Déviances

Ce OS regroupe plusieurs histoires des débuts de l'auteure, dont même ceux avec lesquels elle a débuté.

Franchement, son univers en globalité est si proche du notre, les petites choses de la vie, les évolutions et malheurs. On retrouve dans ce OS toute la base de Kei Toume, et je ne vais dire qu'une chose : j'aime ça !

D'histoire en histoire on se ballade, chacune (ou presque) donne un sentiment de fin, ouverte ou non, nous avons une conclusion, on n'a pas l'impression de lire une histoire pour une histoire, mais de lire une histoire pour en connaître davantage. La tranche de vie est vraiment un art que Kei Toume gère, on peut d'ailleurs lire à travers ses mots et ses dessins toutes une multitude de sentiments, souvent tourné vers la mélancolie, ou le sentiment de vide que l'on peut parfois ressentir nous même.

Il donne quelque chose, sans être une réponse on peut s'identifier au personnage, comprendre leur sentiment.

Niveau dessin on sent bien que certains ne sont pas sûrs, c'est les premiers, mais franchement, même là j'adore son style, il est bien à lui, particulier, on les reconnait à 10 kilomètres à la ronde. J'en suis fan. Beaucoup disent que c'est brouillon, je n'ai franchement jamais eu cette impression, c'est son style propre et j'y adhère à 300% ! J'apprécie beaucoup ses traits. Il est certain qu'ici des proportions ne sont pas respectées, les têtes sont parfois trop grosses, des regards sont vides, mais globalement, j'aime bien. Car on ressent bien le côté blasé de certains personnages. (c'est dur de se reconnaître dans les blasés de la vie xD).

En tout cas, je pense que c'est vraiment un très bon volume pour commencer à s'immerger dans les oeuvres de Kei Toume, pour moi c'est un grand oui ^^ ! (mais je suis une vendue donc je ne sais pas si vous pouvez prendre en compte mon avis).
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Ce volume comprend les sept premiers récits de l'auteur, avec du bon et du moins bon. Déviance, ou un groupe de personnes fument du cannabis (oui oui.. dans un manga) pour relâcher le stress de la société Japonaise. La Villa au fantôme nous décrit une jolie histoire d'amitié entre un jeune garcon passant ses vacances prés d'une maison abandonnée, et d'un fantôme, et la troisième une histoire de qualité moyenne entre deux professeur robots. On pourra se passer de lire les autres, moins bonne a mont gout.

Il est évident que le style du dessin n'est pas assuré, parfois moche ou simpliste mais ces planches sont les premiers travaux de l'auteur, il ne faut pas l'oublier.
Les petites histoires sont bien et abordent des thèmes très différents, on prend plaisir à s'immiscer le temps que quelques pages dans le quotidien des personnages.
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