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Jozo aime faire la cuisine et surtout préparer la polenta, et pas n'importe laquelle, au cacao,aux cerises, à la vanille, à la noix de coco.....ne dites pas beurk car vous y risqueriez votre vie.
Jozo et ses quatre fils sont les uniques habitants de la Combe aux Aspics qui se niche loin dans les montagnes de Dalmatie , oubliée du temps, oubliée du monde. Pourtant ils ont l'électricité qu'ils ne paient pas depuis des lustres vu qu'on a oublié leur existence et que personne ne connaît l'endroit. Plus précisément on a préféré oublier leur existence, car l'endroit est un No man's land, où les Aspics vivent sans foi ni loi, armés jusqu'au dent. Donc préférable pour qui que ce soit, de ne pas s'y aventurer à moins que l'envie lui prenne d'avoir une jambe cassée ou une oreille tranchée gratis. Voilà, présentations faites, bienvenus chez les Aspics à la Combe aux Aspics !
Les cinq hommes ont du mal avec les tâches quotidiennes depuis la mort de la mère survenue il y a un an. le curé en visite leur conseille que l'un d'entre eux prenne
femme, tout sera plus simple .....mais rien n'est simple chez les Aspics sous la plume d'Ante Tomic. L'humour et le ton décalé tout à fait de mon goût, mènent de main de maître ce récit au multiple rebondissements, qui prend souvent des tournures de conte rocambolesque dont chaque chapitre est orné d'un frontispice illustrant vaguement son contenu. Une partie d'échecs à distance sur talkie walkie, dans les tranchés entre un serbe et un croate , ce dernier jouant de mémoire, la recherche abracadabrante du fils aîné Aspic d'une femme rencontrée il y a 15 ans à Split, l'employé de l'intercommunale d'électricité égaré à la Comble , fait prisonnier et devenu jouet de divertissement des deux autres frères Aspic restés sur place, .....une avalanche de situations burlesques qui se suivent dans un rythme endiablé où même l'horreur arrive à nous arracher un sourire. Bref décapant, hilarant , une lecture intéressante et agréable. Décidément les Balkans recèlent de superbes écrivains dotés d' humour, d'imagination et de verve débordantes !
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Polenta croate.
Il y a une trotte entre la Laponie et la Dalmatie, et peu de vols directs, mais Ante Tomic peut prétendre à la succession d'Arto Paasilinna, tant ce roman avec ces personnages frappadingues, son humour tarifé à chaque page, et sa démographie creusoise, m'a rappelé les meilleurs romans du regretté islandais.
Dans un bled paumé de la Dalmatie, vivent donc, non pas une centaine de dalmatiens militants actifs anti-fourrure, mais Jozo Aspic et ses quatre fils, plus troglodytes qu'hipsters. Ils ne sont pas ennuyés par les voisins car ils n'en ont pas et vivent à l'écart de la civilisation qu'ils tiennent à bonne distance, à peu près à la portée d'un coup de fusil. Ils ne sont pas réputés pour leur hospitalité, surtout à l'égard des représentants de l'administration qu'ils braconnent comme les palombes. Seul le prêtre itinérant du coin a le droit de rendre de petites visites à ces brebis, égarées volontaires.
Avec la mort de la mère et les talents rudimentaires du père pour la cuisine qui se limitent à des polentas quotidiennes et improbables que vous ne trouverez dans aucun livres de recettes, même anglais, l'ainé décide de quitter les siens pour se trouver une femme et la ramener sur place pour tenir la maison. Une vision du rôle de la femme très moderne.
