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EAN : 9782351781586
480 pages
Gallmeister (07/06/2018)
3.29/5   19 notes
Résumé :
Tom Robbins, surnommé l’écrivain “le plus dangereux du monde”, raconte les expériences qui ont marqué sa vie. Le parcours de celui qui clame comme principe “la joie avant tout” est haut en couleur. Ce petit-fils de prédicateurs baptistes né en Caroline du Nord a suivi un cirque avant de se prendre pour un poète. Il a ensuite été bombardé météorologiste en Corée après s’être engagé dans l’armée, puis il a été DJ pour une radio locale après des études de journalisme, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Comme il l'annonce dès la première phrase de sa préface : « Ceci n'est pas une autobiographie. » Et pourtant, Tom Robbins raconte avec humour et second degrés, les anecdotes qui ont fait de sa vie une succession d'aventures tant rocambolesques que pittoresques. Son roman se lit aussi bien en commençant par le premier chapitre que par le dernier où en suivant les évocations truculentes des titres tels que « de la bouffe et des filles », « sacrée tomate ! », « Dieu bénisse la bohème » ou « le bon, la brute et le loufoque ». Tommy Rottens, comme l'a surnommé sa mère, de son écriture riche, où chaque mot est choisi méticuleusement, nous emmène avec lui depuis sa prime enfance jusqu'à nos jours. Sa mécanique des mots est aussi précise qu'une horlogerie suisse. Ses expressions telles que « le temps se mit à sucer une glace au chloroforme » ou « lui serrer la main, c'était comme être obligé d'empoigner le pénis mou d'un zombie en hypothermie », témoigne de l'esprit de dérision de l'auteur tant à son égard qu'à celui de son environnement et de ses contemporains. Notons cet épisode où, sans le sou et résidant dans le quartier bohème de Fan district à Richmond, ses amis et lui décident d'offrir le spectacle d'une famille de babouins à tout le quartier. Ils se mirent nus, se peignirent le fondement en rouge et s'ébrouèrent devant une foule ahurie et quelque peu surprise. Leur appartement vidé des spectateurs, ils purent s'acheter une bouteille de mauvais champagne avec la recette de leur prestation et burent au succès de leur entreprise. Voilà qui est Tom Robbins, l'écrivain « le plus dangereux du monde ». Il élève et ouvre l'esprit de son lecteur aux univers parallèles parmi lesquels il évolue. Il le dit lui-même : « Ma motivation pour écrire des romans (qui, vous le savez, date de ma petite enfance) a toujours été suscitée par une imagination débordante et l'amour des mots, plutôt que par un banal désir de devenir riche ou célèbre. Croyez-moi, je ne tire aucun mérite de cette attitude et il ne me viendrait pas à l'idée de l'attribuer à de nobles principes moraux. C'est le destin qui m'a simplement fait ainsi. »
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Thomas Eugene Robbins, né en 1932 en Caroline du Nord, est un écrivain américain. Tom Robbins a étudié le journalisme en 1954 à l'Université de Lexington en Virginie, mais n'a pas obtenu de diplôme. Engagé dans l'armée de l'air, il a servi pendant la guerre de Corée durant cinq ans et à son retour à la vie civile, il étudie l'art au Richmond Professional Institute de Richmond, Virginie. Après avoir obtenu son diplôme, il déménage sur la côte ouest, où il devient journaliste pour le Seattle Times. Il habite depuis de nombreuses années dans l'Etat de Washington.
Tarte aux pêches tibétaine qui vient de paraître, est une autobiographie romancée de l'écrivain, se présentant sous la forme de très nombreux chapitres ou récits plus ou moins disparates. Première impression, même s'il est évident qu'on lit du Tom Robbins, nous sommes loin de l'extravagance verbale chère à l'auteur et qui rebute ses détracteurs, mais on y retrouve ses aphorismes (« La médiocrité est la règle plutôt que l'exception chez les artistes en activité »), ses jolies formules (« Juin s'amusait à fouetter Manhattan avec une limande morte ; l'air était lourd, chargé de chaleur, d'humidité, d'hydrocarbures et d'effluves quasi pestilentiels de détritus en train de pourrir. » ) ou ses comparaisons douteuses (« le monde serait différent si Mme Curie avait découvert une nouvelle façon de faire la fondue au fromage au lieu d'une recette pour la radioactivité ».
