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Daniel Lauzon (Traducteur)
EAN : 9782075134040
736 pages
Gallimard (03/10/2019)
4.41/5   109 notes
Résumé :
Depuis sa publication en 1954-1955, le récit des aventures de Frodo et de ses compagnons, traversant la Terre du Milieu au péril de leur vie pour détruire l'Anneau forgé par Sauron, a enchanté des dizaines de millions de lecteurs, de tous les âges. Chef-d'œuvre de la fantasy, découverte d'un monde imaginaire, de sa géographie, de son histoire et de ses langues, mais aussi réflexion sur le pouvoir et la mort, Le Seigneur des Anneaux est sans équivalent par sa puissan... >Voir plus
Que lire après Le seigneur des anneaux, tome 1 : La fraternité de l'anneau (Illustré)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Afin de ne pas m'étendre trop et vous perdre, je vous invite à lire ma critique en trois temps, de manière chronologique, soit sur les trois tomes écrits par l'auteur.

Autant ne pas prendre de pincettes, j'ai été directement plongée dans l'histoire dès les premières lignes. A l'intérieur, tout est décrit avec minutie et réalisme. J'avais l'impression d'avoir les paysages qui défilaient sous les yeux. J'avais l'impression d'être aux côtés des hobbits et de voir moi-même ces elfes si élégants ! Bon… vu ma petite taille et ma passion pour le calme et l'art de dresser une table, ce n'est pas surprenant. Manger c'est important. le petit-déjeuner encore plus !
Évidemment, ayant vu les oeuvres cinématographiques avant d'avoir lu les livres, j'étais quelque peu impatiente de rencontrer certains évènements. Et certains personnages avaient déjà un visage (merci Orlando Bloom et Andy Serkis)

Et si l'on commençait avec les 731 pages du premier tome intitulé : « le Seigneur des Anneaux : 1. La fraternité de l'Anneau ».

On est sur le début de l'histoire où Frodon récupère l'héritage de Bilbo. Un sacré fardeau ! Et l'on pourrait penser que l'aventure va commencer de manière directe. Mais non. On va voir l'histoire se dérouler de la manière la plus simple possible, avec des préparatifs, des mises en gardes. Bref un début d'histoire que j'apprécie et qui n'est pas dans la précipitation. J'ai même beaucoup apprécié ce tout premier voyage entre Cul-de-sac et Creux-le-Criq qui est la première zone qui montrera aux hobbits la dureté mais également la beauté de leur futur, long et périlleux voyage. le seul hic à mes yeux, c'est le manque d'explication sur la hiérarchie entre les hobbits. Mais bon, après tout, c'est un peuple discret dont on ne sait pas grand-chose d'eux. Donc ça peut rentrer dans la thématique. Car finalement, on ne sait que peu des choses des hobbits. Et peu à peu, les futurs gardiens de l'Anneau font leur apparition. En commençant par ce mystérieux Arpenteur. Oui, vous me diriez : et Gandalf ? Gandalf, lui il est là depuis le début avec Bilbo. Et toujours aussi fou et énigmatique.

