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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
***

Amélie est une jeune femme active et libre. Elle habite Paris, aime la mode et a un esprit créatif. Alors qu'elle réfléchit à son avenir, une opportunité s'offre à elle : partir en Russie et tenir sa boutique de chapeaux. C'est la tête pleine de rêves et les yeux brillant qu'elle va passer 7 ans à St Pétersbourg, entre un homme qui lui offre une amitié masculine, les français qu'elle rencontre à l'ambassade et toutes ces femmes russes de la bourgeoisie qui adorent ses confections... Mais la guerre et les actes de violence qui éclatent en 1917 la pousse à revenir auprès de ses parents, dans la capitale française...

Fanny Tonnelier nous emmène dans un véritable voyage !! Avec son écriture fine et toute en simplicité, elle nous entraîne tout autant sur les traces de ces jeunes françaises qui dès 1910 ont choisi la Russie pour se libérer et s'épanouir, que dans les bateaux et les trains à travers l'Europe du Nord. Tout un panel de personnages nous dévoilent le destin de ces hommes et de ces femmes qui ont fui un pays en guerre pour un autre...
Une écriture qui m'a semblé toutefois un peu naïve, à l'image d'Amélie, qui brave tous les dangers, trouve l'amour et touche à ses buts sans jamais une égratignure...
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Le résumé et les premières critiques de ce roman promettaient une jolie histoire et j'ai été très contente de pouvoir le découvrir grâce à l'opération Masse critique de Babelio.

Amélie Servoz est une jeune modiste qui, après avoir passé quelques années à Saint-Pétersbourg, est obligée de quitter précipitamment la Russie, en raison des troubles précédant la prise de pouvoir des bolcheviques. Le cœur lourd, elle abandonne son atelier et décide de retourner en France en contournant les pays ennemis car la guerre fait rage depuis trois ans déjà et ce périple ne sera pas des plus faciles.

Amélie quitte la capitale russe en train en passant par la Finlande, la Suède et la Norvège, elle s'embarque sur un bateau pour l'Ecosse où elle fait escale. Ensuite, elle emprunte un caboteur jusqu'à Folkestone avant l'ultime traversée pour rejoindre les côtes françaises.

J'ai aimé cette fuite en compagnie d'Amélie, une femme déterminée, indépendante et passionnée par son métier. Le récit de cette aventure périlleuse est entrecoupé par les souvenirs d'Amélie, son enfance à Paris auprès de parents plumassiers, ses premiers pas en tant que modiste, ses heureuses années à Saint-Pétersbourg et ses amours.

Malgré quelques reproches que je pourrais faire; une histoire un peu trop convenue parfois cousue de fil blanc et une image stéréotypée de la Russie, ce fut une lecture assez sympathique. C'est très romanesque, l'héroïne est très attachante, les descriptions de son métier sont intéressantes et l'écriture est plaisante. Finalement, j'ai bien aimé ce premier roman en dépit de quelques imperfections.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Lecture éclair de ce livre en quelques jours seulement !

Je tiens dans un premier temps remercier BABELIO et l'éditeur ALMA pour ce cadeau. J'ai été retenue lors de la dernière Masse Critique.

Pas de souci pour respecter les délais car lire ce livre ne m'a pas demandé des jours pour le finir.

C'est d'ailleurs un peu ça qui m'a déplu ... Oui, l'histoire de cette femme se passe un peu trop sans accrocs à mon goût.

Pourtant il y aurait eu matière à creuser l'histoire de cette émigrée. Peut-être en se concentrant sur l'arrivée dans cette ville et sur son installation.

J'ai été frustrée de sentir à chaque fois des raccourcis fulgurants dans cette histoire. Il m'a manqué de l'intérêt pour cette jeune femme qui n'a pas froid aux yeux et qui aurait gagné à se cogner un peu plus fort à l'histoire.

Alors oui c'est vrai, elle se cogne, mais c'est toujours raconté de façon rapide et toujours avec une solution...

Trop de facilité dans le scénario de cette histoire, un je ne sais quoi de mélo dramatique m'a manqué furieusement...

Une déception avec cette lecture qui pourtant avait pour moi de multiples attraits : un métier celui de modiste, une ville Saint-Pétersbourg (Pétrograd) , la révolution Russe, et la première guerre mondiale...

Quant à vous et bien partez vous-mêmes
à la découverte de "Pays provisoire"
Les goûts et les couleurs sont propres à chacun alors ...
Lisez d'autres avis que le mien sur Babelio !
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Sélection Hiver 2018 des "68 Premières fois", ce livre raconte la vie d'expatriée d'Amélie à Saint-Pétersbourg. Charmante modiste française, trentenaire au caractère bien trempé, venue reprendre en 1910, la boutique d'une compatriote, Clémence.

