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Critique de colimasson


Adrian Tomine nous livre un nouveau regroupement de ses petites histoires dont il a le secret… Après Blonde Platine qui avait fini par m'achever de tourmente adolescente, Les yeux à vif permettront-ils de me faire découvrir un nouvel aspect des inspirations d'Adrian Tomine ? Cruelle déception ! Jugez-en par le résumé de ces multiples variations :


- Somnambulisme : Histoire d'un mec seul. le matin de son anniversaire, il reçoit un coup de fil de son ex petite amie. Ils décident de se revoir. Drôle de chute.

- Echo ave : Histoire d'un couple qui se convertit presque inconsciemment au voyeurisme. C'était pas fait exprès.

- Tarif de nuit : Un jeune homme demande à sa petite amie de lui dire des saloperies au téléphone.

- Chute : Quatre cases, une chute. Un peu abrupt, comme l'indique le titre.

- Pause-déjeuner : Y a-t-il autre chose à comprendre dans cette histoire que la misère de gens qui, voués à la solitude, trouvent le nécessaire de relations sociales dans l'espionnage de leurs semblables ?

- le fil d'Ariane : Petites annonces et rendez-vous manqués. On pense souvent à Daniel Clowes. du coup, ce n'est pas mauvais. Même si ce n'est quand même pas aussi bon.

- Job d'été : Tout est dans le titre.

- Glaçage rose : La vie et la triste fin d'un gâteau au glaçage rose. Paix à son âme liquoreuse.

- Transit : Les pérégrinations d'un homme qui, après avoir raté son avion, se trouve obligé de rester en ville une soirée de plus.

- Traces : Après l'histoire d'un gâteau, l'histoire d'un mur. Moins appétissant.

- Dylan & Donovan : Histoire de deux soeurs jumelles racontée du point de vue de l'une d'elles. Celle-ci décrit avec une acuité perçante les relations avec sa soeur, mais aussi avec les gens de leur âge et avec le reste de la famille.

- Pris en otage : Expression à la mode utilisée ici pour définir le petit jeu de deux personnes qui s'amusent à créer le malaise en interpellant des gens dans un bus et en visant leurs points faibles apparents.


Comme d'habitude, les histoires d'Adrian Tomine se lisent sans déplaisir mais ne parviennent pas à passer l'étape de l'enthousiasme et du souvenir. L'humour aurait pu être convaincant s'il n'avait pas été doublé de tant de pathétique. le grinçant aurait pu devenir véritablement malsain si les personnages n'étaient pas aussi misérables. Malheureusement, Adrian Tomine ne semble pas être un maître dans le dosage de ces proportions…
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