Baby-sitters, tome 7

Septième tome et probablement le dernier pour moi. Non pas que je n'aime pas suivre les aventures de nos héros mais plusieurs points me chagrinent et je ne me vois pas continuer encore pendant sept tomes et plus encore vu que la série est toujours en cours au Japon. Je me suis lassée, je l'avoue et le manque d'évolution des personnages n'aide pas vraiment.

Ce tome, comme les autres, se composent toujours de plusieurs petites histoires : amusantes, charmantes, pleines de douceur. Acceptation de soi et de l'autre, la solitude que peuvent ressentir certains enfants dont les parents travaillent « trop », les deuxièmes familles que l'on se fait, les erreurs que l'on commet sans s'en rendre compte… Beaucoup de sujets intéressants et toujours bien menés. Là-dessus, la mangaka assure avec cette touche de tendresse qui lui est propre.

Mais voilà, où est l'évolution des personnages ? Nulle part. J'ai l'impression que les saisons passent et que les protagonistes ont toujours le même âge, que l'on avance pas, que l'auteur se cantonne à des « gags » sans avoir de réel objectif. Il y a même de la redondance. Alors oui, la lecture est très sympathique et cela fait du bien mais au bout de sept tomes, je m'attendais à voir un fil conducteur apparaître et nous amener à un récit où l'on pouvait s'attendre à une vraie fin. Mais là je suis assez découragée. J'aime les personnages mais cela ne fait pas tout.

Et puis, il y a Nagi… le pervers qui craque plus ou moins sur les enfants. Je le répète mais où et comment cela a été validé par les éditeurs. Si vous lisez des mangas depuis un moment vous savez que quand un personnage masculin se met à saigner du nez subitement, c'est pour des raisons sexuelles. Et là, cela ne passe plus du tout. Pourtant son histoire dans ce tome est touchant et il n'a aucun geste déplacé, mais franchement, je trouve cela très malsain.

Du coup, je vais faire une pause… Peut-être que l'envie me reprendra d'ici quelques temps mais là, je n'ai plus le coeur à poursuivre. C'est bien dommage.

La mangaka de Baby-sitters est particulièrement douée pour capter les émotions et les réactions des petits bambins pour qui chaque découverte s'annonce comme une expérience exceptionnelle. Des flocons de neige qui tombent, la lente évolution d'une graine qui pousse, mais également les émotions et les interrogations qu'à cet âge là on n'arrive pas à exprimer avec les mots. Ces petites tranches de vie rigolotes et attendrissantes sont un émerveillement aussi bien pour eux que pour nous.

Ce manga est un vrai concentré de sourire, je ne m'en lasse pas ! Les enfants sont de plus en plus mignons et attachants.
Les personnages adultes se dévoilent petit à petit.
Vivement la suite !

Ce tome mérite 5 étoiles rien que pour sa couverture !
C'est toujours aussi tendre, drôle et lumineux.

Le plaisir est toujours là. J'ai aimé l'épisode de Kotaro et des fraises, surtout avec la chute. le passage sur le passé de Yagi, le pervers, et sa relation avec son copain Nezu m'ont donné le sourire. J'aime les belles relations d'amitié qui durent et cela explique beaucoup de choses sur le personnage qui est vraiment très drôle au final. L'auteur approfondit et enrichit donc tout son petit monde et cela marche bien. On ne se lasse pas malgré le nombre de tomes.
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