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Le Seigneur des Anneaux tome 3 sur 5
EAN : 9782266154123
576 pages
Pocket (03/03/2005)
  Existe en édition audio
4.5/5   6969 notes
Résumé :
Avec "Le Retour du Roi" s'achèvent dans un fracas d'apocalypse les derniers combats de la guerre de l'Anneau.
Tandis que le continent se couvre de ténèbres, annonçant pour le peuple des Hobbits l'aube d'une ère nouvelle, Frodon poursuit son entreprise.
Alors qu'il n'a pu franchir la Porte Noire, il se demande comment atteindre le Mont du Destin. Peut-être est-il trop tard : le Seigneur des Ténèbres mobilise ses troupes.
Les Rohirrim n'ont plus l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (186) Voir plus Ajouter une critique
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Ainsi s'achève ma lecture du « Seigneur des anneaux ». Après quasiment 1800 pages et presque deux mois de lecture, j'ai le sentiment d'être passée par tous les états : doute, angoisse, peur, surprise, rire, larmes, agacement, émerveillement, … tout sauf l'ennui !
Un long voyage littéraire riche au possible !
Et comme le disent les Hobbits en fin de parcours, j'ai l'impression de ne plus être tout à fait la même… :-)

Si Tolkien s'amuse parfois à faire des clins d'oeil à ses lecteurs ou encore s'il se divertit à les mettre en attente en délayant le récit principal en de multiples autres tous aussi passionnants, il est clair qu'il ne se fiche pas d'eux, et la fin de l'aventure est aussi soignée que le reste du roman. Une fin sublime, inattendue mais tellement évidente en même temps !
L'auteur a fait exister pleinement ce monde imaginaire. J'ai aimé la large part donnée à chaque personnage dans l'histoire et dans la résolution de la quête, et comment on passe des uns aux autres dans la suite des chapitres tout en progressant dans l'intrigue. Intrigue au demeurant fort complexe où tout se met en place peu à peu comme dans un immense puzzle. Si certains lecteurs y trouvent quelques longueurs, ce n'est pas mon cas. J'ai savouré chaque page, chaque ligne et j'ai la certitude que rien n'est écrit au hasard. Chaque personnage grandit et vit son histoire particulière en parallèle : quelques-uns s'effacent dans ce dernier volume et d'autres se révèlent véritablement mais au terme de la trilogie tous se seront illustré à un moment donné. J'ai particulièrement aimé l'évolution de Gandalf, d'Aragorn, de Faramir et de Sam. Enfin j'ai apprécié la rencontre surprenante avec les Ents puis les Hommes Sauvages.
Mais il y a tant d'autres passages qui laissent des images nettes gravées dans mon esprit…
Pour conclure je ne dirai qu'une chose : merci M. Tolkien pour votre talent de conteur!
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Nouvelle Traduction de D. Lauzon.

Et bien nous y voilà... C'est la fin... Snif...
Heureusement que nous pouvons revivre cette formidable épopée encore et encore, par le biais des livres, par le biais des films, qui restent ce qui leur aura fait la meilleur pub, aux livres !

Aurait-on eu droit à cette re-traduction sans eux ? Je n'en suis pas sûre. Alors oui, comme je l'ai dit précédemment, certains noms changent, bon, ok. Cela choque un peu au départ (et à la reprise puisque là, j'ai quand même attendu un an entre le 2 et le 3). Mais ce n'est pas rédhibitoire, les personnages principaux gardant leurs noms "d'origine", si j'ose dire, à part Sylvebarbe qui devient Barbebois (et c'est pour lui que ça choque le plus, lol!), car passer de Frodon à Frodo, bon, c'est pas non plus insurmontable (et c'est bizarre car je ne me souvenais pas de ça dans les deux premiers, mais parfois on peut m'appeler "Dori", passons...).