L'auteure livre un roman très travaillé sur la période, l'atmosphère en Russie, la vie de la communauté française à Saint-Pétersbourg. La perte des repères, de ce qui a été construit, des gens aimés. La Guerre, sa dureté, le deuil. Tout cela est parfaitement décrit.

Car en 1917, sept petites années après avoir développé sa clientèle, Amélie se voit aux prises avec la politique : émeutes, famine, Nicolas II abdique ! Cela ne suffira pas à sauver le commerce d'Amélie, malheureusement.

Il serait facile de vous parler du fabuleux destin d'Amélie Servoz. Il s'agit plus simplement de la destinée d'une jeune femme ambitieuse qui doit tout abandonner pour rentrer en France. Ce n'est pas un échec, elle a rencontré l'Amour avec un beau militaire Nicolas et l'a perdu. Elle a beaucoup appris, elle maîtrise désormais une autre langue et connaît une autre culture.

Elle rencontrera Friedrich durant son périple de retour, mais reprendra seule son voyage au travers de multiples pays : Suède, Écosse, Angleterre, France. Cependant, cet épisode d'amour un peu plus que courtois, plein de promesses est charmant.

Pourtant, je n'ai pas réussi à être touchée par le romanesque dans ce récit. Il manque quelque chose d'indéfinissable. L'histoire est joliment écrite, il n'est pas possible de l'abandonner... mais le charme slave n'a pas totalement opéré !

Néanmoins, la plume est belle, le roman documenté certes, mais Amélie reste sur le papier très à-plat dans cette peinture de début de siècle...

Durant cette période de tensions mondiales, où la guerre se répand, toujours une bonne âme pour assister, porter secours, héberger, c'est un peu trop idyllique, même pour une fiction.
Amélie ne nous laissera pas son nom, comme Scarlett O'Hara ou d'autres héroïnes, à la volonté inébranlable d''aimer, de rentrer chez elles. Même son amitié avec Joséphine manque de chaleur.

Amélie, pourtant est une créatrice, une passionnée de mode et l'on apprend beaucoup sur les métiers des Arts : Plumassiers, modistes.... devenus rare. Cette part-là du récit est passionnante. Elle redonne leurs lettres de noblesse aux petites mains, au savoir-faire.

L'histoire est originale. On apprend sur les relations Franco-Russes. Sur l'appétence des Russes à apprendre la langue française. Sur les femmes de l'époque bien plus aventureuses qu'on ne l'imagine. C'est un premier roman émaillé de rencontres, de voyages, qui renseigne la vie à cette époque.

Une lecture dépaysante, une auteure à suivre à n'en pas douter !
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Lecture en demi-teinte pour ce premier roman de Fanny Tonnelier. Saint-Pétersbourg juillet 1917, le Tsar a abdiqué, les bolcheviks ont pris le pouvoir, émeutes ,exactions , pénurie, la ville et ses habitants souffrent. Amélie Servoz est une jeune française arrivée à Saint-Petersourg depuis 1910, elle y a repris un magasin de mode et a acquis une belle réputation de modiste dans la haute société russe. Les conditions de vie sont devenues tellement difficiles qu'elle se voit avec beaucoup d'autres expatriés dans l'obligation de quitter La Russie. le voyage s'annonce long, périlleux , pleins d'aléas mais Amélie est une femme de tête et le danger ne l'effraie pas. C'est donc à la narration de son voyage de retour que nous convie Fanny Tonnelier. Un premier roman prometteur mais il m'a manqué un petit quelque chose pour créer l'enthousiasme. Sans doute la narration très fluide pêche t'elle justement par ce qui m'a paru être un manque de consistance . Les évènements s'enchainent mais je suis restée spectatrice tournant les pages sans ennui mais sans fébrilité aucune. Les seuls passages qui ont vraiment piqué ma curiosité sont ceux consacrés au métier de modiste , un métier que l'auteure semble fort bien connaître .
Il en est des goûts en lecture comme de beaucoup d'autres choses , ceci n'est que mon modeste ressenti et ne doit en rien présager du votre, bonne lecture .
Premier roman présent dans la sélection des 68 premières fois hiver 2018
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Découverte intéressante de cet auteur et de ce livre remarquablement bien documenté et prenant. J'ai été captivée par l'histoire de cette jeune femme partie en Russie pour reprendre un magasin et ce, avant la révolution russe. On se rend compte que le féminisme est une valeur qui a pris ses sources il y a longtemps par cette histoire, illustrant le départ d'une jeune femme en Russie pour tenir un magasin tout en menant sa vie familiale, amicale, amoureuse et sexuelle selon ses propres envies et désirs. Une bien belle histoire et une héroïne attachante.
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Juillet 1917, la capitale impériale russe, Saint-Pétersbourg vit, après, les événements de février, la prise de pouvoir par les bolchéviks.
Amélie fait partie de cette colonie française installée en Russie, appréciée pour son travail, son histoire, sa langue qu'utilisent les aristocrates et grands-bourgeois. Elle, est modiste, dans une rue proche de la perspective Nevski. Sa boutique est pleine de beaux tissus, de dentelles, de plumes. Elle a repris, en 1910, le magasin d'une parente aujourd'hui devenue âgée et rentrée en Savoie, le berceau de la famille.

