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Francis Ledoux (Traducteur)
EAN : 9782253049418
371 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
  Existe en édition audio
4.19/5   10624 notes
Résumé :
Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible qui n'aime pas être dérangé quand il est à table. L'aventure lui tombe dessus comme la foudre, quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d'expédition périlleuse, et du dragon Smaug... qu'il va affronter. Car Bilbo doit partir avec eux ! Et le plus extraordinaire, c'est que le hobbit affrontera tous les dangers, sans jamais perdre son humour, même s'il tremblera plus d'une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (680) Voir plus Ajouter une critique
4,19

sur 10624 notes
- Maman, mais qu’est ce que tu es en train de lire ?
- Tu vois bien : Bilbo le Hobbit.
- Mais, tu sais que je l’ai lu quand j’étais en primaire !
- Bah, oui et alors ?
- Tu as 45 ans et tu lis Bilbo ?
- Déjà, j’en ai 44 encore pendant un mois ! Merci ! Et puis, je t’ai dit que j’allais lire de la Fantasy, alors je lis de la Fantasy.
- Tu lis Bilbo, mais tu lis pas Pratchett ! Pourquoi tu ne lis pas du Pratchett ?
- Parce que je commence par les bases !
- Et bien dans ce cas-là, il faudrait que tu lises les deux derniers tomes du seigneur des anneaux. Tu as lu le premier, tu n’as pas lu les autres...
- Je sais, mais j’attends la sortie du tome 2 dans la nouvelle traduction.
- (soupir d’incompréhension couplé à une certaine forme de désespoir, non transcriptible en langage écrit, mais dont l’auteure de la critique ici présente, qui n’en a que le nom - de critique, bien sûr -, peut certifier de la justesse d’interprétation).
- ...
- Et alors, cela te plaît, Bilbo ?
- ça me rassure ! Cela t’intéresse quand même ! Et bah, j’aime bien ! C’est clair qu’on sent bien que cela a été écrit pour des enfants, mais c’est justement ce qui en fait son charme. Je me laisse porter par l’histoire et suis les aventures de Bilbo avec bienveillance, car je sais que c’est un livre fondateur. Et c’est plaisant de retrouver la genèse de ce que j’ai pu lire dans le premier tome du seigneur des anneaux. Le Gollum, par exemple. J’attendais ce passage avec impatience. Je suis presque déçue, car je pensais qu’il serait plus long. C’est fou l’imagination ! Mais, le lien est fait. En deux temps trois mouvements, Bilbo a l’anneau dans sa poche ! Cela tient à rien ! Quand tu réalises tout ce qui va en découler. Dans l’univers de Tolkien, mais pas que. Et depuis les années 30...
Combien de livres écrits pour des enfants sont encore en tête des ventes 80 ans plus tard ? A part peut-être « le petit prince ». Et t’en connais beaucoup des adultes qui se replongeraient dans la littérature jeunesse de cette époque ? Imagine, à la pause café :
« - Et tu lis quoi en ce moment ?
- Je dévore « le Père Castor à la ferme », c’est un truc de dingue !! Faut que j’arrive à le finir avant ce week end, car j’ai promis aux gamins qu’on regarderait le film, et j’aimerai vraiment pas l’avoir vu avant de finir le livre. Tu comprends, c’est pas pareil après.
- C’est clair. ça gâche tout !! »

Bon, j’arrête là ! Avant que vous ne pensiez, si ce n’est déjà fait, que cette critique part à vau-l’eau et que cela devient du grand n’importe quoi ! Mais franchement, qu’est-ce que je pouvais apporter de plus que 291 autres lecteurs avant moi ?
Un peu de vécu et une petite pointe d’humour...

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« - Dis, tu vas le lire quand même un jour, Pratchett ?
- Oui, chéri. Je vais le lire un jour. C’est promis ! »
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Quelle agréable sensation que celle d'être à nouveau un enfant à qui un grand père surdoué raconte une histoire fantastique! Et c'est ce que j'ai ressenti chaque fois que j'ai ouvert Bilbo le Hobbit du très talentueux Tolkien.
Ce premier récit de Tolkien est beaucoup plus court que chacun des tomes du Seigneur des Anneaux, oeuvre pharaonique, mais alors quel condensé de talent de conteur dans un si petit ouvrage!

