AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de claudia_tros_cool


Voici le troisième et ultime tome de la sage «  le seigneur des anneaux » et jamais un roman n'a été aussi sombre, je pense qu'il s'agit là du plus sombre des trois.
Le retour du roi est la suite logique des «  deux tours » qui annonçait déjà l'éclatement d'une grande guerre, la bataille du gouffre d'Ehlm en Isengard n'était qu'une bataille. le recit commence avec Gandalf et Pippin qui se retrouvent à Minas Tirith en compagnie de Denethor le triste père de Boromir et Faramir et l'intendant de Gondor, la guerre se prépare et il n'y a que très peu d'espoir. de l'autre côté les hommes de Rohan préparent leur troupe et partent à la guerre, et c'est là que l'on sent, au tout début, qu'il s'agit bien là du dernier et d'un tome ou la bataille de l'anneau y trouve toute sa concrasion. Tolkien décrit avec brillo les diverses avancés, les diverses stratégies, le temps qui presse, les pertes...relatifs à la guerre. Dans le livre V il y aussi Aragorn le fameux roi qui ne tardera pas à acomplir sa mission finale qui part de son côté traverser la vallé des morts en compagnie des dunedains ainsi que de Gimli et Legolas, un tome ou il prend un rôle à la fois réel et symbolique avec «  le retour du roi » ce personnage prend toute son importance et on en sait beaucoup plus sur lui de même que sa jeunesse et la magnifique Arwen.

J'ai adorée ce livre V ou la bataille du champ de Pelennor bat son plein, l'angoisse des pertes, le mouvement de la guerre, les temps sombres et incertains, la cité de Gondor en ruine et ébulliton, l'envahissement des armées du Mordor...autant d'éléments qui font qu'on ne lache plus le livre, on se retrouve en plein dans la bataille, en parallèle Tolkien a eu le génie de nous faire découvrir des personnages fort intéressants comme Faramir et Denethor, Eowyn, et aussi on peut voir une évolution fulgurante de nos deux hobbits assez candides et niais en début d'épopée. On découvre Denethor Intendant usé, jaloux, fou de chagrin qui a complétement perdu la raison depuis que la guerre a éclaté et depuis la mort de son ainé Boromir, un père qui ne reconnaitra jamais son cadet, Faramir comme il l'aurait du, un père qui finira par se donner la mort par désespoir, ce personnage est affligeant mais il apporte quelque chose de plus profond à l'histoire. de même que Faramir ( que j'avais déjà apprécié quand il racontait comment il avait retrouvé son frère), à un rôle plus important du fait qu'on le voit combattre, tenir tête à son père, on comprend encore plus le vide qu'a laissé son frère et le rôle qu'il doit endosser dans la famille, on comprend aussi qu'il est, de Boromir et Denethor, le plus raisonnable. Tolkien ne laisse pas beaucoup de place aux personnages féminin, Eowyn est un personnage touchant et très féministe, j'ai aimée sa revolte, adoptée sa tristesse ( ce qui fait d'elle un personnage plus réel) et bien sur elle a eu une belle petite love story et happy-ending. Quant aux deux petits hobbits niais qu'étaient Pippin et Merry, une fois séparé et chacun ayant prété serment d'allégence à leur maitre ( Théoden et Denethor) se voient acquérir sagesse et maturité en plus d'un grand courage lié à de grands exploits.
Comme dans beaucoup de dernier tomes de saga il y a beaucoup de pertes affligeantes à commencer par Théoden seigneur de la marche, Denethor, bon nombre de Rohirrims, de chevalier de Gondor et même ( je ne crois pas que ça y soit dans le film) Saroumane et langue de serpent !
Sincèrement quand je lisais ce tome et me laissait happer par l'énormité de la guerre, que j'étais à fond dedans, je regrettais amèrement d'avoir vu les films il y a fort longtemps, parce que si ça n'avait pas été le cas, j'aurai eu le suspens, j'aurai même pu penser, vu comme tout à l'air incertain, qu'ils auraient pu ne pas gagner. En tous cas cette partie était exaltante.