Amélie est fille de plumassiers, ces artisans du faubourg Saint-Antoine, aux côtés de ceux des métiers du meuble, qui font la mode de Paris. Après une bonne formation chez une modiste réputée, elle ose, toute jeune, partir s'installe en Russie. Rapidement, elle devient le fournisseur attitré des dames de la bonne société.

Alors, quand en juillet 1917, les émeutes bouleversent la ville, les boutiques sont pillées et incendiées et Amélie entreprend un long périple pour regagner la France, en compagnie d'une amie, Joséphine. Elle a reçu l'aide d'un cocher (taxi avec voiture à cheval!) pour partir, puis de certains voyageurs efficaces et bienveillants. le voyage de tous ces fuyards qui vivent une sorte d'exode dans des wagons à bestiaux de sinistre mémoire, Russes, français, gens de tous horizons, n'est pas sans évoquer les migrants d'aujourd'hui. Une partie du monde est toujours en fuite, en mouvement vers un ailleurs plus sûr...

Elle ne manque ni de caractère ni de repartie et sait défendre ses intérêts et ceux des gens qu'elle aime.parvenue en Suède, elle retrouve avec joie Friedrich, le jeune homme suédois qui l'a aidée au long de son voyage et une idylle naît entre eux. Il voudrait bien qu'elle reste avec lui à Stockholm mais la France est en guerre, elle sait que sont père a été envoyé au front et veut rejoindre sa famille. 1917, est-ce un moment pour s'engager dans un amour ?

Le roman fait des allers-retours entre la vie d' « avant », à Saint-Pétersbourg, et les événements qui ont suivi le voyage.
Nous suivons la jeune femme courageuse, de bateau en train, d'Écosse en Angleterre, avec pour horizon possible la mort provoquée par les mines allemandes, la paralysie des transports.

Quand, enfin, elle arrive à Paris, on est soulagé pour elle, on salue son courage et sa ténacité. Pour autant, à aucun moment, je ne me suis sentie inquiète pour elle, tout semblait écrit à l'encre rose, si ce n'est - le plus intéressant à mon avis - l'évocation des troupes prêtes à partir sue le front, en stand by sur le port de Newcastle, la souffrance des militaires russes dans l'hôpital où elle retrouve un ancien ami, la bonne volonté de tous ceux - absolument tous ceux - qui ont eu l'occasion de l'aider, la nourrir, l'héberger...Sans oublier cette connaissance manifeste de l'auteure quant à la mode, ses fanfreluches et ses créatrices.