D'ailleurs la diversité des caractères, des paysages et des ambiances est quelque chose qui donnera l'impulsion et le souffle de vie de cette oeuvre intemporelle.
En effet, la découverte de Fendeval, de la Moria, de la Lothlórien et des protagonistes qui feront parti de la communauté protégeant le dangereux anneau de Sauron, mais également des protagonistes éphémères comme Bombadil, me mettront en joie. J'avais presque l'impression d'être du voyage et ceci, malgré les dangers qu'ils rencontreront sur leur route. Les émotions sont présentes et je pourrais même dire que sous ce rideau d'insouciance donné par la découverte, règne une peur car, malgré la découverte de ces beaux et magnifiques paysages, nos personnages ressentent la menace de Gollum (qui reste discret), des Orques, de Sauron et de ses Seigneurs. Ils ressentent (surtout Boromir), le poids et l'appel de l'Unique. On ne peut nier la capacité de l'auteur à décrire cet être si étrange dont on ne voit que les yeux et dont on ne ressent que de la méfiance. Tolkien est vraiment doué. Et puis arrive la fin de ce premier tome et la fin de la communauté. le verdict semble être sans appel.
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On va commencer par dire que si vous avez aimé les films de Jackson, lisez le livre qui est infiniment plus riche. Même si vous avez vu l'adaptation de 1978, il y a quelques passages qui m'ont fait sourire avec des phrases qui ont été reprises. Je ne vais pas non plus m'amuser à lister les points communs et les différences.
C'est un très long voyage plaisant. J'ai pris un grand plaisir à suivre Frodo et les autres dans le Comté. le début est très lent et il ne se passe pas grand-chose, mais ce qui s'y passe, c'est très chouette. On découvre l'univers petit à petit. Tom Bombadil qui est un personnage génial. Pendant toute la 1re partie, on a la menace des nazguls qui est très prégnante.
Dès le Conseil d'Elrond, tout change. Gandalf qui nous raconte tout ce qui lui est arrivé pendant 10 pages, Gloïn qui nous raconte l'histoire des nains, bref les infos sont beaucoup moins diluées.
On ressent vraiment la difficulté du voyage que ce soit dans le Caradhras ou dans la Moria où la fin est vraiment un coup dur. On sent que la Compagnie vient de perdre le membre le plus important et qu'à partir de ce moment ils vont galérer trois fois plus et ils vont être complètement perdus.
Le passage de la Lorien et le personnage de Galadriel sont très cool. C'est vraiment la pause du lecteur et des personnages. On sort tout juste de la Moria et on va bientôt assister à l'éclatement de la Compagnie, c'est un moment de bonheur avant la vraie galère.
On a tout un suspens qui se crée avec Gollum qui les suit depuis le début et que personne n'arrive à attraper ou même à vraiment voir.
La nouvelle traduction m'a moins dérangée que ce que je m'imaginais, la transition se fait en douceur à part quelques noms qui ne sonnent pas très bien comme Scadufax pour Gripoil, c'est pas dérangeant.
Bref, c'est un livre exceptionnel et très agréable on se laisse porter par l'histoire. C'était bien au-delà de mes espérances, et j'ai hâte de lire la suite.
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En tant que fan inconditionnelle des chef-d'oeuvre cinématographiques de Peter Jackson, il me fallait enfin découvrir l'histoire à travers la plume de son auteur.

Me voici me donc, accompagnée de mon acolyte et autant fan que moi Émilie @les.lectures.de.meriadoc , sur les chemins de la Terre du Milieu. Autant vous dire que ce premier tome ne se laisse pas apprivoiser facilement. 😅

Pour avoir tenté (et abandonné) l'aventure il y a 22 ans, je savais que les premiers chapitres étaient plutôt longs et pas franchement entraînants.
En effet, les Hobbits sont un peuple qui dégage de belles valeurs avec un grand respect de la terre et de la nature toutefois la multitude de détails sur leur quotidien n'est pas toujours passionnant.

Mais très vite on comprend que l'on est entré dans un monde extrêmement dense, riche, avec de nombreux personnages, de nombreux lieux, des histoires qui s'entremêlent, un passé aux multiples ramifications, des poèmes et chansons bref nous sommes dans un monument de la littérature de l'imaginaire.

Comment ne pas être emportée par la richesse de la plume de l'auteur ?
Cette poésie qui se dégage de chaque phrase, cette atmosphère tantôt légère tantôt glaciale ou sombre, ces personnages complexes et variés que l'on découvre au fil des pages.

L'aventure ne fait que commencer et j'ai hâte de reprendre ma cape elfique, et de poursuivre la Quête de l'Anneau aux côtés de Frodon, Sam, Pippin, Merry, Gimli, Boromir, Legolas et bien sûr Aragorn
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La fraternité de l'anneau

J'avais déjà commencé à lire ce premier tome il y a quelques années, étant une grande fan des films. Mais j'avoue que la traduction de l'édition que j'avais à ce moment là était tout simplement indigeste. J'avais abandonné au bout de quelques chapitres.

Ayant la nouvelle traduction dans ma pal depuis quelques temps, je me suis enfin décidé à (essayer de) relire ce premier opus. Et quel bonheur cette traduction ! Une fois les deux premiers chapitres lus, j'ai totalement dévoré le reste du roman.

L'auteur met peu à peu l'intrigue du livre en place, ce qui peut donner un aspect de lenteur au roman. Avec son imagination débordante et des personnages aussi riches les uns que les autres, JRR Tolkien créé ici un véritable chef-d'oeuvre de fantasy.