Concernant le livre VI je suis plus mitigée dans le sens ou depuis le tome II, j'ai remarquée avoir préférée dans le découpage, le côté Merry/Pippi, Gandalf/Aragorn/Gimli/Legolas car il y a plus d'interactions et la lecture en est plus confortable et facile, tandis que quand on est du côté des pauvres Frodon et Sam qui galèrent entre faim, soif, épuisement, entre les grandes montagnes et noirceurs du Mordor, cela devient plus pénible, l'écriture fluide et pleine de rebondissement devient un peu plus lourde, plus descriptive, et les personnages étant moins et ( ce n'est que mon avis) moins charismatique, j'accroche moins. Cependant les pages assez brèves consacrés à la fin de la quête du porteur de l'anneau et son fidèle Sam sont très concise et bien écrite, à tel point que, arrivé à la montagne du destin et l'anneau détruit, je ne m'y attendais pas du tout, c'était très rapide, je suis d'ailleurs un peu déçue que cette action finale soient décrite si rapidement. Ensuite à ma grande surprise la fin se conclue sur 150 pages, alors pour ceux qui aiment les fins très détaillés avec un long moment avant de prendre congé de nos personnages, je pense qu'ils ont été servis.
J'ai beaucoup aimé le fait que la fin fasse partie intégrante de la trilogie et ne soit pas juste une fin balayée en une dizaine de page mais justement le problème c'est qu'après tout ce qu'ils ont vécus et l'attachement qu'on a pu avoir à l'histoire, la fin est fade et triste car on dit doucement adieu à tous ceux qu'on a aimé. Autant dire que cette fin m'a faite souffrir, déjà quand un livre me plait beaucoup et touche mon âme de lectrice ( comme ce fut le cas pour celui là) qu'on n'a pas envie de quitter un magnifique univers comme celui -ci, c'est déjà dur de se dire que c'est fini mais quand cent cinquante page ont le goût amer de la fin avec les séparation et bien sur l'auteur qui appuie bien sur le fait que tout se finisse, le troisième age, le départ des grandes figures de cette âge – Frodon et Bilbo compris- pour les Havres et tout ceux qu'on a connu. Eh bien oui, je trouve la fin du «  Seigneur des anneaux » à la fois belle et triste aussi bien en film qu'en livre, je ne saurai l'expliquer mieux que cela . le retour à La comté est certes plus réaliste que dans le film ou La Comté n'a eu à subir de rien des dégâts de la guerre mais, comparée à tout les grandes aventures qu'ils ont vécues, les péripéties de la comté paraissent dérisoire de même que les conclusion si simple.

En somme, moi qui détestais le seigneur des anneaux quand j'avais vu la trilogie enfant, qui avait très très moyennement aimé revoyant le tout à douze- treize ans, je suis très heureuse que la sortie de Bilbo le Hobbit en film et la lecture plaisante de celui-ci m'ait poussé à me plonger dans l'univers Tolkénien et à lire tout les trois livres que je redoutais, car ce fut une magnifique découverte, d'agréables heures de lecture et une nouvelle passion pour «  le seigneur des anneaux » d'ailleurs il me faudrait continuer mon visionnage, le premier après avoir lu le livre avait été un coup de coeur, j'imagine que ce sera la même chose pour le deuxième et troisième film. J'ai aimée les trois tomes et si je devais choisir un que j'ai le moins appréciée ce serait – paradoxalement- le premier car l'action y est moindre et étant donné que la compagnie n'est pas dissoute l'action est assez linéaire, le récit n'est pas séparé judicieusement comme je l'ai aimée par la suite.
Bref voilà que j'ai finis la trilogie de Tolkien à regret et j'envie celui qui la commencera en lui espérant une très bonne lecture et pour tous les amateurs de films autant dire que l'oeuvre de Jackson ne saurait se visionner sans s'être totalement imprégné des mots de Tolkien, livres à livre donc !
Commenter  J’apprécie          210



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}