardive de l’héritage chrétien. La fascination de nos sociétés pour les transgenres est une fascination pour la douleur.
(….) Ainsi, le rapport de l’OCDE présente la condition transgenre comme malheureuse. Le rapport de l’OCDE combat des discriminations : le transgenre n’y est pas quelqu’un qui a réussi, mais une victime du monde. Nous sommes bien loin de ces berdaches [[ Indiens des plaines ]] qui, dans leurs sociétés préchrétiennes, en Amérique, réussissaient leur vie.
Cette douleur est consubstantiellement liée à la quête d’un impossible: le changement de sexe, information inscrite dans la quasi-totalité des dizaines de dizaines de millions de cellules de chaque individu. Nous nous rapprochons d’une problématique chrétienne.
Dans Le Renoncement à la chair, Peter Brown ne se contente pas de disséquer L’obsession chrétienne de la sexualité. Il montre que les premiers chrétiens devaient justifier leur prétention d’offrir la vie éternelle. Leur solution fut d’accomplir ici-bas des actions extraordinaires, preuve de leur appartenance à un ordre supra humain.
(…..) Avec les transgenres, ne sommes-nous pas toujours dans ce bon vieux christianisme qui nous promet le dépassement de notre humanité terrestre ? La fascination pour les transgenres n’est peut-être qu’une revisite du vieux rêve chrétien de dépassement de la condition humaine. Si la vie éternelle semble exclue, le changement de sexe resterait une possibilité.
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Avec les transgenres, nous sommes-nous pas toujours dans ce bon vieux christianisme qui nous promet le dépassement de notre humanité terrestre ? La fascination pour les transgenre n’est peut-être qu’une revisite du vieux rêve chrétien de dépassement de la condition humaine. Si la vie éternelle semble exclue, le changement de sexe resterait une possibilité.
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Le retour des classes moyennes anglo-américain es à la stabilité matrimoniale est leur réalité, la défense des transgenre est leur rêve. Le modèle des couples à double salaire, en ce début de troisième millénaire, c’est la solidarité des couples de chasseurs-cueilleurs shoshones, non leurs berdaches [[transexuels]]… N’oublions jamais que l’idéologie du genre, loin d’être portée par une classe révolutionnaire, l’est par une petite bourgeoisie hypogame, des deux côtés de l’Atlantique. Les transgenres souffrent, mais la société ne sera pas déstabilisée par l’idéologie transgenre.
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[ A propos de l’opposition hommes-femmes, présentée comme la plus élémentaire pour les Sapiens….]
Mais l’opposition entre l’être humain et l’animal est encore plus fondamentale. Or nous la voyons aussi fléchir avec de plus en plus d’hommes et de femmes qui s’inquiètent de la survie des ours et des loups ou de la consommation de viande. Je ne sais si les activistes qui s’attaquent aux abattoirs s’identifient aux bêtes sacrifiées à la consommation humaine. Mais, décidément, l’autodestruction identitaire est peut-être le bon concept.
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Videos de Emmanuel Todd (45) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emmanuel Todd
En tête des ventes dans la catégorie essais, "La défaite de l'Occident" d'Emmanuel Todd, attire par ses thèses dénoncées comme pro-Poutine. Guillaume Erner le reçoit pour en discuter, avec également Bernard Guetta, député européen et ancien correspondant de presse à Washington et Moscou.
Visuel de la vignette : Maxppp, AFP
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