Iconoclaste : Relatif à l'iconoclasme ; partisan de l'iconoclasme. Qui est ennemi de toute tradition, qui cherche à faire disparaître tout ce qui est le passé.
Dans ses pires cauchemars, Ferdinand déraille
visage couvert d'une cagoule en féraille
La plupart des êtres sont des inconscients
Tous ces gens ne résonnent-ils qu'au présent ?
Il pointe le ciel du doigt, Oraison étrange et poétique
Raconte les pluies d'étoiles et les rayons cosmiques
Vision manichéenne de l'élévation au sommet hierarchique
Production du collagène, alicament et management cosmétique
Les ombres marchent sur lui en armée,
doléances et perfidies, ne pas avancer, c'est déjà reculer...
Nous naissons pour travailler,
masse qui avance en cadence,
parler autre chose que de particules,
mettre à profit ses connaissances
Naissance d'une utopie, défi , mise à l'épreuve de l'après virgule,
corrélation entre caprice et vanité pour quelles conséquences !?
Pas de couleurs dans le monde extérieur
Revenir au plein emploi, illusion d'intérieure
Perdu dans ses méandres numériques,
Ferdinand ne parle que de robots et oublie,
Qu'une femme au coeur chaud attend tout près de lui....
le Clonage, Darwin à Wall Street
option d'un futur proche pas trés warrant
essayez d'imaginer la suite ,
Ou rejoignez les iconoclastes et son président Ferdinand
Merci Valérie pour la dédicace et ce très bon roman :-)
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Il fallait la voir, l'Impératrice, harnachée de la tête aux pieds. Plus de cinq mille dollars sur elle rien qu'en vêtements - sans compter la montre et les bagues. Des marques, des marques, encore des marques, les ongles faits, maquillée à outrance, un véritable pousse-au-crime. Encore quelques années et elle ressemblera à Ivana Trump.
p131
- Un crime autorisé ! On remplace les hommes par des machines, et quand c'est impossible, on les remplace par d'autres hommes dans des pays où les lois oublient de punir l'exploitation, où les syndicats sont interdits. L'entreprise, et plus largement l'économie progressent au détriment de l'être humain. Mondialisation. Modernisation. Misère. On fait des économies d'échelle. On invente des nouveaux modes de gestion. On licencie et les profits explosent. On s'allie entre puissants, on organise les monopoles, on se vend, on s'achète, on se déplace, on sacrifie. De plus en plus gros, de plus en plus forts d'un côté, de plus en plus petits, faibles, morts de l'autre. C'est la fuite en avant. Près de la moitié de l'humanité vit avec moins de deux dollars par jour, attendant le jour où elle se lèvera pour marcher sur ceux qui l'ignorent. Dans les pays riches, les rangs des chômeurs grossissent inexorablement, la vie s'allonge, la population vieillit et les esprits vacillent, forgeant le creuset de prochaines catastrophes. Sur quels mensonges se construit notre société ! Le mouvement s'est emballé. Aucune conscience politique n'est assez forte ni généreuse pour l'enrayer. Le fleuve nous entraîne et nous tentons seulement de surnager, tête hors de l'eau, sans espoir de nous diriger. Nous ne demandons même plus d'être heureux, seulement de ne pas se noyer ; j'en ai la nausée...
"Ne fais pas comme moi, ma fille, n'épouse pas un perdant, la passion est brève et l'existence est longue."
p37
"Ne te monte pas la tête, ne songe pas aux mauvaises choses, répétait toujours sa mère, et elles n'arriveront pas. Le malheur survient chez ceux qui en ont peur."
p199
« Sans accès à la technologie, le révolutionnaire n'est qu'un farceur. »
Année 70. Takis, dans Radical Software, le journal des vidéos guérilla.
P250
« Un roman sur les apparences trompeuses, à une époque où chacun peaufine son image au lieu de regarder la réalité en face. » ELLE
Eddie et Nora Bauer forment un jeune couple flamboyant.
À la tête d'un grand cabinet de conseil, Eddie assure à sa famille un train de vie très confortable. Quant à Nora, elle se partage entre la création de bijoux et l'éducation de Leni, adolescente promise à une brillante carrière d'athlète depuis qu'elle a été repérée par le charismatique entraîneur Jonah Sow.
L'avenir semble sourire à ces heureux du monde jusqu'au jour où Eddie apprend que son associé l'a trahi, conduisant le cabinet à la faillite. Ruiné, il fait le choix de ne rien dire à Nora, ni à Leni, et multiplie les mauvaises décisions.
Tandis que l'atmosphère familiale se dégrade, d'étranges phénomènes se produisent : des bêtes sauvages hantent les rues, des incendies rongent les collines voisines, de violentes bourrasques surprennent les habitants. Une menace plane sur la famille Bauer comme sur la ville.
Valérie Tong Cuong est l'autrice de nombreux romans salués par la critique et le public, parmi lesquels "L'Atelier des miracles" (prix Nice Baie des Anges), "Par amour" (prix des lecteurs du Livre de Poche), "Les guerres intérieures" et "Un tesson d'éternité". Elle est traduite en une vingtaine de langues.
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