Kresimir part à la ville et se met à la recherche d'une serveuse rencontrée des années plus tôt dans un bar quand il était militaire. La recherche picaresque de la promise avec d'anciens compagnons d'armes et son installation à la combe aux Aspics après un enlèvement burlesque, vont bouleverser la vie sauvage de la famille. Il faut dire que la belle était plus que fiancée au chef de la police…
Avec cette comédie, aucun risque d'overdose de bons sentiments, aucune envie de retaper une baraque au milieu de nulle part pour un retour à la naturel et télétravail à gogo, pas une once de désir de léguer sa fortune aux impôts et peu d'appétence pour les réunions de famille. Juste une bonne séance d'humour et une indigestion de polenta. Croate ou pas, j'ai horreur de ça !
Un lieu plus commun que la combe aux Aspics : Ante Tomic est auteur à suivre…mais la filature exige légèreté, sourires et un estomac solide.
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Nicolas , mon libraire me l'a dit , " là , vous allez vous tordre de rire à chaque page " . Moi qui sortais de la difficile lecture de " l'Unique goutte de sang " , ai vu dans ce conseil , un moyen de retrouver une joie de vivre bien entamée aprés ce violent et haineux roman .
Bon , les Aspics , ils sont 4 : le pére , " spécialiste " en Polenta , et trois garçons .La mére est décedée récemment et ses derniers propos " amoureux " ont " touché " son mari au fond du coeur , " tu n'es qu'une merde ! "; IL faut bien reconnaître que chacun d'entre nous verrait dans cet adieu un message d'une sensibilité et d'une reconnaissance amoureuse à déclencher des torrents de larmes .....
Alors , quand deux agents de l'électricité viennent relever le compteur électrique qui ne l'a pas été depuis trente ans ....vous imaginez ! En fait , non , vous ne pouvez pas imaginer ...
J'arrête , je ne voudrais pas gâcher votre plaisir mais sachez que vous risquez de passer un bon moment , un divertissement de premier plan , désopilant jusque dans les " chapeaux" qui ouvrent chaque chapitre .
Je pense que l'humour est un art difficile et il m'en faut beaucoup pour me dérider devant la médiocrité souvent vulgaire de soi disants humoristes qui se font payer fort cher pour "raconter " des histoires qui n'amusent qu'eux mêmes .Ici , non seulement ce n'est pas trop cher , mais c'est " fin " , " subtil " , intelligent . Des portraits , des situations juste désopilantes , cocasses .De l'art.
Il faut , de temps en temps , poser son masque de lecteur assidu et sérieux pour " se laisser aller " .On sait , dans ce genre de roman , que rien de fâcheux ne peut surgir , sinon sous forme caricaturale , comme , par exemple , le tir de 1200 fusils sur ...qui ? Ben ? Vous n'avez pas suivi ? Et bien tant pis , vous n'avez plus qu'à recommencer ...L'indice est dans mes propos ...Enfin , je crois , attendez , je relis....
J'ai passé un bon moment , maintenant , il est l'heure d' aller au lit .Demain , c'est la rentrée , enfin pour vous , moi , je suis retraité et je ne me lève pas trop tôt pour ne pas gêner ceux qui vont au boulot ....
Pour l'indice , je vous donnerai la solution plus tard .Ceci dit , s'il y a des bouchons demain matin , lisez ce bouquin ( tout conducteur- lecteur se doit d'avoir un livre à portée de main dans son véhicule ). Vous arriverez forcément de bonne humeur au boulot . Si ça marche pas , ça vient de vous , c'est certain.
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Chapitre un à onze :