Nous débutons donc ce dernier tome sur l'éclatement de la communauté : Gandalf et Pippin sont partis à la fin du tome 2 vers Minas Tirith. Aragorn s'apprête à prendre "les Chemins des Morts" avec Legolas et Gimli les deux compères, quittant Eomer et Theoden, qui voudraient qu'Eowyn reste loin des champs de bataille. Eowyn, le seul personnage féminin fort et un peu développé de ce livre, qui aura sa magnifique heure de gloire, et il est vrai qu'en cela, le livre "date" un peu, quoi que, finalement, assez avant-gardiste vu l'époque d'écriture, à garder en mémoire pour tous les lecteurs vieux z'et moins vieux !

Je passerai rapidement sur les éloges dithyrambiques liés à ma fan-attitude vis à vis de ce bouquin, étroitement lié au souffle épique qui porte la trilogie de bout en bout, aux personnages tellement justes et si "humains" (même les pas humains). Je m'attarderai juste un petit moment sur Frodo. Dans les films, je sais qu'il agace un peu. Il semble faible et tout le mérite de Sam n'en ressort que davantage. Mais dans les livres, où nous savons "de l'intérieur" ce qu'il vit, et quel poids pèse ce fichu anneau, on n'en mesure que mieux les sacrifices qu'il fait et la difficulté de sa tâche. Alors oui, Sam est l'indispensable faire-valoir, mais le faire-valoir est mis en valeur par le héros, et dans le fond, tout ce chaos donne lieu à la mise en place d'un ordre qui finit par s'équilibrer avec une grâce infinie.

Quel talent, quelle maîtrise, quel .... !!! J'arrête, j'ai dit !

Et voilà, c'est fini. J'ai dans mes étagères, les deux trilogies, l'ancienne version et la nouvelle. Je ne puis dire laquelle est la mieux, car l'ancienne, je l'ai lue il y a fort longtemps et je ne peux pas faire de comparaison "de qualité". Il me reste toutefois ici, dans ce troisième tome, une chose à dire un peu négative : j'ai retrouvé le style un peu lourd et parfois répétitif qui lasse dans la version précédente dans tous les tomes, dans la première moitié. Je pense donc que là, c'est l'écriture de Tolkien qui s'est un peu appesantie, et que les traducteurs n'y sont ni l'un ni l'autre pour grand chose.

Il semble y avoir une volonté de l'auteur d'insuffler une certaine solennité dans les échanges et les dialogues à partir du moment où Aragorn est reconnu comme roi, Pippin et Merry ont beaucoup perdu de la légèreté qu'ils ont en début de saga, étant séparés, et comme on ne voit plus trop le duo "comique" Legolas / Gimli, ça prend un sacré coup de mou, Denethor étant quand même un vilain bonnet de nuit (C'est là qu'on se rend compte du talent de Tolkien pour ses personnages). du coup, avancer dans le livre est plus lent et laborieux sur les 100 premières pages dans les passages consacrés à Minas Tirith et au Rohan que dans les deux premiers tomes, du moins j'ai trouvé, j'ai eu du mal à m'y replonger.

Tout redevient bien plus facile à lire quand on retrouve Sam et Frodo et que l'aventure tire à sa fin, entre leur progression et la bataille de l'autre côté !

Mais bon, hormis ce petit "passage à vide" (je passe aussi sur les annexes un poil indigestes, c'est pas l'essentiel du sujet, juste intéressant pour les puristes), c'était, c'est et ça restera que du bonheur, en ce qui me concerne, ancienne version, nouvelle version, peu importe...

Les illustrations d'Alan Lee sont superbes, comme à chaque fois...
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Des trois tomes, celui-ci est du moins si on exclut les appendices que j'ai pris pas mal de temps à lire est le plus prenant des trois. Je l'ai littéralement dévoré.

La bataille de Minas Tirith est splendide, l'un des meilleurs passages de la trilogie. La partie sur Frodo et Sam prenante, Sam est un personnage vraiment attachant. J'aime tout particulièrement dans ce dernier tome mis à part son début extraordinaire le soin qu'apporte Tolkien à la fin de son histoire, notamment toute la partie sur le retour au comté ou encore sur le personnage de Frodo qui porte les stigmates de ses blessures et du lourd fardeau qu'il a porté.