Il s'agit donc des aventures de Bilbo Baggins, ancêtre du célèbre Frodon, humble petit hobbit qui se satisfait de sa vie paisible, dans un pays sans histoires. Cette paix va être troublée de manière inattendue par l'arrivée du magicien Gandalf accompagné de treize nains, qui viennent solliciter son aide pour la reconquête d'un trésor perdu, gardé par le dragon Smaug près de la Montagne Solitaire. Enrôlé malgré lui, il vivra de multiples péripéties, affrontant trolls, Swargs, gobelins, araignées géantes, sans oublier le terrible Gollum.

Étant une grande fan de la trilogie des Anneaux, c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé l'imaginaire du génie Tolkien. Ce récit qui mêle brillamment fantastique, peur et humour, ne nous ennuie jamais et j'ai eu l'impression d'être en train de sourire tout au long de ma lecture.
Les personnages sont extrêmement attachant, et c'est avec plaisir que j'ai vu se placer les jalons de la trilogie.
En résumé, il s'agit là d'un grand classique du conte fantastique qu'il ne faut absolument pas rater. Il vous apportera rêve, évasion, espoir et...bonne humeur! Vivement la fin de l'année pour la sortie du film!
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« Dans un trou vivait un hobbit... ». Qui aurait cru que ces simples six petits mots marqueraient le commencement d'une aventure aussi extraordinaire et la découverte d'un monde d'une richesse et d'une originalité à peine imaginables en 1937 lorsque J.R.R. Tolkien donne naissance à la désormais célèbre Terre du Milieu et au personnage de Bilbo Baggins. Conte pour enfant servant de prélude à la fameuse trilogie « Le Seigneur des Anneaux », le roman nous relate l'odyssée d'un paisible hobbit de la Comté qui se retrouve embarqué bien malgré lui par le magicien gris Gandalf dans une extraordinaire aventure aux côtés de Thorin Écu-de-Chêne et de sa compagnie. L'objectif : rien de moins que récupérer le mirifique trésor du peuple nain spolié par le redoutable dragon Smaug veillant jalousement sur son butin au coeur de la Montagne Solitaire. Ni une, ni deux, voilà notre hobbit en route pour cette périlleuse expédition en compagnie du magicien et de treize nains enthousiastes (Thorin, Balin, Dwalin Fili, Kili, Dori, Nori, Ori, Oin, Gloin, Bifur, Bofur, Bombur). Autant dire que le voyage promet !

C'est avec un émerveillement presque craintif que l'on découvre la splendeur de l'univers de Tolkien qui nous happe dès les premières pages pour ne plus nous lâcher, et cela même une fois le livre refermé. Bilbo est quant à lui un personnage extrêmement attachant, qui n'a certes rien d'un héros, mais auquel on s'identifie sans mal. Comme pour beaucoup de lecteurs ma découverte de l'histoire de ce hobbit en mal d'aventures date du tout début de mon adolescence, et pourtant aujourd'hui encore c'est avec aisance et non sans un sourire nostalgique que je me remémore les scènes les plus marquantes du roman : la rencontre avec les trolls, la traversée de la forêt de Mirkwood, la confrontation avec le terrible Smaug, le duel d'énigmes entre Bilbo et Gollum... Dix ans après la lecture, les souvenirs sont encore vivaces et c'est ce qui en fait, à mon sens, un livre incontournable pour lequel j'aurais toujours une tendresse particulière (c'est après tout lui qui m'aura fait découvrir la fantasy). Pour ceux qui n'auraient pas encore tenté l'expérience, il n'est heureusement jamais trop tard. Pour les autres, il reste encore les magnifiques films de Peter Jackson à découvrir.
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"Qu'ai-je dans ma poche ?"
Pour moi, la réponse c'est : ce livre !

