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Chacun d'entre nous partage quelque chose avec Estelle. Que ce soit l'ambition, le désir de perfection, le sens aigu du professionnalisme, la peur de déplaire ou autre chose encore… Mais derrière le mur qu'elle s'est construit pour mieux se cacher, qui est-elle vraiment? Que cache donc ce besoin viscéral d'être ce qu'elle croit devoir être? Tout au long de ce livre, le lecteur procèdera à sa propre introspection. Sans doute cherchera t'il à comprendre comment la société nous façonne et comment nous façonnons-nous pour l'intégrer? Les petits messages apposés à chaque fin de chapitre sont autant de post-it qu'il collera dans un coin de son esprit. Alors, bien évidemment, ce livre sera à classer sur une énième étagère dédiée au développement personnel, concept très en vogue depuis quelques années. Certes, Derrière le mur coule une rivière ne nous apprend rien de bien nouveau mais on relit avec plaisir les petites maximes qui sont pourtant parfois si difficiles à appliquer. C'est sans doute pour cela que j'avoue avoir trouvé ce livre si rafraîchissant. Comment ne pas tomber sous le charme des très belles descriptions que fait Dario à propos des bienfaits du chant ? le chant et la musique comme vecteurs de bien-être et de lâcher prise… Quant à Béa, charmante voisine aux faux-airs de mère de substitution, elle use de tout son savoir-faire pour entrer en contact avec la vraie Estelle. Par ses mots, son écoute active et ses exercices de coaching tirés de la fameuse méthode Vittoz, la carapace de la jeune femme se fissure. Mais ne tombons pas dans la sensiblerie. Il est évident que certains passages sont faciles, voire mièvres. D'autres sont trop rapides comme la fulgurante évolution d'Estelle et je vous mentirais si je vous disais que je n'avais pas trouvé les personnages caricaturaux : la trop rigide Estelle et sa trop mature petite fille, l'adorable voisine plus efficace qu'un psychologue, l'atypique professeur de chant, le très patient amoureux transi… Soyons francs, l'auteur force le trait pour parvenir à mieux illustrer son message. Mais était-ce vraiment utile? Néanmoins, si on décide de mettre tout cela de côté, alors on sera sensible au beau message qui nous est délivré : celui de faire tomber l'armure et de vivre hors des carcans que nous nous sommes nous-mêmes imposés. Un livre simple, doux, fluide, sans prétention. Un livre qui n'a d'autre ambition que de prendre soin de son lecteur en couchant une nouvelle fois sur le papier les différents mantras si chers à l'univers de l'épanouissement personnel. Alors, et parce qu'il est toujours agréable de se faire du bien, pourquoi ne pas se plonger dans l'écriture légère de Saverio Tomasella? Suite de la critique à lire sur le blog (lien dans le profil) + Lire la suite |
À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Les bonheurs de l'art", Saverio Tomasella a répondu aux questions des lecteurs Babelio.
À travers une sélection d'oeuvres emblématiques, Saverio Tomasella propose une balade qui stimule notre imagination et nourrit nos rêves. Nul besoin de connaissances artistiques pour sentir, percevoir, aimer… Chaque oeuvre, quels que soient l'école, l'époque ou le courant dans lesquels elle prend naissance, entre en résonance avec celle ou celui qui la regarde et lui transmet un message.
Chaque tableau révèle un fragment de bonheur. C'est cet enseignement que nous dévoile Saverio Tomasella en nous conviant à découvrir dans un bouquet de Séraphine de Senlis notre moi profond, les premiers pas de l'enfance dans une scène de Vincent van Gogh, ou encore le chemin de nos désirs dans une sculpture de Camille Claudel : tous les bonheurs de l'art pour changer de regard sur la vie.
Saverio Tomasella est docteur en psychologie et psychanalyste. Auteur notamment de Hypersensibles, le sentiment d'abandon, Attention coeurs fragiles, Tu ne le sais peut-être pas mais tu as un don, il est également conférencier.
+ d'infos : https://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212572261/les-bonheurs-de-l-art