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3,91

sur 4179 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une minute d'autosatisfaction :
Vive moi !
Voilà.
Car il m'a fallu faire preuve d'une obstination de marathonienne pour arriver au bout de ce roman-culte encensé un peu partout.

La Conjuration des imbéciles, titre appétissant pourtant, tout comme la page de couverture de la dernière édition 10-18... ça commençait plutôt bien.
Et puis non.

Autosatisfaction, parlons-en. Dans ce domaine Ignatius Reilly est un virtuose, limite sociopathe et furieusement mythomane. Raisons pour lesquelles, sans doute, l'envie de lui coller des baffes démange tout au long du récit et c'est – très prosaïquement j'en conviens – ce qui m'a le plus agacée.

Pour en rajouter dans le crispant, notre héros tragi-comique prend place au centre d'une sorte de vaudeville extravagant, braillard, outré, logorrhéique, avec portes qui claquent, personnages rocambolesques et situations absurdes à tous les étages.

Pourtant fervente adepte du deuxième degré (voire du troisième sans trop me pousser), difficile de m'expliquer pourquoi cet humour, visiblement apprécié par beaucoup, ne m'a pas du tout séduite.

En revanche la prose de J.K.Toole singulièrement explicite et riche (portée de plus par une traduction tout aussi adroite) révèle une force d'évocation surprenante de réalisme et de précision. de ce fait, La Conjuration des imbéciles est loin de la daube intersidérale mais en ce qui concerne ma propre lecture je constate pour conclure que la lassitude l'a constamment disputé à l'agacement sans pratiquement jamais solliciter mon grand zygomatique, pourtant généralement assez bien disposé.

Ou alors je vieillis.

Ça doit être ça.



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Ce roman m'a donné du fil à retordre, les flatulences, l'anneau pylorique d'Ignatius qui se bloque à la moindre contrariété, ou la moindre angoisse, ce qui lui permet de fuir la réalité, et la saleté dans laquelle il vit, ont été un répulsif. Entre les rots, la bouffe, j'ai été servie…

J'ai persisté car ce livre a été encensé et je me suis mis un objectif : tenir cent pages. J'ai lu parfois en diagonale, je l'avoue mais je suis arrivée au bout.

Certes, l'auteur nous propose une critique de la société de l'époque, la Nouvelle Orléans, le statut des Noirs, la chasse aux communistes, le milieu homosexuel, la pornographie… et nous fait découvrir une foule de personnages bien caricaturaux.

On a donc Ignatius, obèse, lettré, influencé par Boèce, hypochondriaque, limite psychotique, car se sent victime des autres, de complots, rien n'est jamais de sa faute ce qui entraîne des quiproquos. Des années d'université, (on se demande comment il a pu obtenir son diplôme !), il garde une correspondance avec une amie, Myrna Minkoff, babacool, toujours en quête d'un nouveau combat à mener (sexualité, religion…).

La mère d'Ignatius, Irène, veuve totalement dévouée à son fils au départ, se désespère en voyant qu'il n'arrive à rien, trouvant le réconfort dans la consommation de Muscatel ; mais grâce à sa nouvelle amie Santa, elle découvre les joies du « bouligne », malgré son « arthurite », et commence à ruer dans les brancards, se demandant s'il ne vaudrait pas mieux le faire interner.

On découvre au passage, les pantalons Levy, où Ignatius est embauché pour trier les dossiers, avec un contremaître dépassé, une secrétaire gâteuse à qui on refuse la retraite… ou un établissement louche, les Folles Nuits, où règne une patronne qui fait des petits trafics, un portier noir exploité, Mancuso, un policier qui cherche absolument à arrêter quelqu'un, un Dorian, homosexuel qui organise des soirées farfelues…

La langue utilisée par l'auteur est crue, argotique alors que ce qu'Ignatius écrit dans ses cahiers d'écolier est totalement différente, presque littéraire.

