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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Olga Nawoja Tokarczuk, née en 1962, est une femme de lettres polonaise. Elle a étudié la psychologie à l'université de Varsovie tout en travaillant bénévolement avec des personnes souffrant de troubles mentaux. Ses études achevées, elle devient psychothérapeute. C'est à partir de 1997 qu'elle se consacre entièrement à l'écriture. Elle obtient le prix Nobel de littérature 2018. Recueil de nouvelles, Histoires bizarroïdes, vient de paraître.
Voici un titre d'ouvrage qui ne ment pas sur son contenu, des histoires parfois tellement étranges que j'avoue ne pas être certains de les avoir comprises, ou pour être plus précis, pas certain d'en avoir saisi le sens caché. En supposant qu'un sens caché existe ?
Les dix nouvelles ne présentent pas d'unité de temps, l'une se déroule à l'époque de Descartes, d'autres aujourd'hui ou presque, certaines dans un futur hypothétique. Nulle unité de lieu non plus, la Pologne, la Suisse, la Chine ou encore je ne sais où ?
Le lecteur croisera un enfant qui fait des cauchemars, deux enfants sauvages aux mystérieux pouvoirs, un vieux fils flemmard qui enterre sa mère et se retrouve à la tête d'une multitude de bocaux de conserves, une famille d'androïdes féminines, un professeur venu dans une ville étrangère pour une conférence et pris dans un imbroglio dramatique à la Kafka, un greffé du coeur soudain animé de pulsions étranges, d'une femme âgée optant non pas pour une euthanasie mais pour une réincarnation en un animal, des religieuses qui chouchoutent une momie dans leur couvent ou encore une sorte d'idole rabougrie en fin de vie mais rafistolée à la va comme je te pousse par une poignée de notables pour la montrer au monde entier…
Ces textes sont extrêmement bien écrits (Nobel oblige !) donc le bouquin est fréquentable. Les histoires sont racontées comme s'il s'agissait de machins ordinaires avant qu'un détail ne vienne surprendre ou perdre le lecteur, il se croyait au présent mais il s'agit d'une dystopie, ou il pensait avoir à faire avec des humains, mais non ! Etc. le récit est souvent sans reliefs narratifs mais le fond est souvent intéressant et si je l'ai dit, je ne suis pas sûr d'avoir tout capté, toutes ces nouvelles semblent nimbées d'un je ne sais quoi d'angoissant, voire d'apocalyptique en résonnance avec nos problèmes écologiques.
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
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J'ai été envouté par ces 10 nouvelles, à la limite entre réel et imaginaire, qui naviguent entre passé, présent et futur.
J'ai aimé le fait qu'il n'y ai pas, ou rarement, de fin claire, que tout reste en suspend, qu'il n'y ai pas de "chute" (les fameuses "chutes" des fins de nouvelles qui ont le don de m'agacer !).
Les personnages sont troubles, sans contours précis. Ils s'adaptent à des mondes hostiles.
Je mets 3 * seulement car je ne suis pas amateur de nouvelles. Mon esprit lent n'a pas le temps de s'immerger dans le monde dont il est question, il se heurte trop vite au point final.
Donc cap sur un roman de Tokarczuk (je viens de réserver dans ma médiathèque préférée "Dieu, le temps, les hommes et les anges")
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Me voilà catapulter dans d'étranges mondes, suis je dans le passé, le futur, dans la réalité où la fiction, , une fable, un conte ?...peu importe finalement, le talent de l'écriture et la poésie sont là c'est indéniable ! Les questions existentielles viennent se greffer entre les lignes , et c'est sûrement pour cela que j'ai eu l'impression qu'on m'avait enlevé les dernières pages de ces petites nouvelles.... Car oui j'ai eu un' manque ! Un manque de réponses à toutes ces questions que ce livre m'a posées.... Un livre qui vaut le détour.
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L'auteure sait raconter des histoires. Il faut dire qu'elle est très cultivée et sait nous offrir des textes variés, imprévisibles et, cette fois, bizarroïdes. Presque trop...
Un mélange de mythologie, d'histoire, de science-fiction et de trivial aussi. J'aime être bousculée par Olga (dont j'ai déjà lu plusieurs livres) et je lui aurais accordé 4 étoiles si elle ne m'avait pas tuée avec sa dernière et trop longue histoire : "Le calendrier des fêtes humaines". Qui fait réfléchir pourtant. Mais peut-être est-ce moi qui ne suis pas à la hauteur d'Olga Tokarczuk..., prix Nobel de littérature tout de même !
il y a en tout 10 histoires et globalement je me suis régalée à découvrir les récits inventifs, engagés, questionnants de cette écrivaine polonaise, pour laquelle j'ai beaucoup de sympathie, en raison de ses opinions sur maints sujets qui me sont chers.
J'ai bien aimé "Les Enfants verts" qui se passe en 1656, "Les bocaux" aussi , qui raconte la vie d'un vieux célibataire après la mort de sa mère, "Le Transfugium", cocktail inattendu de progrès et de zénitude etc...
"La Montagne de Tous-les-Saints" , qui m'avait emportée, m'a laissée sur ma faim ou plutôt sur la fin... J'ai dû louper un indice !
Aucun regret d'avoir lu cet opus. Quand on s'interroge, c'est bon signe !

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Vraiment bizarroïdes ces histoires d'Olga Tokarczuk, mais Je les ai lu avec plaisir.
Vous en trouverez à tous les temps, du moyen âge au futur, en passant par notre époque.
Ne cherchez pas forcément une explication logique aux histoires, elles sont bizarroïdes. Pourquoi monsieur M éprouve t'il le besoin de dire « je veux » ? D'où vient cet enfant vert, et qu'y a-t ‘il au-delà des cercles concentriques que le narrateur quitte pour revenir au centre ? et vous trouverez encore d'autres choses étonnantes.
Mais toutes les nouvelles se lisent avec intérêt, je n'ai pas lâché ce livre. Elles nous parlent de nos peurs d'enfants et d'adultes. Elles nous parlent d'aujourd'hui, de ce qui nous attend demain peut-être.
Je ne veux pas en dire trop, je vous laisse découvrir les histoires.
J'aime beaucoup l'écriture d'Olga Tokarczuk. Elle s'adapte aux nouvelles, ou plutôt à l'époque des nouvelles. Une histoire se passant au moyen âge n'est pas racontée dans le style d'une situation du futur.
Pour autant on reconnaît toujours le ton de l'auteur.
J'ai eu du mal avec ses romans, après cette lecture, je vais réessayer. Selon les moments on ne s'accorde pas toujours avec un texte, mais quelquefois en y revenant on l'apprécie
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