Pour résumer son parcours : Il est le petit-fils de prédicateurs baptistes et très jeune il s'est amouraché du cirque pour toujours ; plus tard il s'engagera dans l'Armée de l'Air lors de la guerre en Corée et se retrouvera météorologiste. Il commence à tâter de la plume pour des journaux universitaires puis en tant que critique d'art pour un canard de Seattle avant d'écrire son premier roman, Une bien étrange attraction en 1971.
On y lira aussi son amour pour les tomates, son antiracisme, sa découverte de la vie bohème et du jazz à son retour de Corée, ses expériences (mesurées et calculées) avec les drogues, sa passion pour les voyages (Asie, Afrique) et ce qu'on peut y manger mais aussi les philosophies orientales et le Japon. Bien qu'il ne s'y attarde pas sciemment, nous croiserons avec lui quelques célébrités comme Tom Wolfe, Allen Ginsberg (« le seul homme qui ait jamais réussi à m'embrasser sur la bouche »), Timothy Leary, Neil Young à qui il vole la vedette ou Al Pacino (où il se met minable)… de même il reste relativement discret sur les nombreuses femmes de sa vie.
Comme à chaque fois, je me suis particulièrement intéressé aux passages, dispersés tout du long de l'ouvrage, sur ce que l'auteur dit de son écriture ou de la genèse de ses romans. Par exemple, il n'a jamais écrit une seule ligne sous l'emprise de quelque substance, ni drogues, ni café, ni cigarettes ! Il écrit, aujourd'hui encore, tous ses livres à la main sur un bloc-notes jaune avec un stylo à bille. Il accorde une place prépondérante au rythme de ses phrases et sa motivation principale est « suscitée par une imagination débordante et l'amour des mots, plutôt que par un banal désir de devenir riche ou célèbre. »
Un bouquin maigre en exagérations et si on y trouve des digressions, elles sont courtes ; pour ses lecteurs habituels, c'est un peu comme un de ses romans après une cure d'amaigrissement (7 jours gratuits !). Alors qu'en retenir ? Tom Robbins est moins excentrique que prévu, d'où cette réflexion – connue mais qu'il faut répéter – les romans en tant qu'oeuvres de fiction ne sont pas obligatoirement le reflet de leur auteur.
A 86 ans, Tom Robbins semble encore bien jeune dans sa tête, ce qui explique qu'il puisse toujours réaliser son souhait d'écrivain : « mélanger, entremêler – voire même fusionner – dans mes romans le tragique et le comique, le laid et le beau, le romantisme et le réalisme cru, la fantaisie et la réalité… »
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En avant, on décolle pour la contre-culture américaine et les années 60 à travers la biographie de Tom Robbins même s'il s'en défend. On y découvre une vie foisonnante d'anecdotes, toutes vraies d'après l'auteur mais comme ce dernier a une imagination débordante, il semble difficile de séparer le bon grain de l'ivraie. Quoi qu'il en soit, vous allez croiser Allen Ginsberg, Jack Kerouac, Bob Dylan, Henri Miller ou le peintre Morris Graves, vous essayer au LSD, vivre de petits boulots et vous fringuer en épouvantail, façon flower power , vous allez manifester contre la guerre du Vietnam ou la ségrégation et vous essayer à l'amour libre.
L'auteur a un humour décapant, juste deux petites citations : "il se trouve que je suis doté d'une assez bonne mémoire et je suis parfaitement capable de vous citer dans l'instant le nom de tous les joueurs qui composaient l'équipe des Brooklyn Dodgers en 1947, ainsi que celui de toutes mes ex-femmes, à part une ou deux, peut-être" et celle-ci pour la route : "La foi, selon saint Paul, c'était “croire en des choses invisibles”. Bon, moi je crois en des choses invisibles. Pas vous ? L'amour. L'électricité. La flatulence".
J'ai beaucoup aimé la multitude de métaphores bien déjantées comme celle-ci par exemple : "elle avait une bouche si sensuelle qu'elle aurait pu pousser le pape à plonger la tête la première du haut de son balcon".
J'ai cependant trouvé quelques longueurs. Il n'empêche que cela reste, pour les nostalgiques comme moi, un beau témoignage de l'esprit des sixties.
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Après neuf romans, tous aussi terribles et improbables les uns que les autres, Tom Robbins livre maintenant une nouvelle histoire à la fois dingue, spirituelle et révolutionnaire : la sienne. Difficile de ne pas retrouver en lui l'essence même de ses personnages et intrigues, tant sa vie ressemble à un roman. On zigzague entre cirque, road trip, armée, drogues psychédéliques, religion, célébrités et FBI, on part des hauteurs montagneuses où il ne se passe rien à Manhattan où il se passe tout.

