Dans ce tome 35, le Black Whale poursuit sa route vers le continent caché avec ses 200000 passagers... Et dans ses étages supérieurs la Battle Royale entre les 14 héritiers du Royaume de Kakin bat son plein !
Nous sommes dans un huis-clos meurtrier dont les principaux membres ont des stand à la "JoJo's Bizarre Adventure" mais ne savent pas encore les manipuler, et leurs collaborateurs, leurs serviteurs, les protecteurs et leurs tueurs doivent apprendre la maîtrise du nen à grande vitesse pour ne pas être tués avec leurs maîtres. C'est dense et c'est touffu, déjà parce qu'il y a des dizaines de personnages à présenter et à mettre en scène (ah ça, on n'est pas dans la simplicité et l'efficacité d'Agatha Christie), mais aussi parce que c'est plein de phylactères riches en explications, en négociations et en tractations entre les principaux acteurs du drame (le mangaka réputé feignant préfère scénariser que dessiner, et de tome en tome cela se ressent). Et entre Benjamin la brute sociopathe qui déclenche immédiatement les hostilités et le surdoué psychopathe Tseridonihi qui apprend la maîtrise du nen comme si de rien n'était (contredisant tout ce que le mangaka nous avait expliqué et nous avait montré jusqu'ici), la tension monte d'un cran assez rapidement !
Dans ce merdier Kurapika veut défendre le Prince Waburu qui n'est encore qu'un bébé et sa mère éplorée Oito qui sont bien mal engagés dans ce game of thrones fantastico-horrifique, et il essaye de temporiser et de geler la situation en apprenant la maîtrise du nen à tous les gardes du corps royaux... Sauf qu'il a déjà été identifié par la concurrence comme une menace à éliminer, et qu'on a envoyé un assassin pour le tuer !
C'est cool, mais c'est à réserver à des lecteurs expérimentés parce que cela n'est pas simple à suivre du tout, d'autant plus que le mangaka a décidé de changer les règles du jeu concernant l'Emperor Time de Kurapika qu'il nous avait pourtant longuement expliqué précédemment dans l'Arc York Shin City... Sinon Kuroro Luciferu fait partie des 200000 passagers du Black Whale !
Commenter  J’apprécie         250
Vogue la galère et le Black Whale sur les flots qui le mèneront au continent obscur !
Et quelle galère en effet, car à bord du vaisseau géant la guerre de succession bat désormais son plein, et Princes, espions, assassins, Hunters et autres hommes de main s'entrecroisent dans une partie de poker mortel à 14 joueurs... voir plus ! Voir trop, même, car si Togashi sait où il va, le lecteur a lui ma fois parfois du mal à le suivre dans ce fouillis de personnages secondaires et d'intrigues élaborées.
Heureusement la focalisation de ce tome est principalement axée autour de Kurapika, ce qui permet tout de même de s'y retrouver sans trop se disperser au sein des tactiques en constante évolution et des tractations à tout va, mais aussi par son entremise d'établir un rapport affectif avec certains de personnages qui lui sont le plus proches. C'est également l'occasion d'en découvrir plus sur les capacités de son nen... et de commencer à entrevoir le coût terrible des conditions qu'il y a apposé pour obtenir sa puissance, mais aussi les difficultés émotionnelles qui se profilent, car si son pouvoir est normalement dédié à sa vengeance et à la récupération des yeux des siens, il se retrouve à l'utiliser pour aider des gens qui ne devraient être que des pions à utiliser pour atteindre son objectif final... et auxquels il s'est manifestement attachés malgré lui.
Un tome dense qui demande une fois de plus de s'accrocher pour suivre... Mais je suis toujours aussi curieuse de ce que nous réserve Togashi !
Commenter  J’apprécie         50
Lecture meilleure que la précédente, en même temps c'était pas dur.
Il y a toujours beaucoup trop de texte et je m'y perd avec tout ces personnages, entre les princes et leurs gardes, l'armée, les hunters, l'équipe étendue de Kurapika (dont j'ai oublié la plupart des membres)... Ce n'est pas ultra désagréable mais c'est compliqué de rester accrochée tout le long. Sérieux, pourquoi 14 princes ? La moitié aurait largement suffit. J'crois que l'auteur avait juste envie de triper en dessinant les monstro-bêtes de chaque prince.
Bref, sans plus encore une fois.
...et toujours aucune trace de Gon.
Gon, vous savez? Mais si ! le héros de l'histoire. Enfin, y parait.
Commenter  J’apprécie         10
Un bon général connaît toujours les points faibles de son ennemi !
Toute l'équipe Kana est fière de vous proposer une fois par mois une émission en direct sur Twitch ! L'émission suivante est une émission dédiée à Yoshihiro Togashi, auteur magistral de notre catalogue, notamment avec : Yu Yu Hakusho & Hunter x Hunter !
Cette émission vous a été présentée par Bytell, avec la compagnie de Valentin Paquot (journaliste sur l'Internaute), Yuki Takanami (éditrice chez Kana) & Pascal Benattar (Brand Manager chez Microids). Merci à tous les spectateurs présents ce soir-là !