Treize nains, un magicien et un cambrioleur quelle compagnie originale !

Encore un très bon tome de J.R.R.Tolkien, qui nous entraîne encore dans les folles terres du milieu. L'histoire se déroule avant le Seigneur des anneaux, le ton est aussi donc plus guilleret et plus facile à lire.

Bilbo est un jeune hobbit simple, et un hobbit simple ne se lance jamais dans des aventures. Pourtant, la venue du magicien Gabdalf le Gris va complètement bouleverser sa vie. Car ce magicien, qui venait avant pour faire des feux d'artifice, va l'engager un peu contre son gré dans une compagnie de nains dont le but est de retrouver le trésor de leur peuple. J'ai bien aimé le fait que au début, les nains se méfie et sous-estiment Bilbo et qu'à la fin, ils l'honorent.

Une compagnie de nains donc. Pendant leur route, ils vont croiser une multitude de créatures, aussi bien ignoble que noble (la rime ! ;-)) et Bilbo au cours d'une malencontreuse chute, va découvrir un objet pur, circulaire et magique : l'Anneau. Mais une certaine créature nommée Gollum va défier son droit de sortie du souterrain à un jeu d'énigmes.

Ce passage est d'ailleurs un de mes préférés car il est plutôt rare que l'on trouve des énigmes dans un livre fantasy ! Je les ressors à mes amis à l'occasion :-).

Quelques péripéties plus tard, ils arrivent devant ma montagne et vont demander à Bilbo d'exercer ses talents de cambrioleur. Celui-ci va recourir à sa trouvaille, l'Anneau, pour leur montrer qu'il est pas un bon à rien.

Ce passage est plutôt cocace car voir un petit hobbit en qui les nains n'avaient pas confiance auparavant être plus courageux qu'eux tous et prendre une coupe en or dans le trésor pendant que les nains grelotte tu de peur à l'entrée est original !

Après, l'adaptation cinématographique du livre à rajouté des personnages et quelqu'un a calculé que si on ne prenais que des passages du livre, les films feraient respectivement environ 1h30, 1h30 et 45 min (contre environ 2h30 par film).

Bref, j'ai adoré ce livre mais j'ai été un peu déçu par les films...
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« Bilbo le Hobbit », même s'il est moins connu et cité dans l'oeuvre de Tolkien que « le Seigneur des anneaux », n'en reste pas moins un prélude…comme le point de départ de la plus grande saga féerique de tous les temps.
« le Seigneur des anneaux » nous raconte la lutte désespérée de la confrérie de l'Anneau contre Sauron et les forces du mal ainsi que le long voyage qui les conduira au coeur du Mordor, pays de Sauron, afin de détruire l'Anneau en le jetant dans la lave des Crevasses du Destin, là où il fut forgé ; sans quoi, si Sauron venait à en prendre possession, il le rendrait invulnérable…
Une épopée où le magicien Gandalf tiendra une grande part.

Mais l'Anneau unique, l'Anneau de pouvoir, comment est-il venu en possession de Bilbo ?
C'est entre autres le thème de ce premier roman de JRR Tolkien : « Bilbo le Hobbit ».
Entre autres car « Bilbo le Hobbit », c'est avant tout une poignée de nains qui « débarquent » chez Bilbo, accompagnés de Gandalf, pour lui annoncer sa participation en tant que cambrioleur à une aventure qui consistera à récupérer le trésor des Nains qui leur a été dérobé par Smaug, le dragon de la Montagne Solitaire.
Comme dans « le Seigneur de Anneaux », la route sera longue et semée d'embûches, jusqu'à l'antre de Smaug : il faudra traverser la redoutable Forêt de Mirkwood, sortir victorieux des pièges tendus par les Gobelins, combattre des araignées géantes, s'évader des geôles du Roi des Elfes des Forêts… combattre des Trolls des Montagnes…et tout ça sans l'aide directe de Gandalf le magicien, qui, pris par de plus impérieuses obligations laissera cette petite équipe à l'entrée de la forêt de Mirkwood.
Bilbo rencontrera Gollum et prendra possession de l'Anneau autant par chance que par ruse ; un anneau qui les tirera, lui et sa joyeuse confrérie de nains , de nombreux mauvais pas…