Élevé dans une ambiance de bigoterie, le petit "Tommy Rotten" a attendu d'avoir sa part d'illumination et de révélation - en vain -, et a donné bien du fil à retordre à son entourage. Ce n'est qu'une fois après avoir été initié au LSD que la grande épiphanie opère. Même si, pour être tout à fait honnête, il y a d'abord eu le monde de l'art, la vie de bohème, pour apporter brillance, extase et surréalisme. Ce sont toutes ces sources d'inspiration qui finalement font pétiller l'oeuvre de l'auteur, que l'on peut considérer comme un pur produit des sixties, puis des seventies (période à laquelle il a commencé à écrire).

La première raison, s'il en faut, pour lire Tom Robbins, c'est qu'il écrit vraiment très bien. Il est clair qu'il aime ça, et qu'il en a fait sa passion. Il sait raconter des histoires, intriguer, jouer avec les mots, il sait trouver les mots justes et faire en sorte qu'on ne s'ennuie jamais, pas une seule seconde. Ensuite, la deuxième raison, tout aussi évidente, c'est son humour. Dans sa vie comme dans ses livres, rien n'est pris trop au sérieux, et il y a toujours un clin d'oeil ou un pied de nez à faire ici ou là. Puisqu'il n'y a qu'une vie, autant y aller avec le sourire - et avec audace.

Une autre raison, enfin, de lire ce livre, c'est pour toutes les personnalités qu'on y croise, qu'on connaît bien et qui ont marqué leur temps - probablement plus que Tom Robbins lui-même, finalement assez peu connu de ce côté-ci de l'Atlantique. Que ce soit pour Tom Wolfe, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Ken Kesey, voire Al Pacino, ou même, oui, même Charles Manson, et bien d'autres encore... Sans compter toutes les références littéraires, musicales, artistiques. En tout cas, il paraîtrait que Tim Leary, en prison, se serait vu offrir un de ses livres sous prétexte que c'était le préféré des Hells Angels (la boucle est bouclée).

Emblème vivant de la contre-culture, avant-gardiste, « Magicien maboul » et écrivain en (très très bonne) herbe, celui qu'on nomme « le plus dangereux du monde » (on apprend enfin pourquoi) est surtout, même aujourd'hui à 85 ans, toujours aussi drôle, pétillant, ironique et indomptable. Et, pour moi, en plus d'être quelqu'un que j'aurais adoré connaître et côtoyer, une icône littéraire, que je regretterai grandement le jour où sa plume cessera d'exercer. Bref, prenez donc une part de tarte, laissez les pêches vous goutter sur les doigts, enivrez-vous de ce sucre acidulé et reprenez-en encore, jusqu'à l'indigestion, n'ayez pas peur.
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Ceci est une autobiographie, qu'on se le dise. Une lapalissade après quelques pages de lecture, loin des romans déjantés dont l'auteur, Tom Robbins, nous avait habitué. Il a cédé à ce bal de l'égo que représente le bilan d'une vie. La truculence du personnage, tout petit déjà, laisse entrevoir la richesse des métaphores de ses futurs écrits. C'est un enfant "hyperactif" avec des parents "hyper" sympas. Il s'excuse presque d'être devenu un des symboles d'une contre-culture, il est vrai qu'il n'a pas beaucoup respecté les us et coutumes du journalisme, par exemple, que le culot lui a servi de passeport, allié à un talent certain pour l'autodérision qui est, comme chacun sait, un signe d'intelligence, qu'on se le dise par les temps qui courent. Très tourné vers la gent féminine, qui le lui rend bien, il collectionne les aventures, les expériences psychédéliques, le plus sérieusement du monde, il se documente sur les effets du LSD, des champignons hallucinogènes mais l'alcool ne lui sied guère, trop limité à son goût dans ses effets et, dit-il, très vulgaire. Amplifier la perception est une tendance lourde dans les années 60, y chercher de nouveaux mondes pour certains, de nouveaux moyens de manipulation pour d'autres, qu'en reste-t-il aujourd'hui si ce n'est une contre-culture musicale et graphique d'un côté et quelques secrets militaires de l'autre, j'oubliais la ville de San Francisco et son folklore.
Tom Robbins a écrit 9 romans, tous très décalés, foisonnant de situations loufoques avec en filigrane des opinions très arrêtées sur ce que l'on pourrait nommer "la chose publique", la vie des gens, les politiques, l'asservissement ou la liberté individuelle, etc...
Revigorante lecture .
A lire avant (ou après) d'attaquer les fictions de Mr Robbins.
Sacré bonhomme
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critiques presse (1)
LeFigaro
22 juin 2018
Tarte aux pêches tibétaines ou l'itinéraire d'un auteur culte des années 1960, d'une bourgade des Appalaches à la banlieue chic de Seattle.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
A ces moments-là, je n’avais qu’une envie : devenir rapidement assez vieux pour boire de la bière, aller danser, me faire tatouer, fumer le cigare, rouler en moto, et avoir une trainée à mon bras moi aussi. Plus tard, j’ai pu accomplir toutes ces choses, et aucune de m’a déçu. The Bark m’a appris qu’on ne juge pas le fruit (défendu) à son écorce, mais en le croquant.
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Il y avait autrefois un practice et un terrain de putting dans Elliott Way, signalés par un panneau en hauteur représentant une énorme balle de golf. Cette balle peinte était entourée d'un néon blanc en trois dimensions. Tandis que j'avançais à la vitesse d'un escargot, plissant les yeux pour essayer de percer un rideau agité de flocons tourbillonnants et virevoltants, apparut soudain dans ce vortex immaculé un cercle blanc et luisant. Une graine, une cellule, une tête, un halo, un tondo, une auréole, un orifice corporel, une roue zodiacale, le soleil, la terre, la lune, l’œil, et l’œuf ; le cycle ininterrompu de la vie, la continuité de la conscience, la mystérieuse fleur argentée de l'âme : cette balle de golf en néon était toutes ces choses et aucune à la fois ; et alors que je regardais cet objet, suspendu et rayonnant dans le champ d'énergie de ces flocons étincelants, blanc sur blanc, subitement, je compris tout.

