- Vous n'allez pas bien ? lui demande Pozzi.
- Je ne sais pas ce que j'ai...un étourdissement, je suis désolé.
-Vous travaillez trop. Il faut vous reposer, sinon vous allez tomber malade. Le premier germe qui passera sera pour vous.
- Bientôt je pourrai me reposer. J'ai besoin de gagner encore un peu d'argent auparavant.-
- Mon pauvre garçon, l'argent n'est pas le plus important dans la vie Il ne remplace ni l'amour, ni la santé.
Pourquoi Marina et Amica ne disent-elles rien. Il avance la main pour caresser les joues rondes, et les têtes roulent sur le sol.
Elles roulent comme des boules pas tout à fait rondes, en suivant une ligne capricieuse, constellant le tapis de taches de sang. Elles continuent quelques instants leur rotation à l’arrêt, puis s’immobilisent, l’une sur l’œil droit, l’autre sur le cou, ce qui donne l’illusion d’une baigneuse émergeant du plancher.
Lime à ongle.
Il enfonce l’instrument dans l’épaule du jeune homme, le fait aller et venir tandis que son patient s’époumone. Quand le trou ouvert par la lime est suffisant, la brosse à dents la remplace. Elle nettoie énergiquement les lèvres de la plaie. Le sang gicle en abondance et le docteur se félicite d’avoir eu la prévoyance d’utiliser la salle de bains. A l’aide du peigne, il ouvre la peau du dos jusqu’à la ceinture. Deux dents se cassent. Le docteur en est contrarié […].
Il tranche le sexe entre ses dents aiguisées, le brandit comme une arme avant de l’enfoncer jusqu’à la garde dans la gorge de son amant.
Les jets pourpres de l’artère sectionnée s’espacent au même rythme que les jets pâles qui fusent dans la trachée du mort.
Fidèlement, le corps exécute les ordres qu’on lui donne. Il se prête aux tâches les plus abjectes sans émettre une protestation. Lorsqu’il a fini de servir un maître, il devient l’instrument d’un autre. Le cauchemar se renouvelle toutes les trois heures, mais, pour Joko, le temps n’existe plus. Il n’y a que la réalité. Elle est tellement salissante qu’il n’arrête pas de nettoyer.
La fille est perpétuellement en rut, il suffit de la porter pour s’en convaincre.
Moi, je préfère porter un type que de la merde, intervient un employé.
Lorsque [les tigres] sont à bonne distance, Joko-Pan Ton lance une attaque foudroyante de la main, deux doigts dardés en avant.
Les tigres poussent un rugissement de douleur. Joko-Pan Ton a vite fait de retirer un œil, puis l’autre et de gober les deux avant que les gardiens ne puissent intervenir.
Le seul ennui, c’est que les tigres n’ont que deux yeux chacun.
Un stylo à bille avec une pin-up qui enlève ses vêtements quand on le retourne ! Oh, merci maman. C’est le même que celui de Baluro !