La richesse de l'univers que nous propose ici Tolkien et la diversité de personnages qui nous présente font de cette oeuvre une merveille à lire et à relire ce que je ne manquerai pas de refaire. J'avoue néanmoins avoir été moins pris par la lecture des appendices bien que celle-ci soit intéressantes et montrent tout le soin que Tolkien à pris en créant son univers. J'ai en effet fini par trouvé celle-ci trop longue et n'ai pas été mécontent une fois la dernière page de ces dernières terminée.

Il n'en demeure pas que je me suis régalé à la relecture de cette trilogie et suis bien décidé à enfin lire en 2020 le fameux Silmarillion.
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Ce Livre est tout simplement incroyable !
Sous la plume de Notre Maître A Tous Tolkien, resurgit un univers enfoui peuplé de magiciens, d'elfes, de nains, de balrogs... Monseigneur Tolkien à encore réussit à me faire dévorer ce Roman le plus vite possible et à me le faire classer dans les meilleurs livres que j'ai essayé jamais lu.

Encore, nous retrouvons avec joie nos héros qui approchent de plus en plus du but. Aragorn va bientôt accomplir l'accomplissement tant attendu (son couronnement), Frodon, et son fidèle Sam approchent tant bien que mal de la montagne du Destin, nous retrouvons avec joie Gimli et Legolas au coeur des batailles, Gandalf le Blanc et sa sagesse, Merry et Pippin et leur jeunesse revigorante, Théoden, Faramir, Eomer, Eowyn... Ce Tome est assurément le plus sombre mais aussi le plus palpitant.
Il y a deux passages que ai particulièrement appréciés :

- La bataille des champs de Pellenor où nos héros combattent dans un ultime espoir de résistance, avec pleins de rebondissements et de désespoir, avec Eowyn qui combat le premier des Nazgûls, le Roi-Sorcier d'Angmar en se faisant passer pour un homme.

- L'ascension du passage secret de Cirith Ungol où Sam, bien que trahi par Gollum et rejeté par Frodon continue toujours d'avancer prouvant son indéfectible loyauté à son ami porteur du fardeau au poids grandissant, et qui lui sauve d'ailleurs la vie. C'est ce qui fait de Samsagace Gamegie mon héros préféré de l'histoire, pour sa persévérance malgré son rejet par tous, et sa loyauté envers celui qui l'a "trahi".