Où une famille de vieux garçons asociaux vivent en ermites dans un hameau croate isolé, où le père se prend pour un cow boy en territoire indien, où les fils décident de se trouver des femelles pour faire le ménage, et où le fils aîné part en ville pour en ramener une - de gré ou de force, pourvu qu'elle sache cuisiner autre chose que de la polenta à la pistache… Où des drap roses à pois blancs sont dérobés (pour voler), où des sors sont jetés (à la poubelle), où des voitures de police sont explosées (pour le plaisir). Après, on creuse des tunnel pour s'évader, mais on tombe sur de ravissantes paires de fesses, et certains rient d'avoir trop pleuré, et d'autres pleurent d'avoir trop ri.


***


C'est un genre de farce : légère, burlesque au possible, et vite lue. Peut-être aussi vite oubliée, à moins que certains personnages, moins rustres qu'il n'y paraît dans ce chaos, n'aient eu le temps de se rendre attachants à vos yeux comme à ceux de l'auteur, qui veut en faire de bons gars. Une sorte de tube de l'été pour les envies de divertissement sans prise de tête. Je m'attendais à une histoire moins grosse, mais elle est rythmée et les personnages sont sympathiques. Quoi qu'il en soit, pas d'inquiétude pour Charles Williams, sa Fantasia chez les Ploucs n'est pas près de se faire détrôner dans mon coeur, que ce soit pour la finesse de la narration ou de l'humour !
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Les billets postes par Bookycooky et d'autres amis m'ont incite a me plonger dans la lecture de ce petit livre qu'ils ont pratiquement tous qualifie de farce rocambolesque a l'humour dejante. Mais moi, vous me connaissez, je cherche dans mes lectures quelque chose de plus consistant. Sinon des lecons de vie, au moins quelques pratiques qui m'aideront a mieux vivre les annees qui me restent. Et de ce point de vue j'ai ete gate.

Primo, moi qui ne sais faire une omelette sans casser la poele, j'ai appris une recette facile, diversifiable a l'extreme, qui me permettra de me concocter un repas different chaque jour. Et nourrissant avec ca, c'est a base de mais! Je vais grossir comme mes vaches…

Secundo, moi qui n'ai qu'une minuscule retraite, j'ai appris comment tenir a distance agents du fisc et autres extortionnaires municipaux ou etatiques: il me suffira de bien graisser ma vieille mitrailleuse Breda modele 1931 qui rouillait au fond du fenil.

Last but not least, ce livre m'a donne le courage de me mettre a la recherche de mon vieil amour d'adolescence, si elle est encore en vie et ne m'a pas oublie depuis les cinquante ans passes, pour me tenir compagnie face a la tele et chauffer mes vieux os quand on l'eteindra. Sinon un nouveau bourgeonnement, au moins une derniere seve.

C'est donc un livre qui m'aura ete tres utile, regorgeant de bons conseils pour dynamiser et ameliorer la vie. Je le recommande a tous, jeunes et vieux.

P.S. Je me rends compte que ce billet est incomprehensible pour ceux qui n'ont pas lu le livre. Raison de plus pour le prendre en mains (ou au moins lire les compte-rendus des autres babeliotes).
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Découverte de la littérature croate avec un résumé alléchant sur l'histoire d'une famille pas commune et en éternel conflit avec toutes sortes d'autorité !

Ce livre est une pépite ! J'ai ri tant et plus, c'est farfelu à souhait sans être ridicule ! Les fils sont ingénus, totalement dominés par leur père, déséquilibré, macho et haineux ! La guerre pour l'indépendance de la Croatie est abordée de façon pudique, elle n'est pas si ancienne que ça et la plupart des jeunes adultes sont d'anciens combattants.

L'auteur est journaliste et diplômé de sociologie et philosophie, ce qui aide à déstructurer et dédramatiser une histoire qui aurait pu être sordide et triste ! Je salue aussi le travail du traducteur Marko Despot, la lecture est très agréable et ne bride pas notre imagination.

Un coup de coeur auquel je souhaite longue vie et beaucoup de réussite !