Tout ! Je vis comment l'univers fonctionnait, comment il était assemblé - à tous les niveaux, macrocosmique et microcosmique. Le temps que cela dura - et ce fut terminé, je crois, en une dizaine de secondes (dans cet état, le temps était élastique/géologique) -, je fus le témoin de l'unité indissoluble de la réalité, une gestalt que normalement notre esprit simiesque découpe en fragments bien commodes. Les fers rigides qui nous enchaînent à des mentalités simplistes, à des rationalisations absurdes, à des idéologies autodestructrices, des conceptions du monde sources de discorde, étaient rompus et j'étais un esprit libre dans l'unité de tout le bazar, et je voyais le monde - matériel et immatériel - comme le miracle global qu'il est : attention, non pas une masse informe, continue et indifférenciée, mais plutôt une immense toile d'araignée tourbillonnante dont les fils interconnectés sont parsemés de spots lumineux palpitants que l'on pourrait tout aussi bien prendre pour des notes de musique.
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En France, on dit que le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier. Moi je dis qu’il vaut sûrement mieux imaginer le paradis qu’y aller vraiment.
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Ce fut au tour de l'éditeur de masquer sa déception. Combien d'écrivaillons rêveurs devait-il écouter, dans une semaine normale, lui raconter un roman qu'ils ne pourraient jamais mener à bien faute de force morale et, surtout, de talent. Toutefois, Nichols était un vrai gentleman, d'une politesse scrupuleuse, alors il étira une fine pellicule d'intérêt sur son désappointement et son ennui, et me demanda (sans bâiller) quel serait le sujet de mon livre.

Je n'hésitai pas une seconde. Je lui déballai tout.

- Il est question du corps momifié de Jésus-Christ, dérobé par un type qui a découvert sa cachette secrète, dans les catacombes sous le Vatican ; et cette momie réapparaît plus tard dans un zoo de bord de route, quelque part dans le Pacifique Nord-Ouest.

Les paupières de Luther Nichols se relevèrent avec une vigueur presque audible. Son nez frémit, un peu comme le museau d'un coyote qui vient de sentir la trace d'un lapin. Son dos se raidit. Il repoussa sa tasse de café.

- Dites-m'en plus, me fit-il, visiblement intéressé, cette fois.

Petit problème : je n'en savais pas plus.
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Par exemple, peu après la publication de mon troisième roman, je reçu une lettre d’une jeune femme, une inconnue, qui disait, entre autres choses : « Vos livres me font rire, ils me font réfléchir, ils m’émoustillent, et ils me font prendre conscience de toutes les sources d’émerveillement que renferme le monde. » Je n’ai jamais oublié ce témoignage parce que cette personne a mis en plein dans le mille : même si ce n’est pas présent à mon esprit pendant l’acte d’écriture, ce sont là précisément les réactions que je souhaite provoquer par l’intermédiaire de mes livres.
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