32 histoires : Optic nerve mini-comics

Ce walkman était vraiment un super achat. Je l'emmenais partout avec moi (...). Je l'avais toujours avec moi. Le plus drôle, c'est que je ne suis pas un dingue de musique. D'ailleurs, je mettais même pas de piles dans le truc. Au moins, j'avais pas besoin de parler aux gens.

J'aimerais tellement lui parler, mais pour dire quoi ? ça se fait pas d'entamer une conversation dans un magasin de disques. Elle risque de penser que je suis juste un geek qui drague.

Avant qu'on trouve une solution, je vais devoir me résigner au fait que sans 7 heures de tasses de café au moins par jour, je ne suis bon à rien.

Je n'allai nulle part, personne ne m'attendait, je ne savais pas où je dormirais cette nuit-là. Derrière moi, un boulot fixe et un appartement viable. Devant moi, l'exaltante incertitude.

Merde… J’en ai vendu que quatre ou cinq. J’en suis de ma poche ! C’est réglé : sur la prochaine couverture, je mets une fille à poil et une foutue tortue ninja !"

Je ne vais plus dans les bars. Je déteste les gens qu'on y rencontre la nuit. Ce sont soit des pauvres ivrognes (qui me dépriment à mort), soit des connards à faux noms (qui croient que je suis là pour me faire draguer).

(...) les chiens sont pas seulement des petites bestioles à la con. Ce sont des veilleurs... des espions. C'est si évident que je me demande comment personne d'autre a compris. Ces trucs-là ont infiltré presque tous les foyers d'Amérique, merde. Ils restent là à observer en silence. Et quand ils s'enfuient, ils vont faire leur rapport à ceux qui les contrôlent. J'allais pas me laisser avoir comme tous les autres. IL fallait que j'agisse. Bon ça fait des saletés mais au moins ce truc me regarde plus. Le problème maintenant c'est ma femme. Elle a pas dit qu'elle voulait un bébé ?