Bref, ce dernier Tome de cette superbe trilogie était vraiment super, je dis merci à mes parents qui me l'ont offerte, merci au Maître Tolkien pour avoir écrit ce Monument et merci aux membres Babelio, que ce soit ceux qui m'ont fait passer de nos moments en citant des passages de ce Livre, ou ceux qui ont pris le temps de lire cette critique.
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"Un anneau pour les dominer tous. Un anneau pour les trouver. Un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier"
~~~
Le coeur serré, je tourne la dernière page. Après toutes ces semaines passées  en leur compagnie, les personnages me sont devenus si familiers qu'il me peine d'avoir à les quitter mais l'aventure s'achève ici.  Et quelle aventure, absolument grandiose! Tant de chemins parcourus,  tant d'épreuves traversées, tant de rencontres réalisées et d'émotions partagées…En moi, les souvenirs resteront gravés.
~
La route fût ô combien longue et éprouvante jusqu'au Mordor. Poursuivis par des serviteurs de l'Ennemi, pistés par une mystérieuse créature, nombreux furent les détours empruntés, les obstacles et attaques à déjouer. le danger rôdait partout. Chacun a connu des moments de doute, de peur, d'épuisement et de désespoir. Chacun a côtoyé de près la mort et dû faire face à des choix compliqués. Toutefois, renoncer, concéder la défaite, ne pouvait s'envisager. 
~
Il faut dire que l'enjeu était de taille : l'avenir de la Terre du Milieu. Menace pour la paix et la liberté, l'Anneau Unique devait coûte que coûte être détruit avant que Sauron, pourvu de funestes intentions, ne le retrouve. Une mission délicate, périlleuse, échue à Frodo, devenu porteur de l'Anneau malgré lui. Pour le soutenir dans cette tâche, véritable fardeau, une communauté s'est alors vue former,  avec comme guide Gandalf et différents représentants des peuples encore non soumis à la volonté du Seigneur Sombre. Si tout au long de ce périple, la Fraternité de l'Anneau a pu compter sur le courage, la détermination et  la loyauté de chacun, si elle a aussi pu compter sur des renforts extérieurs bienvenus, il n'en a pas moins fallu affronter des discordes, des séparations ainsi que l'influence maléfique du Précieux. Mais, ensemble, en dépit d'une adversité sans cesse renouvelée, ils ont fait front.
~
Fabuleuse épopée où le Bien se dispute au Mal, quête (initiatique) captivante, ode à la nature (personnage à part entière), éloge de l'entraide, la trilogie du Seigneur des Anneaux  est également réflexion sur le destin, le pouvoir, le libre-arbitre ou encore le devoir (non exhaustif). Émerveillée j'étais il y a plus de vingt ans devant les films de Peter Jackson, émerveillée je suis toujours aujourd'hui en découvrant l'oeuvre littéraire qui en est à l'origine. du pur bonheur! J'attendais chaque jour avec impatience le moment où je pourrais reprendre ma lecture et me fondre dans l'univers créé de toute pièce par Tolkien avec force de détails. de tome en tome, le récit gagne en intensité, révèle toute son ampleur et sa beauté. 
~
Emboîtant le pas des personnages, le lecteur pénètre un vaste monde qui peu à peu lui livre ses secrets. Un monde nourri de mythes et de légendes, bercé par chants et poèmes. Un monde possédant une Histoire propre, remontant à des temps anciens, et qui continue de s'écrire, de se transmettre, de se célébrer. Un monde peuplé de Grandes Gens, de Hobbits, de Nains, d'Elfes, de Magiciens, d'Ent, d'Orques,..., chacun présentant ses spécificités (caractères, us et coutume, langue, etc). Un monde d'une incroyable richesse, cohérence et complexité. Un monde qui finira par l'habiter et qu'il ne pourra jamais oublier.
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Citations et extraits (158) Voir plus Ajouter une citation
Puis soudain Merry le sentit enfin, sans aucun doute : un changement. Le vent soufflait sur son visage ! La lumière entrenuisait. Loin, très loin dans le Sud, des nuages se voyaient faiblement, formes grises reculées qui s'élevaient en volutes et dérivaient : le matin s'étendaient au delà.
Mais au meme moment, il y eut un éclair, comme si la foudre avait jailli de la terre sous la Cité. Durant une seconde fracassante, elle se dressa aveuglante au loin en noir et blanc, avec sa plus haute tour semblable à une aiguille scintillante; puis comme l'obsurite se refermait, vint roulant par dessus les champs, un grand grondement.
À ce bruit, la forme courbée du roi se redressa brusquement comme par l'effet d'un ressort. Il parut de nouveau grand et fier; et, debout sur ses étriers, il cria d'une voix forte, si claire qu'aucun de ceux qui étaient la n'en avaient jamais entendu de pareille chez un mortel.

Debout, debout Cavaliers de Theoden !
Des événement terribles s'annoncent : feux et massacres !
La lance sera secouée, le bouclier volera en éclats,
