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Les 33 nouvelles de ce court ouvrage renferment, chacune, une histoire, une anecdote.
Et cela parle de la Chine, avec ses règles communistes, et d'individus qui ont en commun la simplicité de leur existence.
Il y est aussi beaucoup question de commerces, et de rapport à la vie quotidienne.
C'est pragmatique, parfois cru, mais néanmoins plein de poésie.
Chacune de ces nouvelles peut faire l'objet d'une lecture à haute voix.
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Que dit la quatrième de couverture d'A bicyclette, dernier ouvrage de l'écrivain chinois Su Tong, auteur, entre autres, d'Epouses et concubines ? "Ces nouvelles, bizarres et délicates, se situent toutes à la fin de la Révolution culturelle. Elles traduisent le choc entre la vieille Chine des dynasties disparues et le communisme puis l'économie actuelle du " tigre ". Eh bien, désolé, monsieur l'éditeur, mais ce ne sont pas des nouvelles et les récits ne sont pas politiques pour un yuan ! Voyons voir de plus près : A bicyclette, qui n'est pas une auto-biographie non plus, évoque les souvenirs d'enfance de Su Tong dans la ville de Suzhou, dans de courts chapitres qui dépassent rarement 3 pages. L'écrivain esquisse ainsi l'ambiance d'une époque, juste après la Révolution culturelle, à travers des portraits de commerçants et de petites histoires vraies, souvent incongrues, au point de se rapprocher parfois de la fiction. Nostalgie d'une ère révolue, au fort goût d'enfance, photographies jaunies par le temps qui semblent à des années lumière de la Chine d'aujourd'hui. Su Tong en profite pour se dévoiler, parler de son statut d'écrivain, exprimer une philosophie toute simple de l'existence. Un livre humble, tendre et amusant, qui éclaire sur la personnalité d'un romancier qui, malgré le succès, n'a pas oublié où sont ses racines.
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Je ne sais pas trop par où commencer, en tout cas, je peux affirmer qu'il me sera impossible de résumer cette lecture.

C'est un recueil de nouvelles : l'auteur nous partage certains souvenirs de son enfance dans la Chine des années 70… à plus ou moins dix ans, certains récits se passent un peu avant, d'autres après.
C'est un peu fouillis, c'est d'ailleurs l'impression que ça m'a donné, du moins pour les nouvelles les plus longues. Ça part dans tous les sens, pouf un mot et l'auteur passe du coq à l'âne. Ça arrivait souvent au moment je parvenais enfin à m'imprégner de l'anecdote dont il nous faisait part : c'était très désagréable, ça coupait brutalement.

J'ai beaucoup apprécié tous les passages qui relatent la vie quotidienne des personnages, c'était beaucoup plus parlant et représentatif de la Chine de l'époque que toutes les réflexions brouillonnes dont nous fait part l'auteur.
J'ai également aimé les nouvelles les plus courtes : celles qui font trois pages parce que Su Tong n'a pas le temps de faire de digressions, donc il reste dans le sujet annoncé par le titre.

Je ne vais pas m'attarder longtemps sur cette chronique : je me suis mortellement ennuyée. Je m'endormais au bout de deux paragraphes lorsque je lisais le soir… et honnêtement, mettre trois jours pour lire 140 pages, ça m'a paru une éternité.
Bref, j'ai détesté cette lecture et je suis contente que ce soit terminé.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Premier livre de cet auteur que je lis, je n'ai donc ni référence, ni point de comparaison.
Ma lecture n'a pas été désagréable : des courts récits, moins nouvelles, que des pages de souvenirs, qui vont et viennent, au gré de la mémoire, peut-être d'une image, d'un bruit. Dans une Chine qui a disparu, la nostalgie est omniprésente.
J'ai hésité devant cet embellissement du passé, car, il me semble (en fait j'en suis sûre) que la Chine communiste même avant la Révolution culturelle n'était pas si rigolote. Mais cela se lit comme on grignote des madeleines au thé matcha devant une tasse de thé au jasmin.
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« Les souvenirs d'enfance sont, semble-il, toujours coiffés de l'auréole d'un bonheur illusoire. »

Su Tong, l'auteur mondialement connu d'Épouses et concubines, revient sur sa jeunesse. Il plonge le lecteur dans la Chine rurale des années 70 à travers le quotidien du petit garçon qu'il était à l'époque. Un enfant « un peu seul et vite inquiet » vivant au sein d'une famille pauvre de six enfants. de sa première bicyclette aux séances de cinéma en plein air, de ses débuts d'écolier à son apprentissage de la natation, il porte un regard nostalgique mais lucide sur ces années où la vie des masses n'étaient franchement pas simple sous le joug d'un régime communiste omniprésent. La pénurie de nourriture et les queues interminables devant des magasins à moitié vides font partie des images fortes du recueil. Tout comme les réflexions sur la relation au père ou encore sur la passion de l'auteur pour la lecture.

Ces micro-nouvelles semblent écrites, comme le dit Su Tong, dans la paume de la main. Un exercice difficile qui nécessite à la fois fluidité et concision. Littérairement parlant, rien à dire, ça tient la route. Par contre, pour ce qui est de l'intérêt de ces différents textes, je dois reconnaître que je me suis franchement ennuyé. Et pourtant j'adore les nouvelles. Mais là, rien à faire je n'ai pas du tout accroché. Heureusement que chacun de ces « instants minuscules volés à la mémoire » ne fait que 3 ou 4 pages sinon l'ouvrage me serait plus d'une fois tombé des mains. Je suis allé jusqu'au bout en me disant que j'allais bien finir par tomber sur une perle cachée entre deux textes soporifiques parlant du coiffeur, de la bouchère ou des pharmaciennes. Résultat, l'ensemble du recueil m'est passé sous les yeux sans que j'en retienne un seul moment fort. Finalement, je l'ai refermé sans regret, me disant que tout cela avait été aussi vite lu qu'oublié.

Une déception évidente, donc. Mais je ne me suis pas juré pour autant de ne plus jamais me frotter à la littérature chinoise. Je garde de trop bons souvenirs des Contes étranges de Pou Song Lin ou de l'excellentissime roman de Lu Wenfu Vie et passion d'un gastronome chinois.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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L'auteur d'Epouses et concubines livre ici ses souvenirs d'enfance dans la ville de Suzhou à la fin de la révolution culturelle. Il évoque sa première bicyclette, son poisson rouge, sa rue et sa marchande de glace, des légendes autour des rivières, le cinéma en plein air, des femmes emblématiques du quartier mais aussi les privations, l'école...


Par la suite, une réflexion sur l'écriture filtre dans les pages, l'auteur s'interrogeant sur la part autobiographique que met un écrivain dans ses romans.

"Par sa force, la fiction agit comme un filtre sur l'eau contenue dans le verre de la réalité pour en faire un verre d'eau pure. Ce verre d'eau purifiée, l'auteur le tient en main, et dans une certaine mesure, il en fait un élixir magique, qui prolonge indéfiniment la vie de son écriture." p. 120

Puis pour finir il dresse quelques portraits des commerçants du quartier.

Cet ensemble reste assez décousu, les nouvelles sont très courtes, et malheureusement, certaines sont sans grand intérêt. Une petite déception.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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