On rencontre des expressions drôles : le bouligne, le sonne automne, la bombe nucleyère, les matchs de foute…

Si on aime l'humour noir, on est servi. Certains parlent de don Quichotte moderne. J'ai mis du temps pour arriver au bout de ce roman, et je suis incapable de dire si je l'ai aimé ou non ! j'étais curieuse de savoir comment cela allait finir en fait et j'ai fini par me laisser prendre au jeu, sans plus.

Bonne nouvelle, il ne me narguera plus dans ma PAL !
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Comme madame Reilly doit rembourser les dégâts d'un accident de voiture qu'elle a causé, elle décide de pousser son fils, Ignatius J. Reilly à rechercher du travail, d'autant qu'il n'est pas pour rien dans cet accident.

Celui-ci, 34 ans, chemise de flanelle à carreaux, pantalon de tweed volumineux et casquette de chasseur verte à oreillettes dont il ne se départit en aucune circonstance, se complet manifestement, après des études en littérature médiévale, à rester chez elle et à profiter de cette situation puisque le travail n'est pas fait pour lui, tout décalé, paranoïaque, hypocondriaque et suffisant qu'il est.

Car il faut dire que bien peu trouvent grâce à ses yeux et ont l'heur de lui plaire.
Ni sa mère, ni son ancienne amie Myrna Minkoff avec laquelle il a fait ses études et les coups les plus odieux aux malheureux professeurs qui ont eu la malchance de les avoir en cours, ni ses employeurs, ni ses collègues de travail... enfin bref, personne puisque dans cette certitude d'être au dessus des autres, il souligne lui-même que : "décidé à ne fréquenter que mes égaux, je ne fréquente bien évidemment personne puisque je suis sans égal".

Et cette attitude, à la fois décalée mais non dénuée de fondement, ne va bien sûr pas coller avec le monde qui l'entoure, encore moins avec celui du travail... jusqu'à ce que les conséquences s'en fassent sentir.

A mon avis :
On ne saurait dire tout de suite si cet énergumène d'Ignatius est totalement con, fou ou si, comme le disait Jonathan Swift : "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui".

Ainsi, on est parfois agacé de son attitude vis à vis de sa mère, de son arrogance permanente, de son manque total de clairvoyance... à moins que ce ne soit tout le contraire et que finalement ce soit lui qui ait raison face à la bêtise du reste de monde... Il est sans doute un peu tout ça, question de point de vue.

En tout état de cause, il est manifestement en décalage total par rapport au reste du monde, monde qui semble à la limite de la 5ème dimension tellement l'imbécillité y est mise à l'honneur et c'est aussi ce qui rend ce livre drôle à nos yeux, atterrés que nous sommes de voir tant de bêtise aux conséquences désastreuses.

Et puis, finalement, il y a quand même beaucoup de vrai dans tout ça. Nous avons tous vécu une situation inique, conséquence du manque de clairvoyance d'un personnage tellement imbu et confiant de lui-même que personne ne le conteste.

C'est aussi ce qui fait l'intérêt de ce livre : on connait tous un "Ignatius" dans notre entourage (et d'ailleurs on est aussi sans doute tous "l'ignatius" de quelqu'un...).

Un roman facile à lire, parfois drôle, parfois atterrant, mais qui ne laisse pas indifférent et écrit d'une plume changeante, passant du langage soutenu de l'énergumène à celui très populaire de la Nouvelle Orléans utilisé par sa mère.

John Kennedy Toole, l'auteur de ce roman, n'aura pas connu le succès de son vivant. Il s'est donné la mort en 1969, faute de trouver un éditeur pour ses oeuvres et se pensant écrivain raté.
La perspicacité de sa mère finira par payer après sa mort puisqu'elle réussira à le faire publier, que ce roman aura un véritable succès, voire deviendra culte et qu'il sera récompensé du prix Pulitzer en 1981.

Je n'aurai pas autant d'enthousiasme, mais je me risquerai tout de même à vous le conseiller...