On a souvent rangé Bilbo le Hobbit dans la catégorie « littérature jeunesse »… Certes, voilà un roman plus abordable que « le Seigneur des Anneaux » ; de part sa brièveté, d'abord - à peine quatre cents pages - mais aussi et surtout par une structure plus légère, moins sombre.
Un roman qui n'en reste pas moins un grand régal pour tous ceux qui comme moi, aiment de temps en temps se distraire et retrouver leur âme d'enfant.
Ajoutons à cela une nouvelle édition du Livre de Poche tout bonnement somptueuse dans son coffret « Indigo-or » magnifiquement orné de dragons…
Un seul bémol : une police de caractères un peu petite pour assurer un confort de lecture parfait.
J'envie les nouveaux lecteurs de Tolkien et leur dis : bienvenue en Faërie
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Citations et extraits (322) Voir plus Ajouter une citation
Loin en dessous d'eux, ils virent une vallée. Ils pouvaient entendre la voix d'une eau qui, dans le fond, coulait en un rapide courant sur un lit rocheux; un parfum d'arbre imprégnait l'air ; et il y avait une lumière de l'autre côté de l'eau en aval.
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Tout étrange que cela peut paraître, les choses bonnes à avoir été les jours bons à passer sont tôt racontés et n'offrent pas grand intérêt ; tandis que les choses inconfortablement palpitantes, de nature même à donner le frisson, peuvent faire une bonne histoire et, en tout cas, appellent une longue narration.
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Alors quelque chose de tookien s'éveilla en lui, il souhaita aller voir les grandes montagnes, entendre les pins et les cascades, explorer les cavernes et porter une épée au lieu d'une canne.
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- Bonne chance ! crièrent-ils, où que vous alliez, jusqu'à ce que vos aires vous reçoivent à la fin du voyage ! [...]
- Que le vent sous vos ailes vous porte où le soleil fait route et où la lune chemine! répondit Gandalf.
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Extrait : « - Vous feriez mieux d'attendre ici, dit le magicien aux nains ; et quand j'appellerai ou sifflerai, commencez à me suivre- vous verrez le chemin que je prendrai - mais seulement par paires, notez-le, à cinq minutes d'intervalle. Bombur, qui est le plus gros, comptera pour deux ; mieux vaut qu'il vienne seul et en dernier. Venez, monsieur Baggins ! Il y a une porte quelque part par ici. (…)

Ils s'assirent là sur des bancs de bois, et Gandalf entama son récit(…)

- Je traversais les montagnes avec un ou deux amis . . ., dit le magicien.

- Ou deux ? Je n'en vois qu'un, et un petit, avec ça, dit Beorn.

- Eh bien, à vrai dire, je ne voulais pas vous encombrer d'un grand nombre de personnes avant d'avoir vu si vous n'étiez pas occupé. Je vais appeler, si vous le permettez.(…)

- Un ou trois, vous voulez dire, à ce que je vois ! dit Beorn. Mais ceux-ci ne sont pas des hobbits, mais des nains ! (…)

- Il y a eu un orage terrible ; les géants de pierre étaient sortis et projetaient des rochers ; à l'entrée du col, le hobbit, moi et quelques-uns de nos compagnons, nous nous sommes réfugiés dans une grotte...

- Appelez-vous donc deux quelques-uns ?

- Euh, non. En fait, nous étions plus de deux.

- Où sont-ils ? Tués, mangés, rentrés chez eux ?

- Eh bien, non. Il semble qu'ils ne soient pas tous venus quand j'ai sifflé. Par timidité, sans doute. Nous craignons beaucoup de former un groupe un peu nombreux à recevoir, vous comprenez.

- Allez-y, sifflez encore ! Je suis bon pour une partie, à ce qu'il paraît ; un ou deux de plus ne feront pas grande différence, grogna Beorn.