Quel magnifique voyage au travers de la Terre du Milieu, avec des personnages divers et variés, des paysages si bien décrit qu'ils semblent plus vrais que nature. J'ai hâte de retrouver l'univers de Tolkien dans le second tome.
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On reste sur un énorme coup de coeur avec cette relecture, en français cette fois (C'est fou comme j'ai mieux compris que qu'il se passait ! ). Je ne vais pas développer énormément car j'ai dit presque tout ce que j'avais à dire dans ma chronique lecture de mars 2022 sur le seigneur des anneaux, tome 1 : La communauté de l'anneau, mais voici tout de même quelques ajouts. Je sais que beaucoup de monde à du mal avec la nouvelle traduction, mais elle ne m'a personnelement pas dérangé. La plume est agréable et rend bien l'atmosphère créée par Tolkien. le seul défaut majeur de ce livre, c'est la lenteur insupportable des deux premiers tiers. Sérieusement, il y a tellement détours, tellement de mots... trop de mots, même ! J'ai donc trainé de la patte jusqu'au Conseil d'Elrond, avant de me laisser happer totalement par l'intrigue qui se met en mouvement. Là, j'ai vraiment réussi à m'investir et la plume poétique de l'auteur m'a fait voyager à travers la sombre Moria et l'onirique Lothlorien aux côtés de la Fraternité de l'Anneau. L'humour british est toujours aussi délectable et apporte une touche de légèreté pour contrebalancer certains passages sombres et glaçants. le Seigneur des Anneaux est décidémment un grand amour littéraire.

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
« Vous êtes sage et belle et sans peur, dame Galadriel, dit Frodo. Je vous donnerai l’Anneau Unique, si vous le demandez. C’est une trop grande affaire pour moi. »
Galadriel rit alors, d’un rire clair et soudain. « La dame Galadriel est peut-être sage, dit-elle, mais elle vient de trouver son égal en fait de courtoisie. Te voilà gentiment vengé de moi pour avoir mis ton cœur à l’épreuve lors de notre première rencontre. Tu commences à voir d’un œil pénétrant. Je ne nie pas que mon cœur ait eu fort envie de demander ce que tu offres. Maintes longues années ai-je médité ce que je ferais, si le Grand Anneau tombait entre mes mains, et le voilà mis à ma portée ! Le mal ourdi il y a longtemps opère encore de diverses façons, que Sauron résiste ou bien qu’il tombe. N’aurait-ce pas été un fait remarquable à mettre au crédit de son Anneau, si je l’avais pris à mon hôte, par la peur ou par la force ?

« Et voici qu’il me vient enfin. Tu me donneras l’Anneau de ton plein gré ! En lieu et place du Seigneur Sombre, tu installeras une Reine. Et je ne serai pas sombre, mais aussi belle et terrible que le Matin et la Nuit !
Claire comme la Mer et le Soleil et la Neige sur la Montagne ! Aussi redoutable que l’Orage et la Foudre ! Plus forte que les fondations de la terre. Tous m’aimeront et désespéreront ! »

Elle leva la main, et de l’Anneau qu’elle portait surgit une grande lumière qui l’illumina elle seule, laissant tout le reste dans l’ombre. Et telle que Frodo la vit alors, elle semblait incommensurablement grande et terrible, d’une beauté insoutenable, digne d’adoration. Puis elle laissa retomber sa main et la lumière s’évanouit ; et soudain elle rit de nouveau, et voici ! elle parut rapetissée : une elfe toute délicate, simplement vêtue de blanc ; et une voix bienveillante, au timbre doux et triste.

« Je passe l’épreuve avec succès, dit-elle. Je vais diminuer et m’en aller dans l’Ouest, et je resterai Galadriel. »
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L'heure des Gens du Comté est venue, celle où ils quittent leurs paisibles champs pour ébranler les tours et les conseils des Grands. Qui d'entre tous les Sages aurait pu le prédire ? Ou, s'ils sont sages, pourquoi s'attendraient-ils à le savoir avant que l'heure ait sonné ?
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Plus vous irez loin, plus il vous sera difficile de battre en retraite ; mais nul serment ou obligation ne vous est imposé qui vous forcerait à aller plus loin que vous ne le souhaitez. Car l'étendue de votre courage ne vous est pas encore connue, et vous ne pouvez prévoir ce que chacun rencontrera sur la route.
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Je suis désolé : désolé que ce fardeau te soit revenu ; désolé pour tout. Les aventures n'ont-elles jamais de fin ? Je suppose que non. Toujours, quelqu'un d'autre doit continuer l'histoire. Tant pis, on n'y peut rien. Je me demande s'il vaut la peine de terminer mon livre ?
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Si le Gondor est une tour inébranlable, Boromir, nous avons joué un autre role. Il est bien des être malveillants que vos hautes murailles et vos brillantes épées n'arrêtent pas. Vous savez peu de choses des terres au-delà de vos bornes. La paix et la liberté, dites-vous ? Le Nord n'aurait connu ni l'une ni l'autre si nous n'avions été là. La peur les aurait anéantis.
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