Un roman sympathique, agréable à lire mais qui, à mon avis, reste un peu trop dans le joli et le gentil et manque singulièrement d'épaisseur et de réalisme.
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A la lecture de Pays provisoire, j'ai comme eu l'impression de revenir 35 ans en arrière et de respirer une bonne grosse bouffée d'Henri Troyat... Peut-être parce que l'héroïne a pour prénom Amélie, j'ai immédiatement pensé à cette saga addictive, Les semailles et les moissons... Peut-être parce que l'intrigue s'étire entre la France et la Russie, l'atmosphère des romans de Troyat saute aux yeux. Ce serait d'ailleurs intéressant d'interroger l'auteure à ce sujet, savoir si elle a elles aussi été marquée par ces romans. En tout cas, il y a pire références... J'avoue que l'on se plonge avec facilité dans l'histoire de la jeune Amélie Servoz qui a tout de l'héroïne romanesque "à l'ancienne", volontaire, pleine d'allant, en avance sur son temps. Une jeune fille modeste, originaire de Savoie, issue d'une famille de plumassiers, devenue modiste à Paris au tout début du XXème siècle et qui saisit l'opportunité de reprendre la boutique d'une de ses compatriotes établie à Saint-Pétersbourg. Choix peu banal à cette époque et qui est pour l'auteure l'occasion d'évoquer les liens culturels très forts qui existaient alors entre la Russie et la France et qui ont amené de nombreux français à s'installer là-bas. le destin d'Amélie va bien sûr être impacté par la Grande Histoire, celle de la Grande Guerre mais également de la Révolution Russe en 1917, qui rebat sacrément les cartes pour la population mais également pour les expatriés...
Il y a pas mal de choses très agréables dans ce roman, outre le personnage principal. L'évocation des métiers, tout un monde d'artisans qui gravite dans Paris, la communauté des savoyards à commencer par les commis de l'Hôtel des ventes de Drouot, la société cosmopolite de Saint-Petersbourg, celle d'avant la Révolution...
Ce que j'ai personnellement regretté c'est une certaine naïveté, une facilité romanesque qui gâche un peu le tableau ; cette jeune femme se trouve prise dans la nasse d'une guerre, d'une révolution, elle entreprend un périlleux voyage pour regagner la France alors que l'Europe est en guerre et pourtant... à chaque fois, comme par miracle ses problèmes à peine esquissés se trouvent résolus en un claquement de doigts. Certes la toile de fond n'est pas occultée mais on aurait apprécié un poil plus de réalisme.
Il n'en reste pas moins un roman très agréable, sur un thème original et qui distille de nombreuses informations passionnantes sur une époque. Peut-être qu'à force de lire les drames de la littérature contemporaine on n'a plus l'habitude de ce côté positif... ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir et se laisser porter par ce joli souffle romanesque.
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Ce roman débute peu avant la première guerre.
C'est une fiction qui nous emmène de Paris à Saint-Pétersbourg sur les traces d'une jeune modiste volontaire et courageuse.
Elle réalisera son rêve et ses chapeaux seront très appréciés.
Tout au long des pages on apprend beaucoup sur la confection de ces chapeaux et des tissus et fanfreluches utilisés.
Tout va bien : la ville est belle, les personnes rencontrées intéressantes. La plupart parlent français.
Oui mais, les émeutes deviennent sauvages, le peuple affamé saccage ce qui représente l'aisance, voire le luxe.
Amélie perd tout et regagne la France. Un long périple éprouvant et dangereux.
Le bémol est que tout se passe bien, il y a toujours une belle rencontre aidante et généreuse. Un peu idyllique.
Et l' écriture narrative, plate, manque de relief et d'émotions.
Mais je suis indulgente, j'ai passé quelques heures agréables.
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Encore un premier roman découvert grâce aux 68 premières Fois…
Pays provisoire de Fanny Tonnelier est à la fois un récit de voyage, un roman historique et un portrait de femme principal autour duquel gravitent d'autres personnages féminins témoins d'une époque, de 1910 à 1918.

Fanny Tonnelier nous livre un récit documenté, travaillé. Ses passages sur la mode et la création de chapeaux sont très intéressants. le point de vue individuel de son héroïne, Amélie, sur les évènements qui ont précédé la première guerre mondiale, son regard distancié sur la révolution russe et les choix qu'elle est amenée à faire nous éclairent sur les effets de l'Histoire sur les populations et nous rappelle les liens particuliers de la France et de la Russie. Mais cela reste assez scolaire dans la manière dont c'est donné à lire, un peu comme un exposé, un dossier romancé.
L'enfance et l'adolescence d'Amélie, fille de plumassiers, son apprentissage de modiste, son départ pour l'aventure en Russie, ses relations et sa vie à Saint-Pétersbourg, son périple de retour, fuyant les pillages et les destructions des bolcheviks, contournant les zones de combats, sa rencontre avec Friedrich, leur amour impossible en temps de guerre, ses retrouvailles avec les siens et enfin le final sous forme de happy end romantique, font de ce roman un bon moment de lecture, mais sans plus.
Il m'a manqué un noeud thématique plus original, une trame narrative moins convenue ; les retours en arrière ne suffisent pas à corser l'échafaudage du récit, à le relancer, à éviter une forme de platitude. Le titre promettait une notion d'urgence, de limites, d'état transitoire que je n'ai pas retrouvée dans ma lecture, trop prévisible ; le chapitrage en noms de lieux ne m'a pas convaincue.
Enfin, une énorme coquille m'a arraché l'oeil, p. 166 sur le passé simple du verbe ouvrir…

Un roman, vite lu, qui sera vite oublié.
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