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Une petite critique qui vient s'empiler sur le nombre conséquent d'avis babéliens au sujet de la conjuration des Imbéciles.
C'est assez curieux de passer de la lecture d'une critique à l'autre, encore plus quand on vient de refermer le livre et qu'on se reconnait tantôt dans une critique dithyrambique, tantôt dans une critique assassine. Un livre pour le moins clivant.
Du coup je suis bien embêtée : Les avis sont partagés, mon avis est partagé…
C'est quand même un exploit que l'auteur réussit quand il m'oblige à passer du rire à un profond agacement, de l'intérêt à l'ennui, du génie de l'écriture à la médiocrité de ses personnages. J'en ressors avec le besoin de respirer un grand coup, comme si je m'étais noyée dans la mélasse tout au long de ces presque 500 pages (écrit tout petit). Ceci étant, je ne pourrai oublier ce cher Ignatius, tant il nous impose sa prose totalement indigeste, sa philosophie de vie un brin décadente et son entourage totalement paumé.
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« A propos de ce livre, on parlera de Swift, de Rabelais, de Cervantès, de Dickens, pas moins… Une farce grouillante et grandiose digne de Falstaff. »
Pulitzer, quand même !...
Et j'arrive là, après avoir lu tout ça sur la quatrième de couverture, après avoir vu la note globale de 3.98 (sur 2290) et les 225 commentaires de Babelio, pour annoncer que je n'ai pas aimé.
Dans la liste des « conjurés », c'est sûr que je vais obtenir une carte à un chiffre !
Voilà un ouvrage rempli de bons mots et de situations loufoques avec un personnage principal dont l'épaisseur n'est ni psychologique, ni tragique, ni comique, mais physique. Pourquoi pas ? C'est une bonne idée, amusante et originale pour un anti-héros qui a de l'allure. Mais à mon avis, l'exercice trouve assez rapidement ses limites. Pour être franc, je me suis ennuyé, cherchant en vain une intrigue, un dénouement, une chute, une surprise. De penser que toutes les critiques dithyrambiques sont le fait de « conjurés » heureux, je me garderai bien. Les « conjurés » doivent être ceux qui, comme moi, ont poussé un soupir de soulagement à la lecture de cette phrase : « Saisissant la natte dans une de ses grosses pattes, il la pressa chaleureusement contre sa moustache humide. » Ils n'en ont pas apprécié le phrasé, le rythme, la sonorité ou la construction mais ils ont salué, comme le marathonien amateur épuisé franchissant la ligne d'arrivée, le point final. J'ai bien tenté, passé la mi-course, de me faire aider de Fats Domino, le musicien le plus célèbre de la Nouvelle Orléans, rien n'y fit, je l'avoue piteusement.
L'ensemble ne m'ayant pas semblé particulièrement drôle, au-delà de quelques situations et assertions, j'y ai cherché et trouvé, je crois, quelques satires. Peut-être celle des péquenauds de Louisiane, des étudiants attardés qui n'étudient que pour continuer à glander et qui se transforment en activistes lorsqu'on finit par leur expliquer qu'ils ont passé la limite d'âge pour s'asseoir dans un amphithéâtre ; ou celle des profs de fac qui n'enseignent pas grand-chose, juste assez pour séduire une étudiante ou deux et faire bouillir la marmite ; celles, encore, des patrons qui ne dirigent rien en se contentant de vivre sur la bête, des employés qui en font le moins possible, des policiers qui n'ont pas inventé le fil à couper le beurre et des « artistes » de music-hall qui ne proposent que des attractions de gargotes.
N'ayant jamais entendu parler, avant cette lecture, de Boèce, ce philosophe latin abondamment cité par Ignatius, (joli prénom dont la correspondance française est Ignace), je dois ranger aux mérites de ce roman de n'être plus ignare (à ne pas confondre avec Ignace) sur ce point. Et en m'inspirant du professeur Talc du roman qui dirige un cours sur les rois légendaires d'Angleterre et… « qui s'était taillé une réputation d'humoriste sarcastique dont les généralisations aisément assimilables faisaient, en particulier, le bonheur des étudiantes et aidaient à dissimuler son ignorance dans tous les domaines et plus particulièrement dans celui de l'histoire d'Angleterre », si je ne jure pas de me jeter immédiatement et à corps perdu dans la lecture du chef d'oeuvre de Boèce :« La Consolation de Philosophie », celui que la patronne de cabaret utilise pour se donner un genre en prenant la pose (ceux qui ont lu auront décrypté)… je promets solennellement à mes prochains convives d'égayer leur repas en leur vantant les mérites de ce bon vieux Boèce ainsi que ceux de cette Conjuration dont, à un moment ou à un autre et à notre corps défendant, il faut bien reconnaître que nous sommes tous.
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J'ai bien compris, avant de lire La conjuration des imbéciles, que l'on était plutôt face à un quitte ou double avec ce roman : soit l'on aime, soit l'on n'aime pas.