Une journée de l'épée, une journée rouge, avant que le soleil ne se
lève !
Au galop maintenant, au galop ! À Gondor !

Là dessus, il saisit un grand cor des mains de Guthlaf son porte-étendards, et il lança une telle sonnerie que le cor se rompit. Et aussitôt tous les cors de l'armée furent élevés à l'unisson et la sonnerie de cors de Rohan en cette heure fut comme une tempête sur la plaine et le tonnerre dans les montagnes.

Au galop maintenant, au galop ! À Gondor !

Le roi cria soudain un ordre à Nivacrin, et le cheval bondit en avant. Derrière Theoden, son étendard flottait au vent : un cheval blanc sur un champ vert ; mais il le distançait. Derrière lui, les chevaliers de sa maison galopaient dans un bruit de tonnerre, mais il était toujours en avant. Eomer chevauchait là, la queue de cheval de son casque flottant avec la vitesse, et le front de la première eored mugissait comme les flots déferlant sur la grève; mais Theoden ne pouvait être gagné de vitesse. Il paraissait emporté par la folie, ou la fureur de bataille de ses pères courait comme un nouveau feu dans ses veines, et il était porté par Nivacrin comme un dieu jadis, voir comme Oromë le Grand à la bataille de Valar, quand le monde était jeune. Son bouclier d'or, découvert, brillait telle une image du soleil, et l'herbe flamboyait de vert autour des pieds blancs de son coursier. Car le matin se levait, le matin et un vent venu de la mer; les ténèbres se dispersèrent ; les hommes de Mordor gémirent, et la terreur s'empara d'eux; ils s'enfuirent, et moururent, et les sabots de la colère passèrent sur eux. Alors toute l'armée de Rohan éclata en chants; et les hommes chantaient tout en massacrant, car la joie de bataille était sur eux, et le son de leur chant, qui était beau et terrible, parvint jusqu'à la Cité.
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Et Faramir et Eowyn s'avancèrent, main dans la main ; et tous les assistants burent à leur santé et furent heureux. _ Ainsi, dit Eomer, l'amitié entre la Marche et Gondor est scellée par un nouveau lien, et je m'en réjouis d'autant plus.
_ Vous n'êtes certes pas ladre, Eomer, dit Aragorn, de donner ainsi au Gondor la plus belle chose de votre royaume !
Eowyn regardant alors Aragorn dans les yeux, lui dit :
_ Souhaitez-moi la joie, mon suzerain et guérisseur !
Et il répondit : _ Je t'ai souhaité la joie dès le premier jour où je t'ai vue. C'est une guérison pour mon coeur de te voir maintenant dans la félicité.
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- Un jour viendra bientôt, peut-être, où nul ne rentrera, dit-il (Aragorn). Alors, il y aura besoin de courage sans gloire, car nul ne se souviendra des exploits accomplis dans l'ultime défense de vos foyers. Mais ces exploits n'auront pas été moins vaillants pour être restés sans éloges.
Et elle (Eowyn) répondit :
- Tout cela revient à dire : vous êtes une femme, et votre place est à la maison. Mais quand les hommes seront morts au combat, dans l'honneur, vous pourrez brûler avec elle, car les hommes n'auront plus besoin d'un toit. Mais je suis de la Maison d'Eorl, et non une femme servante. Je puis monter à cheval, je sais manier l'épée : et je ne crains ni la souffrance, ni la mort.
- Que craignez-vous donc, madame ? demanda-t-il.
- Une cage, dit-elle. Vivre derrière des barreaux, jusqu'à ce que l'habitude et la vieillesse s'en accommodent, et que l'espoir d'accomplir de hauts faits soit au-delà de tout souvenir et de toute envie.
(Nouvelle traduction de D. Lauzon)
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Eh bien, Eowyn de Rohan, je vous dirai que vous êtes belle. Il est dans la vallée de nos montagnes des fleurs jolies et colorées, et des jeunes filles plus jolies encore; mais je n'ai vu jusqu'ici nulle fleur en Gondor ni dame aussi ravissante, et aussi triste. Peut-être ne reste-t-il plus que quelques jours avant que l'obscurité ne tombe sur le monde, et quand elle viendra, j'espère y faire face avec fermeté; mais j'aurais le cœur allégé si, tant que le Soleil brille encore, je pouvais vous revoir. Car vous et moi, nous avons tous deux passé sur les ailes de l'Ombre, et la même main nous en a retirés.
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" Souffrez-vous, Frodon ? " lui demanda doucement Gandalf, qui chevauchait à son côté.
" Oui, dit Frodon. C'est mon épaule. La blessure m'élance et le souvenir de l'obscurité me pèse. C'était il y a un an aujourd'hui. "
" Hélas ! il est des blessures que l'on ne peut entièrement guérir ", dit Gandalf.
" Je crains qu'il n'en soit ainsi de la mienne, dit Frodon. Il n'y a pas de véritable retour. Même si j'arrive à la Comté, elle ne paraîtra plus la même, car je ne serai pas le même. J'ai été blessé par poignard, piqûre et dent, et par un long fardeau. Où trouverai-je le repos ? "
Gandalf ne répondit rien.
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