#MiracleàlaCombeauxAspics #NetGalleyFrance

Challenge MULTI DEFIS 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
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En cette période trouble, ce court roman croate devrait être prescrit à tous, il est le parfait remède anti-morosité. le scénario de départ est assez simple. Un père vit avec ses 4 fils adultes en autarcie, en mode survivaliste, réfractaire à toute autorité. Son épouse est décédée depuis un an et la gestion du quotidien n'est pas facile pour ces 5 hommes plutôt bagarreurs et pas trop débrouillards. Kresimir, le fils ainé, décide donc d'aller chercher une femme pour se marier (et accessoirement pour gérer la vaisselle, la lessive et tous les autres petits plaisirs de tous les jours). Mais l'affaire s'avère plus compliquée que prévue et va être source de péripéties et de rencontres en tout genre...
J'ai adoré ce roman totalement déjanté à l'humour ravageur et aux personnages atypiques, mélange du cinéma de Tarantino et Kusturica à leur meilleur !
C'est en effet un texte au rythme effréné que propose l'auteur, à l'ambiance mi terroir, mi western, avec des pointes de tendresse, beaucoup de dérision, et quelques sujets plus sérieux en filigrane.
Un gros coup de coeur. Sourire garanti !
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Il était une fois quatre jeunes princes enfermés par leur père dans un château, euh gourbi immonde, qui attendaient que paraissent leurs princesses charmantes (dont ils ne doutaient pas qu'elles seraient d'efficaces fées du foyer). L'aîné, le plus téméraire, partit explorer le vaste monde , euh la ville voisine. Miracle de l'amour, malgré la surveillance assidue du parâtre, les princes perdirent leur virginité et s'en trouvèrent fort bien après quelques réticences fort compréhensibles ("Ooh! rugit Mirta après avoir bu une gorgée. Tu vas voir la bête que je suis quand je suis saoule! - Non! Non! Non, ça me chatouille! s'écria Branimir, horrifié."). Naturellement, les trois princesses durent batailler ferme pour délivrer leurs beaux non seulement des préjugés paternels mais aussi de tracasseries administratives réitérées ("C'étaient des hommes fiers et insoumis, des brigands et des contrebandiers: dissimulés sous des peaux de mouton, ils bondissaient hors du troupeau, et, de leurs lames courtes et recourbées, tranchaient la gorge tour à tour aux percepteurs ottomans, aux géomètres autrichiens, aux gendarmes, policiers et facteurs yougoslaves."). Bon, me diront ceux qui ont suivi, trois princesses, d'accord, mais les princes n'étaient-ils pas au nombre de quatre? C'est que ce conte croate, truculent et bagarreur, n'est pas seulement fort drôle, il est aussi très gay.
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Envie de vous détendre, de rire. Voici le roman qu'il vous faut.
Ante Tomic a écrit un très agréable petit roman truffé d'humour, combinant le vaudeville, la comédie burlesque, la parodie et le thriller.

*
Jozo Aspic vit seul avec ses quatre fils dans un petit village abandonné de tous ses habitants, dans l'arrière-pays montagneux de Dalmatie.

Le père Aspic incarne tous les préjugés du vieux machiste. Brut, violent, arrogant, bourru, teigneux, rustre, misogyne, il mène son petit monde à la baguette et à la badine, n'hésitant pas à courser ses enfants dans la montagne pour les molester, accueillant ses visiteurs à la kalachnikov, nourrissant chaque jour de l'année ses fils à la polenta qu'il cuisine, certes à merveille et agrémente chaque jour d'une saveur différente, mais qui lasse cruellement au bout de plusieurs années.
Elevés dans des conditions extrêmement spartiates, les enfants de Jozo manquent de chaleur humaine, d'amour maternel.

Jusqu'au jour où l'aîné a l'idée totalement extravagante et insensée de partir à Split se trouver une femme.
Mais « sa connaissance des femmes était plutôt limitée. Il les regardait de loin et avec prudence, ne sachant pas comment les aborder ».

Ce roman pourrait être un roman noir, mais voilà, c'est une comédie : imaginez dans le rôle de Jozo, Louis de Funès et vous aurez une petite idée de l'image que je me suis faite de cette histoire.

*
L'auteur se moque gentiment de ses personnages, les rendant sympathiques, drôles et attachants dans leur rudesse. Naïfs et maladroits, les quatre fils de Jozo emmènent le lecteur dans une histoire rocambolesque et loufoque.

J'ai particulièrement aimé l'esprit ironique et sarcastique de l'auteur. Les dialogues sont cocasses, savoureux et piquants.

« Chaque printemps tu veux divorcer, et chaque automne tu te dis que tu as eu raison de ne pas l'avoir fait… L'idéal romantique, qui prétend qu'il n'y en a qu'une au monde et que tu seras anéanti si tu ne la trouves pas, n'est pas des plus économiques… À ta place, je renoncerais et je prendrais ce qui se présente. »

*
Mais derrière la légèreté, le rire et l'humour, l'auteur aborde tout de même des réflexions plus profondes sur les relations conflictuelles entre les parents et leurs enfants, sur le modèle patriarcal devenu désuet, sur les traumatismes psychologiques liés à la guerre serbo-croate.

