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Citations sur L'atelier des miracles (218)

Ne jamais se plaindre, ne rien laisser paraître, retenir l'émotion jusqu'à la fracture, voilà à quoi j'ai employé mes forces : c'est trop tard. Je ne peux plus revenir en arrière, modifier les paramètres, rectifier le tir, on dira que j'invente...
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Personne n'a jamais eu besoin de moi, d'aussi loin que je m'en souvienne. Sauf ma mère, pour toucher les allocations familiales...
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Mais nous avons tous besoin d'un cercle, même restreint, c'est humain. Savez-vous que les gens seuls meurent plus tôt ? Ils meurent de ne pas avoir d'échange. Ils meurent de ne rien dire. Ils ne demandent rien, on ne leur donne rien, alors ils meurent - et on est impuissant.
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Chacun de nous peut un jour être confronté à sa propre impuissance, glisser, chuter et même mourir, par ignorance mais surtout pas solitude. Aide-toi et le ciel t'aidera, prône la morale de la fable. Mais la vérité, c'est que l'on se relève rarement seul. La vérité, c'est que bien souvent le malheur exclut et que si certains ont la chance d'être aidés dans réserve, nombreux sont ceux qui, une fois à terre, sont incompris, rejetés ou tenus à distance, y compris par leurs proches...
Il faut alors se battre pour les ramener à la vie.
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C'était comme des rafales de tristesse, cette sensation d'avoir marché toute ma vie à côté de mes godasses, jamais au bon endroit, toujours à contretemps, jusqu'à comprendre enfin qui j'étais, jusqu'à savoir enfin ce qui me manquait, mais juste un peu trop tard.
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Les idées tournoyaient à la manière d'une courroie de transmission qui aurait lié mon cœur à mon cerveau et mon estomac à mes poumons [...]
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Je dis des amis, pas des, ou nos amis, moi je n'en avais plus, à part Judith que je voyais une fois l'an, il m'avait éloignée de tout et de tous, à force de critique incessantes, à force de dévaloriser ceux que j'aimais, Comment peux tu fréquenter cette fille, ma pauvre, tu ne vois pas quelle est conne, elle te tire vers le bas, à chaque fois que je l'entends parler j'ai envie de commettre un meurtre.
Si longtemps je l'ai laissé faire. Je n'avais pas sa facilité à jouer avec les mots, et puis il y avait ce sentiment de point de non-retour, d'impuissance, de désorientation, ce sentiment d'être sur des sables mouvants, cette incapacité à faire valoir la vérité puisque hors de notre huis clos, tous le jugeaient parfait, adorable, brillant, il se transformait, se déguisait jusqu'à la langue qu'il employait, avec moi il pouvait être grossier, vulgaire, cruel, sabordant le français, tandis qu'en présence des autres il s'exprimait avec un language châtié et policé.
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- les hommes ont parfois de drôles de manières d'aimer, dédramatisait Jean. Votre mari est un homme politique obsédé par l'image, il aimerait que la photo ne vieillisse pas, mais il a tort, la beauté se nourrit du temps qui passe. En revanche, il y a quelque chose de vrai dans ses attaques. Il faut redresser la tête pour obtenir le respect. Croire en sa puissance pour obtenir la discipline. Et vous y parviendrez. Laisser glisser ses critiques, n'en tenez plus compte, dîtes-vous que c'est son problème, sa vision. Lorsque vous l'écoutez, c'est comme si vous chaussiez les lunettes d'un autre. Vous ne voyez qu'une réalité déformée, la sienne.
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Je pense que l'amour est une lumière, je l'ai vérifié, constaté, l'amour a éclairé ma vie environ dix-huit mois, j'ai vu apparaître tout ce qui m'était caché jusque là, j'ai su qu'il n'existait pas de sentiment supérieur. Lorsqu'il a disparu, tout est devenu plus terne qu'un automne sans fin. Je peux le dire aujourd'hui : l'amour mort vous terrasse et vous cimente le cœur.
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Nouvel extrait

« Mais lorsque l’on vieillit, Zelda, on apprend à construire sa liberté, et un beau jour, on se souvient que la vie est une grâce qui nous est donnée pour que nous la vivions. » (page 210)
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    Sous un porche.
    Dans un collége.

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