Le Petit Spirou, tome 2 : Tu veux mon doigt ?

Entendant mon mari s'esclaffer à chaque fois qu'il tournait une page, je me suis dis qu'il fallait au moins que je lise un tome du petit Spirou, histoire de voir à quoi cela ressemblait ! J'ai adoré l'introduction (la toute toute première page) mais après cela, même si j'ai souri à quelques farces que fait Spirou avec ses meilleurs amis, Vertignasse et Ponchelot, on ne peut pas dire que je me sois écroulée de rire non plus ! L'avantage avec ce genre de série est que l'on peut les lire pas forcément dans l'ordre, on s'y retrouvera toujours (la preuve ici puisque j'ai commencé par le deuxième tome étant donné que je l'avais sous la main) et que, même à l'intérieur de la bande-dessinée en elle-même, ce n'est pas une histoire qui se suit. En effet, étant donné que ce n'est qu'une accumulation (sans suite logique) de petits sketchs, le lecteur pourrait très bien, pourquoi pas, décider de les lire dans l'ordre qu'il souhaite, quitte à commencer par la fin, pourquoi pas ? Enfin, tout ça pour vous dire qu'il s'agit ici d'une lecture relax, décontractante certes, qui porte parfois à sourire mais dont je ne garderai pas un souvenir sur le long terme ! Aussitôt lu, dix minutes de détente mais presque presque aussi vite oubliées (là, j'exagère un peu quand même).

Une lecture pour petits et grands ! A découvrir et à faire découvrir !

Ce deuxième volume des aventures du petit Spirou qui, un jour, deviendra grand, est un album qui s'inscrit avec panache dans sa série d'appartenance.

Dès le démarrage, avec une histoire un peu plus longue que d'ordinaire, le lecteur verra de quoi il en retourne. Petit Spirou va être confronté à sa première expérience amoureuse, de manière aussi imprévue que tendre et drôle.

Tout le reste sera à l'avenant. Certes les histoires seront plus courtes, mais elles vont flirter sur différentes thématiques qui vont ravir les ados (et ceux qui désirent se replonger dans cette période avec une certaine nostalgie).

Les filles et les relations avec l'autre sexe tiendront une place importante.
Certains des meilleurs gags y puiseront d'ailleurs un terrain fertile pour des chutes particulièrement inspirées ! Mais ce ne sera pas le seul sujet traité. Il va être question de discipline (ah le pauvre préfet et le curé…) et de rapport avec les enseignants (un en particulier).

Les dessins nous embarqueront également vers d'autres horizons, vers l'école d'une autre époque. Difficile à date précisément mais fort probablement avant les années 1960.

Tu veux mon doigt ? est un bon cru, un classique, qui place certains des gags les plus connus (le coup de la machine qui rend invisible, de la potion…).

Ce deuxième album est dans la même lignée que le premier et je le conseille donc pour tous ceux qui veulent passer vingt bonnes minutes plaisantes.
Le Petit Spirou et ses amis (Vertignasse, Boule-de-gras, Masseur et les autres) accumulent les bêtises à leur détriment ou à celui des adultes (l'abbé Langelusse, le prof de sports M. Megot...). Leur autre préoccupation est d'essayer de voir des filles nues (dont Suzette).
Malheureusement pour eux, un nouveau personnage apparaît : M. Nairdebeux, le préfet de discipline (le surgé pour les nostalgiques) parce qu'il faut se souvenir que le Petit Spirou va à l'école à l'époque des châtiments corporels !
Autre nouveauté, des gags mettant en scène le Petit Spirou mais âgé d'une dizaine de mois, puisqu'il se déplace à quatre pattes et sait également marcher, généralement vêtu d'un simple tee-shirt et les fesses et le zizi à l'air. Ces gags où ce bébé Spirou échappe de peu à la catastrophe sont racontées par le Petit Spirou à ses amis autour d'un feu de camp de nuit et en pleine nature renforçant l'idée d'anecdotes narrées à des vétérans durs à cuire revenus de tout.

Il y avait déjà le GRAND SPIROU.
Désormais, il y aura le PETIT SPIROU.

Comprenons-nous:
Même si le PETIT est plus petit que le GRAND (qui est le plus grand)
...Le PETIT SPIROU,
c'est tout simplement le GRAND quand il était petit.

Mais attention :
En simplifiant, on pourrais penser que le GRAND est pour les grands lecteurs et le PETIT pour les petits...

Ce serait trop simple.
Le PETIT SPIROU est aussi bien pour les petits et grands que le GRAND... (qui a déjà conquis tant de grands et petits).
Vous suivez ?

Non ?

Alors le mieux, c'est encore que petits ou grands, vous tourniez la page et découvriez vous-même :
"LES AVENTURES DU PETIT SPIROU"...

Les histoires du petit Spirou sont pour moi excellentes et Les gags sont drôles. On y découvre Spirou avec ses copains toujours prêt à faire des bétises en tout genre et on ne s'en lasse pas. Une bd indémodable et qui peut être lu par toute la famille de 7 à 77 ans.