Gandalf lança un nouveau sifflement ; mais Nori et Ori furent là presque avant qu'il ne s'arrêtât, car il leur avait prescrit de venir par paire toutes les cinq minutes, rappelez-vous.(…)

- Aussitôt que nous fûmes endormis, reprit Gandalf, une crevasse dans le fond de la grotte s'ouvrit ; des gobelins en sortirent, qui se saisirent du hobbit, des nains et de notre troupe de poneys...

- Une troupe de poneys ? Qu'étiez-vous donc ? un cirque ambulant ? Ou transportiez-vous une quantité de marchandises ? Ou bien appelez-vous toujours six une troupe ?

- Oh, non ! En vérité, il y avait plus de six poneys, car nous étions plus de six - et, euh ! . . . en voici deux autres !

A ce moment, parurent Balïn et Dwalïn, qui s'inclinèrent si bas que leur barbe balaya le sol dallé. Le grand homme commença par froncer les sourcils, mais ils s'évertuèrent à être terriblement polis, et ils continuèrent si bien à hocher la tête, à se courber, à saluer et à agiter leurs capuchons devant leurs genoux (selon toutes les convenances en cours chez les nains) qu'il finit par abandonner son renfrognement pour laisser échapper un rire convulsif, tant ils étaient comiques.

- Troupe était le mot exact, dit-il. Et belle troupe comique. Entrez, mes joyeux drilles, et comment vous appelez-vous, vous ? Je n'ai pas besoin de vos services pour l'instant, je ne veux connaître que vos noms ; après quoi, cessez de vous balancer et asseyez-vous !

- ... et je me glissai dans la crevasse avant qu'elle ne se refermât. Je suivis jusque dans la grande salle, qui était pleine de gobelins. Le Grand Gobelin se trouvait là avec trente ou quarante gardes en armes. Je pensai : « Même s'ils n'étaient pas enchaînés tous ensemble, que pourraient-ils faire à douze contre un tel nombre ? »

- Une douzaine ! C'est la première fois que j'entends appeler huit une douzaine. Ou bien avez-vous encore quelques diables qui ne soient pas encore sortis de leur boîte ?

- Eh bien, oui, il semble qu'en voilà justement une paire - Fili et Kili, je crois, dit Gandalf, tandis que ces deux apparaissaient et se tenaient là, souriant et saluant.(…)

- Oh, qu'ils viennent tous ! Venez, vous deux ; dépêchez-vous de vous asseoir ! (…)

Beorn ne le montrait pas plus qu'il ne pouvait l'éviter, mais en réalité il avait commencé d'être fort intéressé. Dans l'ancien temps, il avait connu la partie même des montagnes que Gandalf décrivait, vous comprenez. Il hocha la tête en grognant au récit de la réapparition du hobbit, de leur dégoulinade dans l'éboulis et du cercle de loups dans la forêt.

- Seigneur ! grogna Beorn. N'allez pas prétendre que les gobelins ne savent pas compter. Ils le peuvent fort bien. Douze ne font pas quinze, et ils le savent.

- C'est juste. Il y avait aussi Bifur et Bofur. Je ne me suis pas risqué à les présenter plus tôt,

- Eh bien, maintenant vous êtes en effet quinze ; et puisque les gobelins savent compter, je suppose que c'est là tous ceux qui se trouvaient dans les arbres. Alors peut-être pourrons-nous achever l'histoire sans autre interruption.

M. Baggins vit alors toute l'habileté de Gandalf. Les interruptions avaient vraiment accru l'intérêt de Beorn pour l'histoire, et l'histoire l'avait empêché de renvoyer aussitôt les nains comme des mendiants suspects. Il n'invitait jamais personne à entrer chez lui quand il pouvait l'éviter. Il avait très peu d'amis et ceux-ci habitaient assez loin ; et il n'en invitait jamais plus de deux à la fois. A présent, il avait quinze étrangers assis dans son porche !»

http://lesmiscellaneesdepapier.over-blog.com/bilbo-le-hobbit-tolkien.html
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