C'est le livre qui réduit mon esprit de synthèse à néant. Je ne sais quels noms et adjectifs choisir pour résumer mon impression sur ce roman. Tous ceux qui me viennent à l'esprit me paraissent "trop peu/pas assez" représentatifs pour parler de ce chef-d'oeuvre.
C'est aussi le livre qui clôt tout débat sur l'accessibilité de la littérature dite classique. Ça se dévore avec facilité.
Et avec félicité.
C'est une fresque de la vie des princes et comtes russes du XIXe siècle, saisissante de réalisme.
Que l'émotion soit ridicule ou fasse tenir debout, que la raison soit philosophique ou dans son intérêt personnel, tout est divinement déroulé, démontré. Au point d'entendre le froufrou des robes et rubans.
Mais je m'arrête là. Tout ce que je pourrais dire ne saurait rendre justice à ce roman, de part l'étendue des caractéristiques humaines qu'il aborde avec brio. Encore que, le mot "brio" fasse partie des "trop peu / pas assez".
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