Et bien pour moi, ce fut quitte... du moins pendant plus d'un an, puisque j'en avais commencé la lecture en septembre 2022 - oui, oui... -. Une cinquantaine de pages lues, un ennui ne me quittant pas toujours pas, je l'ai mis de côté en me disant que peut-être, ce n'était pas le bon moment.

C'est seulement en novembre 2023 que j'ai senti que c'était le bon moment de reprendre la lecture. Alors, certes, cette fois, je suis allée au bout, mais c'est toujours quitte... de l'ennui, de l'ennui, et puis...de l'ennui : je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire, enfin plutôt dans les multiples histoires qui mènent toutes à Ignatius, à m'intéresser aux personnages, l'anti-protagoniste en tête. J'adore les antihéros, normalement, mais ce cher Ignatius n'a à mon sens aucun intérêt, narratif, stylistique, ou psychologique. Trop de tout, de misanthropie, d'ironie, d'humour noir, qui m'a rendu l'ensemble caricatural, et a eu l'inverse de l'effet escompté. Dubitative, je suis restée, du début à la fin, car j'ai trouvé qu'Ignatius était juste...un gros con. Pas un personnage méritant un roman de plus de cinq cent pages.

Seule chose qui a quelque peu capté mon attention, finalement, par moments : tout ce qui n'avait pas trait directement à l'histoire, mais qui renvoyait plutôt à des réflexions sur la littérature, sur le rôle de l'écrivain, où le ton mordant omniprésent dans le roman ne ressemble, pour une fois, pas trop à une caricature...

Rencontre ratée avec un classique, comme il en arrive parfois. Pas grave, il m'en reste plein d'autres à découvrir !
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Quel trublion cet Ignatius Reilly ! Monumental diront certains, pathétique diront d'autres.
Force est de constater que le héros cumule les mauvais points : atteint de paranoïa, de mauvaise foi, il est querelleur, obèse, goinfre et trop souvent.... répugnant. Il vit avec sa mère dans les bas quartiers de la Nouvelle-Orléans au milieu d' une faune d'individus communs, improbables, ou pittoresques. On suit Ignatius dans sa quête obligée de travail et dans les petits boulots où il sévit avec succès.
De nombreux dialogues transcrivent avec bonheur l'accent des protagonistes. Les échanges sont plutôt insipides et fades, sans fioritures voire grossiers mais très alertes. En revanche dès qu'Ignatius prend la parole, on le découvre empreint d'une érudition certaine, son langage est soutenu. Il est par-dessus tout doté d'un sens critique plus que pointu fustigeant l'abominable société, le « marécage bourbeux » dans lequel il est amené à vivre. Ignatius s'insurge inlassablement contre la philosophie des classes moyennes. Comble du raffinement, dans la solitude de sa chambre, il rédige un journal extrêmement caustique sur sa vie de travailleur forcé.
Avec un malin plaisir l'auteur prend le lecteur à rebrousse poil. On souhaite une amélioration de la condition d'Ignatius, on voudrait le voir se sortir de cette spirale d'une vie loufoque auto destructrice mais on n'assiste qu'à une avalanche de déboires, sa Némésis accuse-t-il candidement, « la Fortune, une inconséquente catin ». On se prend de sympathie pour quelques personnages, Mme Reillly, la mère d'Ignatius, son chef de bureau, Mr Gonzales... ils deviennent systématiquement la cible d'un Ignatius pervers, délirant et sans coeur. Personne n'en sort indemne.
L'écriture et le traitement sont originaux et dérangeants. L'auteur a un indéniable talent d'écrivain et de manipulateur. On ne s'ennuie pas. On peut interrompre et reprendre sa lecture sans problème mais est-ce totalement réussi ? Pour ma part, j'ai souri et admiré la verve et l'excès en tout genre. Je n'ai pas été totalement emballée. le trop étant un peu l'ennemi du bien.
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En ouvrant ce livre, je savais m'attaquer à un mythe de la littérature US et humoristique. Des amis proches me l'avaient conseillé en me promettant de rire aux larmes.