*
Efficace, original, amusant, je regretterais presque qu'il soit trop court. « Miracle à la Combe aux aspics » est un vrai plaisir de lecture.
Cet humour ne plaira peut-être pas à tous, mais je ne peux que vous conseiller cette lecture qui fait du bien au moral.
Je remercie infiniment Bookycooky qui a déniché cette petite pépite d'humour croate et m'a convaincue par son superbe billet.
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La famille Aspic vit de manière plutôt autarcique dans un hameau abandonné, proche de Smiljevo, au creux des montagnes de Dalmatie, loin de toute civilisation, avec des habitudes particulières tant au niveau de l'hygiène que de la nourriture. Elle est composée de Jozo, le père, Kresimir le fils aîné, les jumeaux Branimir et Zvonimir et le petit dernier, Domagoj, plus timoré que ses frères, trop couvé par sa mère, selon le patriarche.

Un jour les préposés à l'intercommunale d'électricité ont l'idée saugrenue de venir réclamer la facture (ils n'ont pas payé leur consommation depuis environ dix ans et le dernier fonctionnaire venu réclamer a été largement malmené, et donc a préféré laisser tomber…

Les deux téméraires sont accueillis avec pistolet, fusil semi-automatique, et lance-roquette et immédiatement séquestré par le chef de famille Jozo et deux de ses fils !

Zora, l'épouse de Jozo est décédée un an auparavant en traitant son sinistre époux de M…, car il est connu pour sa violence, les claques tombent facilement. Mais, il est difficile pour le patriarche et ses quatre rejetons de faire face à l'intendance : vaisselle, lessive, raccommodage, notamment. Pour la cuisine, Jozo s'en occupe en proposant des variantes de polenta : salée, aux légumes, sucrée, à la vanille ou à la noix de coco, aux cerises ou encore au cacao et les rejetons sont priés d'apprécier sinon, il y a du grabuge.

Devant l'urgence de la situation, le père Stipan, leur conseille (outre libérer les otages) de se marier. Krezimir repense illico à Lovorka ; son amour de jeunesse qu'il n'a pas revu depuis près de vingt ans et part à sa recherche. Mais celle-ci a fini par se résoudre à épouser l'horrible Goran Ciboulette, chef de la police régionale.

Je vous laisse imaginer le rocambolesque séjour à Splitz de Krezimir, Krezo pour les intimes, à la recherche de sa belle ; on ne s'ennuie pas, même un quart de seconde, d'autant plus que son idée fait des émules chez les jumeaux!

Ce roman est très drôle, on a des scènes d'anthologie avec les Aspics armés jusqu'aux dents, qui tirent sur tout ce qui bouge, le flic autoritaire aux méthodes dignes de la Stasi ou Gestapo comme on veut, prêt à tout pour arriver à ses fins, ou les préposés à la compagnie d'électricité qui tentent de s'évader de manière tout aussi rocambolesque…

Ante Tamic allie un récit pittoresque, des personnages tous aussi drôles et intéressants les uns que les autres, les personnages féminins n'ont rien à envier aux hommes, elles sont aussi « déjantées » avec une écriture légère qui nous emporte, à la manière des « Tontons flingueurs », où se côtoient, se mélangent même, amour, flingues, superstition, grosses ficelles, pour notre plus grand plaisir.

Les dialogues sont savoureux par leur truculence, les manières de jouer sur les mots. En ces périodes de guerre, virus, violence, c'est une énorme bouffée d'oxygène. On imagine facilement une adaptation à l'écran, ce qui est peut-être déjà le cas, deux livres de l'auteur l'ayant déjà été, mais j'ignore lesquels.

J'ai beaucoup aimé ce truculent roman, trop court à mon goût, au style aussi allègre que l'histoire qu'il raconte. J'ai découvert un auteur que je ne connaissais pas du tout, qui doit être par ailleurs mon premier auteur croate. le challenge le mois de l'Europe de l'Est permet de fort belles découvertes.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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