Excellent premier roman de
Adrien Tomas !
Un roman épais mais qui se dévore très vite tant l'histoire vous prend (en tout cas pour moi). L'auteur français nous entraîne dans un récit à l'intrigue plutôt simple : les deux forces majeures du monde, la nature et le progrès, se battent à l'aide de hérauts les représentant. Mais ce récit est tellement bien raconté que ce roman restera pour moi une référence dans la fantasy française.
Donc, comme mentionné ci-dessus, les deux grandes puissances du monde s'affrontent représentées par des humains. C'est en fait un combat entre la nature et l'homme. La nature, concentrée en seul lieu, le sixième royaume, est menacée par les cinq royaumes des hommes dont les armées se préparent au combat. Une petite force donc, qui a l'avantage du terrain, cernée par une force beaucoup plus importante. Ceci m'a rappelé Légende où les Drenaïs de la Dros ont un demi-million de nadirs à leurs portes. Bref, et ces puissances donc, sont représentées par des hérauts qui se battent pour elles. les Hérauts de la nature sont peu entraînés et éparpillés dans les royaumes tandis que les Hérauts du progrès se sont déjà retrouvés et sont ténébreux, impitoyables. On pourrait y retrouver un rapport avec notre monde : la nature, en déclin lutte désespérément pour survivre à la présence humaine. Ces allusions à notre monde se retrouvent un peu partout dans le livre, comme à la découverte des dragons. Car oui, ce roman comporte des dragons. Mais pas des dragons comme l'on se le représente dans les mythes et les légendes, mais un peuple en déclin, que je me suis représenté comme étant des diplodocus, qui ne vivent pas mais qui survivent.
Tout ceci m'a vraiment fait beaucoup apprécier ce roman et fait réfléchir, je vous le conseil vivement !
Nb :
D'ailleurs, à la fin, quand Irian vainc ses ennemis mais que Tildor l'historien lui empêche de terminer son travail, n'est-ce pas une intervention de l'auteur qui nous dit que la nature, sans une réaction de la part de quelqu'un qu'on ne soupçonnerait, est vouée à la déchéance ? C'est ainsi que je l'ai perçu, dites moi ce que vous en pensez.Commenter  J’apprécie         252