Alors j'ai bien ri. Mais étonnamment, je me suis lassé. Trop long pour moi même si au delà de l'humour, il y a plein d'éléments intéressants sur les États-Unis du sud (le roman se passe à la Nouvelle-Orléans).

Peut-être aussi m'attendais-je à mieux. C'est le problème lorsque la réputation précède la lecture : on s'imagine quelque chose d'extraordinaire et on est déçu d'avoir seulement quelque chose de bon.

Je ne suis pas prêt d'oublier le personnage d'Ignatius, un personnage incroyable de bêtise et de méchanceté tout en étant touchant par certains aspects (vanité de son combat contre la modernité, sentiment d'être étranger au monde) mais le livre aurait sans doute gagner à être raccourci.

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John Kennedy Toole était un écrivain américain qui habitait la Louisiane. Il exerçait le métier d'enseignant. Appelé sous les drapeaux, à Porto Rico, il enseignait l'anglais aux recrues de langue hispanique et c'est à ce moment-là qu'il écrivit son second roman "La Conjuration des Imbéciles" ("A Confederacy of Dunces") en 1980. N'arrivant pas à le faire éditer, il se suicidera à 31 ans dans sa voiture. Sa mère se battra, après sa mort, pour le faire publier et son roman trouvera le succès et recevra le Prix Pulitzer de la Fiction à titre posthume.
A 30 ans bien sonné, Ignatus, véritable "Tanguy" vit toujours chez sa mère à La Nouvelle-Orléans. Ils forment ensemble un couple à la relation platonique. L'adjectif "gros" traduit autant le physique d'Ignatus, que son ego surdimensionné. Sa mère le somme de trouver un travail pour faire quelque chose de sa vie mais Ignatus est persuadé de détenir la vérité contre tous et sans jamais douter de lui. Ces traits de caractère vont le conduire dans des situations invraisemblables.
Ce livre aborde beaucoup de thèmes tel que :
- le statut des Noirs,
- la chasse aux communistes,
- les homosexuels,
- la pornographie,
- la Nouvelle-Orléans.
Ce roman nous montre le contraire du rêve américain.
L'écriture de ce récit est souvent argotique mais lorsque sont rapportés les extraits des nombreux écrits d'Ignatus (qu'il espère faire publier un jour), on passe à une écriture très littéraire.
Les avis sur ce livre sont extrêmes... ou on aime ou on n'aime pas ! Pour ma part, ce n'est pas un coup de coeur mais il fallait que j'arrive au bout pour savoir !
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Dans les tous les événements, il peut y avoir des côtés positifs. Aussi, passer une journée aux urgences, aura au moins eu le mérite de me permettre de finir la lecture de ce roman entamé depuis plusieurs semaines, dont le pouvoir soporifique assez impressionnant, m'empêchait d'en explorer le texte à une vitesse acceptable.
Ce fameux roman qui est une grande référence (parait-il) est surtout pour moi une grande référence de l'ennui. Certes le contenu mérite le détour, mais la forme est juste indigeste : ces dialogues à rallonge, et qui en plus se répète d'une scène à l'autre.... pffff.... mais que c'est pénible.
Il faisait partie des livres qu'il fallait que je lise : c'est fait. Mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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