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Critique de migdal


Reprenant les codes romanesques des feuilletons du XIX siècle, Valérie Tong Cuong plonge le lecteur dans un drame domestique mettant en scène Milo un enfant victime du destin, sa mère Céleste, mariée à Lino un fils d'ouvrier méprisé par Jeanne, veuve bourgeoise jouant au parangon de vertu, et Marguerite, la tante, vieille fille aigrie par le désamour maternel, qui compense en couvant Milo.

Derrière des apparences respectables, apparaissent progressivement alcoolisme, avortement, inceste, infidélités qui brouillent les généalogies et génèrent les mystères qui font de ce roman un page turner addictif qu'il est impossible de lâcher avant la dernière ligne.

Comme quoi les recettes élaborées par Delly, Hector Malot ou Jules Mary sont éternelles et comblent la lectrice et le lecteur du XXI siècle.

Les personnages sont certes caricaturés et leurs péchés exacerbés, mais c'est la règle du genre. Et le dénouement est heureux, grâce aux pardons réciproques, autre impératif du genre.

La romancière maitrise parfaitement son scénario et offre des pages agréablement écrites qui explorent les facettes du remords et soignent les protagonistes plus atteins et blessés au fond d'eux même que Milo. Cette thérapie guérit Milo et les siens dans un hymne à l'espérance que j'ai beaucoup apprécié.
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